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Benoît Regnault à Fragne La Loyère

Président de la CSEA du Grand Chalon, Benoît Regnault se réjouit de ce que permet cet échelon dans la défense des intérêts de la profession face aux communautés de communes

Sur la commune de Fragnes La Loyère dans le nord Chalonnais, Benoît Regnault exploite au sein d’un Gaec de trois associés en polycultures et élevage. Une structure diversifiée initialement orientée en grandes cultures et en viticulture qui a amené l’exploitation à développer la production de volailles (poulets et poules pondeuses) ainsi que celle de pomme de terre.


 

Président de la CSEA du Grand Chalon, Benoît Regnault se réjouit de ce que permet cet échelon dans la défense des intérêts de la profession face aux communautés de communes

Autant de premiers pas qui ont incité le Gaec à aller plus loin encore, notamment en ouvrant un magasin de producteurs pour mieux valoriser les produits de l’exploitant. Quant à la viticulture, les 6,5 hectares de vignes sont situés en appellation "Hautes côtes de Beaune", et leur production est livrée à la cave coopérative des Côtes de Beaune.

À 52 ans, Benoît Regnault n’est pas un inconnu, lui qui a présidé le Centre départemental des Jeunes agriculteurs, s’est engagé au sein de la FDSEA puis de la chambre d’Agriculture, mais aussi au sein du Pays chalonnais, dont il présidé aux destinées quelques années. L’hiver dernier, il a été élu à la présidence de la CSEA du Grand Chalon, CSEA pour Communauté de syndicats d’exploitants agricoles, structure qui a remplacé les anciennes USC (Union syndicale cantonale) au sein du réseau de la FDSEA de Saône-et-Loire. Dans la foulée, lors des dernières élections professionnelles, Benoît Regnault a été élu administrateur de la FDSEA.

Un échelon capital

« Cet échelon doit nous permettre de restructurer les syndicats locaux et dynamiser les rencontres avec les présidents », fait-il valoir évoquant la CSEA du Chalonnais. « A ce titre, la CSEA doit nous donner la possibilité de participer aux dossiers dont les communautés de communes ont les compétences ». Et, on le sait, ces dossiers sont nombreux, notamment en matière d’aménagement du territoire et d’environnement, mais aussi, et de plus en plus, d’économie…

« Au cours des derniers mois, nous avons organisé des formations sur l’urbanisme et le Gemapi (Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations) », illustre en guise d’exemple le responsable. Et dans le Chalonnais, inutile de dire que les deux sujets sont plus que d’actualité entre une zone urbaine qui a tendance à grignoter chaque année et un peu partout du foncier agricole, avec à la clef l’émergence de problème de voisinage nouveaux. Quant aux inondations, entre Saône et Doubs, le secteur sait de quoi il en ressort…

« Notre CSEA participe au PLUI du Grand Chalon, à l’orientation des compensations agricoles ou encore à l’évolution des syndicats de rivières », poursuit Benoît Regnault, dont chacun connaît la grande technicité et la parfaite maîtrise des textes et des règlements en vigueur.

« Par les CSEA, nous les agriculteurs pouvons être des acteurs reconnus, et défendre à ce titre notre territoire. Lorsque j’étais président du Pays chalonnais, je connaissais et travaillais alors sur le financement des dossiers mais il manquait la défense de ces dossiers. La FDSEA - avec les CSEA - peut ainsi défendre ses positions dans le cadre de ces dossiers et les mettre en œuvre. À nous de profiter de cette opportunité ! ».

 

Président de la CSEA du Grand Chalon, Benoît Regnault se réjouit de ce que permet cet échelon dans la défense des intérêts de la profession face aux communautés de communes

Président de la CSEA du Grand Chalon, Benoît Regnault se réjouit de ce que permet cet échelon dans la défense des intérêts de la profession face aux communautés de communes

Autant de premiers pas qui ont incité le Gaec à aller plus loin encore, notamment en ouvrant un magasin de producteurs pour mieux valoriser les produits de l’exploitant. Quant à la viticulture, les 6,5 hectares de vignes sont situés en appellation "Hautes côtes de Beaune", et leur production est livrée à la cave coopérative des Côtes de Beaune.

À 52 ans, Benoît Regnault n’est pas un inconnu, lui qui a présidé le Centre départemental des Jeunes agriculteurs, s’est engagé au sein de la FDSEA puis de la chambre d’Agriculture, mais aussi au sein du Pays chalonnais, dont il présidé aux destinées quelques années. L’hiver dernier, il a été élu à la présidence de la CSEA du Grand Chalon, CSEA pour Communauté de syndicats d’exploitants agricoles, structure qui a remplacé les anciennes USC (Union syndicale cantonale) au sein du réseau de la FDSEA de Saône-et-Loire. Dans la foulée, lors des dernières élections professionnelles, Benoît Regnault a été élu administrateur de la FDSEA.

Un échelon capital

« Cet échelon doit nous permettre de restructurer les syndicats locaux et dynamiser les rencontres avec les présidents », fait-il valoir évoquant la CSEA du Chalonnais. « A ce titre, la CSEA doit nous donner la possibilité de participer aux dossiers dont les communautés de communes ont les compétences ». Et, on le sait, ces dossiers sont nombreux, notamment en matière d’aménagement du territoire et d’environnement, mais aussi, et de plus en plus, d’économie…

« Au cours des derniers mois, nous avons organisé des formations sur l’urbanisme et le Gemapi (Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations) », illustre en guise d’exemple le responsable. Et dans le Chalonnais, inutile de dire que les deux sujets sont plus que d’actualité entre une zone urbaine qui a tendance à grignoter chaque année et un peu partout du foncier agricole, avec à la clef l’émergence de problème de voisinage nouveaux. Quant aux inondations, entre Saône et Doubs, le secteur sait de quoi il en ressort…

« Notre CSEA participe au PLUI du Grand Chalon, à l’orientation des compensations agricoles ou encore à l’évolution des syndicats de rivières », poursuit Benoît Regnault, dont chacun connaît la grande technicité et la parfaite maîtrise des textes et des règlements en vigueur.

« Par les CSEA, nous les agriculteurs pouvons être des acteurs reconnus, et défendre à ce titre notre territoire. Lorsque j’étais président du Pays chalonnais, je connaissais et travaillais alors sur le financement des dossiers mais il manquait la défense de ces dossiers. La FDSEA - avec les CSEA - peut ainsi défendre ses positions dans le cadre de ces dossiers et les mettre en œuvre. À nous de profiter de cette opportunité ! ».