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Zones intermédiaires

Présentation en avant-première à Dijon du rapport d’étape sur les zones intermédiaires

La problématique des zones intermédiaires à faible potentiel a été mise en évidence, il y a plus de quinze ans par la FNSEA. Le ministère de l’Agriculture a fini par entendre cette demande et a demandé un rapport sur ce sujet au conseil général de l’alimentation de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER). Cette mission est coordonnée par Georges-Pierre Malpel, inspecteur général et invité de l'avant-dernière session de la chambre d'Agriculture de Saône-et-Loire, qui a présenté, le 11 décembre, à la DRAAF Bourgogne Franche-Comté, et en présence de la profession, en avant-première les premières orientations proposées.

Par Publié par Cédric Michelin
Présentation en avant-première à Dijon du rapport d’étape sur les zones intermédiaires

Pour une fois, la démarche est originale et mérite d’être soulignée : « Nous avons souhaité présenter un rapport d’étape aux acteurs, avant de finaliser les différentes actions envisagées » a expliqué Georges-Pierre Malpel, lors de cette rencontre.

Les organisations agricoles avaient pris soin de lire attentivement ce rapport d’étape, pour souligner les points positifs et apporter les remarques complémentaires, pour que cette démarche se concrétise par des réponses précises apportées aux agriculteurs concernés par ces territoires.

Au préalable, il est important de rappeler que cette mission n’a pas pour objectif de définir un nouveau zonage, mais bien d’établir un diagnostic avec des propositions de leviers et des mesures d’accompagnement pour donner de nouvelles perspectives à ces territoires.

A cette occasion Jacques De Loisy, président de la section grandes cultures de la FRSEA, a rappelé la priorité pour ces secteurs : « La notion de création de revenus doit apparaître plus clairement, en particulier par rapport à l’activité principale (impossible de diversifier si l’activité céréalière n’est pas rentable). Il est difficile d’améliorer la situation financière des agriculteurs produisant des grandes cultures avec une baisse des prix, une augmentation des risques et de nouvelles contraintes ».

Les zones en bordure peuvent basculer rapidement en zones intermédiaires. Le seul rempart sera l’élevage et la polyculture élevage. Il faut soutenir le maintien de ces systèmes pour éviter un étalement de ces zones.

Accélérer la convergence

Il n’est pas possible d’aborder ce dossier sans prendre en compte les modalités d’intervention des politiques publiques. Les représentants de la profession ont appuyé la demande de la mission qui considère qu’une convergence totale améliorerait la compétitivité des zones intermédiaires. « Nous souhaiterions qu’elle s’accompagne d’un montant minimum de DPB par hectare » a précisé Jacques De Loisy.

En ce qui concerne la gestion des risques, il a été rappelé que des garanties complémentaires devraient être proposées, aux exploitants souhaitant souscrire une assurance récolte après plusieurs sinistres, en utilisant le règlement Omnibus, car il permet un abaissement du taux de franchise subventionnée à 20 % et un taux d’aide jusqu’à 70 %.

Enfin, les rapporteurs ont proposé, aux acteurs locaux, de rédiger des fiches précises, avec des propositions pour les différentes pistes envisagées : stockage de l’eau, énergies renouvelables, nouvelles filières, biocarburant (colza diester),… Ce que ne manqueront pas de faire la FRSEA et les JA Bourgogne Franche-Comté.

Alex Sontag

Présentation en avant-première à Dijon du rapport d’étape sur les zones intermédiaires

Présentation en avant-première à Dijon du rapport d’étape sur les zones intermédiaires

Pour une fois, la démarche est originale et mérite d’être soulignée : « Nous avons souhaité présenter un rapport d’étape aux acteurs, avant de finaliser les différentes actions envisagées » a expliqué Georges-Pierre Malpel, lors de cette rencontre.

Les organisations agricoles avaient pris soin de lire attentivement ce rapport d’étape, pour souligner les points positifs et apporter les remarques complémentaires, pour que cette démarche se concrétise par des réponses précises apportées aux agriculteurs concernés par ces territoires.

Au préalable, il est important de rappeler que cette mission n’a pas pour objectif de définir un nouveau zonage, mais bien d’établir un diagnostic avec des propositions de leviers et des mesures d’accompagnement pour donner de nouvelles perspectives à ces territoires.

A cette occasion Jacques De Loisy, président de la section grandes cultures de la FRSEA, a rappelé la priorité pour ces secteurs : « La notion de création de revenus doit apparaître plus clairement, en particulier par rapport à l’activité principale (impossible de diversifier si l’activité céréalière n’est pas rentable). Il est difficile d’améliorer la situation financière des agriculteurs produisant des grandes cultures avec une baisse des prix, une augmentation des risques et de nouvelles contraintes ».

Les zones en bordure peuvent basculer rapidement en zones intermédiaires. Le seul rempart sera l’élevage et la polyculture élevage. Il faut soutenir le maintien de ces systèmes pour éviter un étalement de ces zones.

Accélérer la convergence

Il n’est pas possible d’aborder ce dossier sans prendre en compte les modalités d’intervention des politiques publiques. Les représentants de la profession ont appuyé la demande de la mission qui considère qu’une convergence totale améliorerait la compétitivité des zones intermédiaires. « Nous souhaiterions qu’elle s’accompagne d’un montant minimum de DPB par hectare » a précisé Jacques De Loisy.

En ce qui concerne la gestion des risques, il a été rappelé que des garanties complémentaires devraient être proposées, aux exploitants souhaitant souscrire une assurance récolte après plusieurs sinistres, en utilisant le règlement Omnibus, car il permet un abaissement du taux de franchise subventionnée à 20 % et un taux d’aide jusqu’à 70 %.

Enfin, les rapporteurs ont proposé, aux acteurs locaux, de rédiger des fiches précises, avec des propositions pour les différentes pistes envisagées : stockage de l’eau, énergies renouvelables, nouvelles filières, biocarburant (colza diester),… Ce que ne manqueront pas de faire la FRSEA et les JA Bourgogne Franche-Comté.

Alex Sontag

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