Bourgogne-Nature
Qu’est-ce que c’était chouette !
Les 22 et 23 mars derniers, trois soirées de découverte des rapaces
nocturnes ont été organisées à l’occasion de la 10ème Nuit de la
Chouette par la Société d’histoire naturelle d’Autun, en partenariat
avec le Parc naturel régional du Morvan, les communes d’accueil et
associations locales. Pour chacune de ces soirées, 20 à 50 personnes se
sont retrouvées pour tout apprendre et entendre du « Chat-huant », de la
« Dame blanche », de la « Nyctale de Tengmalm », de la « Chevêche
d’Athéna », … à proximité de chez eux.
nocturnes ont été organisées à l’occasion de la 10ème Nuit de la
Chouette par la Société d’histoire naturelle d’Autun, en partenariat
avec le Parc naturel régional du Morvan, les communes d’accueil et
associations locales. Pour chacune de ces soirées, 20 à 50 personnes se
sont retrouvées pour tout apprendre et entendre du « Chat-huant », de la
« Dame blanche », de la « Nyctale de Tengmalm », de la « Chevêche
d’Athéna », … à proximité de chez eux.
Saviez-vous qu’en proportion, les yeux de l’homme devraient avoir la taille d’une orange pour recueillir autant de lumière que les yeux d’un rapace nocturne ? Que la tête d’un tel animal peut effectuer une rotation sur 270° ? Et que son plumage souple et velouté, lui permet d’entendre les sons émis par ses proies ? Entre la présentation des caractéristiques propres à chacune des espèces, les comparaisons des rapaces diurnes et nocturnes, l’écoute des chants, l’observation des propriétés fantastiques de prédation développées par ces espèces les participants ont désormais toutes les clés en mains pour pouvoir identifier, apprécier et protéger les rapaces de notre région.
Alors qu’à Champeau-en-Morvan (21), certains étaient impressionnés de savoir qu’une chouette pouvait manger jusqu’à 60 000 mulots dans sa vie, et qu’à Varzy (58), ils s’interrogeaient sur les gestes à faire lorsqu’ils pouvaient rencontrer un oiseau au sol, d’autres encore, à Barnay (71), se demandaient si une pelote de réjection correspondait à l’ingestion d’une seule proie. « C’était en effet très intéressant pour les gens de pouvoir, pendant la présentation, s’approprier, toucher, découvrir, les plumes et les pelotes de réjection de ces rapaces. Des nichoirs à Chouette de Tengmalm et Chouette effraie leur ont aussi été présentés, ainsi que de la documentation, des silhouettes, … » explique Clémence Lefevbre, chargée de mission Natura 2000 au Parc naturel régional du Morvan. « Il semblerait que pendant des années, il y ait eu une Chouette effraie dans le clocher de Varzy mais depuis que ce dernier a été engrillagé, celle-ci n’y habite plus - ajoute Dominique Véron, bénévole à la Société d’histoire naturelle d’Autun - J’ai pu expliquer aux habitants de la commune qu’il était toujours possible de mettre un nichoir et de laisser l’ouverture nécessaire pour qu’elle puisse y rentrer ». Quelques gestes « chouettes » suffisent parfois pour cohabiter et apprendre à vivre en harmonie. Pour mettre en pratique cette soirée de découverte, les experts naturalistes ont emmené ensuite les participants sur le terrain. L’équipe de Champeau-en-Morvan a eu la chance de pouvoir entendre le chant de deux Chouettes hulotte au clair de lune. A Barnay et Varzy, bien qu’aucune espèce n’ait été entendue ce soir là, cela a permis, à tous, de savoir comment prêter désormais une oreille plus attentive à la présence de nos voisins nocturnes.
Contents de leur soirée, les participants sont repartis un sourire aux lèvres, les pensées désormais orientées vers la recherche prochaine d’un rapace nocturne à proximité de chez eux. C’est aussi grâce aux observations transmises par le plus grand nombre d’entre nous, que l’inventaire régional de la Nature se poursuit et que l’état des connaissances s’améliore ! Alors, n’oubliez pas de notez vos observations (points d’écoute) en ligne sur www.bourgogne-nature.fr (E-Observations).
Alors qu’à Champeau-en-Morvan (21), certains étaient impressionnés de savoir qu’une chouette pouvait manger jusqu’à 60 000 mulots dans sa vie, et qu’à Varzy (58), ils s’interrogeaient sur les gestes à faire lorsqu’ils pouvaient rencontrer un oiseau au sol, d’autres encore, à Barnay (71), se demandaient si une pelote de réjection correspondait à l’ingestion d’une seule proie. « C’était en effet très intéressant pour les gens de pouvoir, pendant la présentation, s’approprier, toucher, découvrir, les plumes et les pelotes de réjection de ces rapaces. Des nichoirs à Chouette de Tengmalm et Chouette effraie leur ont aussi été présentés, ainsi que de la documentation, des silhouettes, … » explique Clémence Lefevbre, chargée de mission Natura 2000 au Parc naturel régional du Morvan. « Il semblerait que pendant des années, il y ait eu une Chouette effraie dans le clocher de Varzy mais depuis que ce dernier a été engrillagé, celle-ci n’y habite plus - ajoute Dominique Véron, bénévole à la Société d’histoire naturelle d’Autun - J’ai pu expliquer aux habitants de la commune qu’il était toujours possible de mettre un nichoir et de laisser l’ouverture nécessaire pour qu’elle puisse y rentrer ». Quelques gestes « chouettes » suffisent parfois pour cohabiter et apprendre à vivre en harmonie. Pour mettre en pratique cette soirée de découverte, les experts naturalistes ont emmené ensuite les participants sur le terrain. L’équipe de Champeau-en-Morvan a eu la chance de pouvoir entendre le chant de deux Chouettes hulotte au clair de lune. A Barnay et Varzy, bien qu’aucune espèce n’ait été entendue ce soir là, cela a permis, à tous, de savoir comment prêter désormais une oreille plus attentive à la présence de nos voisins nocturnes.
Contents de leur soirée, les participants sont repartis un sourire aux lèvres, les pensées désormais orientées vers la recherche prochaine d’un rapace nocturne à proximité de chez eux. C’est aussi grâce aux observations transmises par le plus grand nombre d’entre nous, que l’inventaire régional de la Nature se poursuit et que l’état des connaissances s’améliore ! Alors, n’oubliez pas de notez vos observations (points d’écoute) en ligne sur www.bourgogne-nature.fr (E-Observations).