Lait et viande
Productivité et réduction des GES vont de pair
Les rencontres autour des recherches sur les ruminants (3R) qui se
tenaient à Paris les 5 et 6 décembre ont été le carrefour des travaux de
recherche agronomique et zootechnique en cours. Pour l’édition 2012 de
l’événement, de nombreux travaux présentés se focalisaient sur les
performances économiques et environnementales de l’élevage. Par exemple,
des chercheurs de l’Inra ont modélisé les variations des émissions des
gaz à effet de serre (GES) à l’échelle nationale en fonction de
différents scénarii d’évolution du cheptel laitier et allaitant. Ces
travaux qui ne prennent en compte que les émissions directes montrent
que l’augmentation de la production laitière de la race prim’holstein
permettrait une réduction des GES de 2 %. Pour le cheptel allaitant,
l’intensification, via une augmentation des poids carcasse et un
raccourcissement des cycles de finition, permettrait également une légère
réduction des GES (-1,4 %). Les travaux portaient aussi sur les
pratiques agricoles dans les exploitations. Les experts de l’Institut de
l’élevage ont mené une étude intitulée "Les performances
environnementales et économiques des systèmes bovins allaitants", dont
les résultats rappellent que « les exploitations efficientes ont souvent
engagé des stratégies d’améliorations techniques pour parvenir à
concilier performance économique et environnementale ». Pour les experts
de l’Institut de l’élevage, il s’agit d’optimiser des pratiques
existantes (alimentation, fertilisation…), de réduire l’utilisation
d’intrants, de maintenir des surfaces en herbe. Si un des credo du
ministère de l’Agriculture est de concilier performance économique et
performance écologique, côté recherche, de nombreux travaux sont déjà
bien engagés.
tenaient à Paris les 5 et 6 décembre ont été le carrefour des travaux de
recherche agronomique et zootechnique en cours. Pour l’édition 2012 de
l’événement, de nombreux travaux présentés se focalisaient sur les
performances économiques et environnementales de l’élevage. Par exemple,
des chercheurs de l’Inra ont modélisé les variations des émissions des
gaz à effet de serre (GES) à l’échelle nationale en fonction de
différents scénarii d’évolution du cheptel laitier et allaitant. Ces
travaux qui ne prennent en compte que les émissions directes montrent
que l’augmentation de la production laitière de la race prim’holstein
permettrait une réduction des GES de 2 %. Pour le cheptel allaitant,
l’intensification, via une augmentation des poids carcasse et un
raccourcissement des cycles de finition, permettrait également une légère
réduction des GES (-1,4 %). Les travaux portaient aussi sur les
pratiques agricoles dans les exploitations. Les experts de l’Institut de
l’élevage ont mené une étude intitulée "Les performances
environnementales et économiques des systèmes bovins allaitants", dont
les résultats rappellent que « les exploitations efficientes ont souvent
engagé des stratégies d’améliorations techniques pour parvenir à
concilier performance économique et environnementale ». Pour les experts
de l’Institut de l’élevage, il s’agit d’optimiser des pratiques
existantes (alimentation, fertilisation…), de réduire l’utilisation
d’intrants, de maintenir des surfaces en herbe. Si un des credo du
ministère de l’Agriculture est de concilier performance économique et
performance écologique, côté recherche, de nombreux travaux sont déjà
bien engagés.