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Filière ovine

Prolificité et intensification, facteurs de sobriété énergétique. L’agneau à 10 €/kg à Pâques 2025 ?

Rapportés à la quantité de viande produite, les systèmes d’élevage les plus intensifs et les plus prolifiques sont les plus frugaux en énergie, selon l’Institut de l’élevage (Idele). La consommation de carburant plombe le bilan énergétique des systèmes pastoraux. De quoi faire bondir plus d'un. Mais, ce ne sont pas les seuls paramètres à considérer pour être vertueux...

Prolificité et intensification, facteurs de sobriété énergétique. L’agneau à 10 €/kg à Pâques 2025 ?

L’Institut de l’élevage a comparé les consommations en énergie de 159 exploitations du réseau Inosys « Ovin viande », représentatives de la filière ovine, à leurs performances technico-économiques. Parmi ces exploitations, cinq systèmes d’élevage ont été identifiés. Les fermes les plus intensives rattachées au système « Fourrager » consomment, 13,1 mégajoules par hectare de SAU (MJ/SAU) alors que leurs consœurs « Plaine herbager » (6,3 MJ/ha) sont bien plus frugales. En fait, l’énergie consommée par les exploitations ovines d’Inosys est répartie en quatre postes : carburant, électricité, aliments achetés et engrais minéraux. Dans le système « Pastoral » (11.724 MJ/ha), le poste carburant des exploitations affiliées représente 59 % de l’énergie consommée alors que les fermes des quatre autres systèmes sont proportionnellement plus sobres. Effet de dilution Au sein du syst&e...

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