2e salon des Vins et Saveurs de Chalon
Qualité, quantité et engagements !
Les 26, 27 et 28 novembre au Parc des expositions de Chalon-sur-Saône
se tiendra le deuxième salon des Vins et Saveurs. Retour sur cet événement
qui séduit autant ses exposants que ses visiteurs... tout en soignant
les retombées économiques pour les producteurs et la région.
se tiendra le deuxième salon des Vins et Saveurs. Retour sur cet événement
qui séduit autant ses exposants que ses visiteurs... tout en soignant
les retombées économiques pour les producteurs et la région.
« L’entrée est fixée à 5 euros pour "sélectionner" –dans le bon sens du terme– les visiteurs. Le salon n’est pas une grande buvette. Ce sont essentiellement des amateurs de vins qui viennent sur le salon des Vins et Saveurs pour acheter des vins et des produits du terroir. Ce salon est fait pour vendre et vanter la qualité des produits et des producteurs », explique d’emblée Aline Marius du Domaine des Ballifays, produisant notamment des fromages de chèvres à Germolles-sur-Grosne.
Ainsi, on comprend mieux l’intérêt des professionnels pour ce grand rendez-vous dans le Chalonnais. Fixé à une date clé, les 26, 27 et 28 novembre, c'est-à-dire à moins d’un mois des fêtes de fin d’année, le rendez-vous a fait le plein de visiteurs l’an dernier, dès sa première édition, avec 2.500 entrées. Un beau score qui laisse présager une « belle amélioration » de la fréquentation cette fin de mois avec déjà la mise en place d’une campagne de communication « plus importante » : « nous avons étendu la communication au sud de la Côte-d’Or, aux restaurateurs de Saône-et-Loire et de Côte-d’Or et nous distribuons des tracts (Mercurey, Beaune...) et des invitations professionnelles », indique Pierre Roux, directeur délégué de JBC, l’organisateur. Autant dire que le salon verra aussi la venue des cavistes, hôteliers et restaurateurs locaux souhaitant parfaire leurs cartes des vins en plus des œnophiles et gastronomes.
Une occasion pour les producteurs locaux de bâtir leur notoriété et de fidéliser : « le Chalonnais a du potentiel » en terme de clientèle, avec 110.000 habitants pour le seul Grand Chalon. La Caisse d’épargne l'a bien compris et poursuit ses efforts en « associant nos clients en amont. Nous distribuons plus de 300 invitations dans nos agences qui travaillent beaucoup avec les artisans, les commerçants dans les métiers de bouche et les viticulteurs », insiste son représentant. Une communication portant aussi sur les nombreux lots à gagner grâce à la banque, renforçant l’attractivité générale.
Pas de concurrence effrénée
Mais, surtout, la philosophie du salon tient en une phrase : « qualité, quantité et partenaires qui s’engagent. Nous ne voulons pas une concurrence effrénée entre les appellations et les régions. Notre sélection de viticulteurs se fait sur la qualité des vignerons, coopératives ou groupements. Nous n’avons aucun négociant et privilégions les producteurs directs », explique Pierre Roux. Un « rendez-vous de qualité » donc qui offre un large panel de vins et de produits du terroir. 57 exposants seront présents contre 40 en 2009 (soit +40 %). « Beaucoup d’exposants reviennent car ils sont satisfaits, selon les enquêtes. D’autres ne reviennent pas, soit en raison de difficultés économiques, soit qu’ils ne correspondaient pas à la qualité que nous voulons donner au salon », tranche Pierre Roux.
Représentant les 71 producteurs adhérents à l’association Terroirs de Saône-et-Loire, Aline Marius du Domaine des Ballifays, insiste sur le fait que tous ceux présents « étaient très contents et satisfaits l’an dernier de la fréquentation, des ventes et des retombées économiques ». Car après le salon, ces effets perdurent : « les clients reviennent ensuite sur la ferme ou retrouvent nos produits dans les magasins locaux ».
Autre « partenaire actif » venant harmonieusement compléter ce panorama de la gastronomie bourguignonne (et d’ailleurs), les Logis de France seront à nouveau devant leurs fourneaux à « cuisiner devant le client », comme le dit l’expression. Deux cuisiniers feront gratuitement déguster et donneront leurs recettes pour bien préparer la volaille de Bresse, le bœuf charolais, les escargots... Un événement à lui tout seul car hormis au Salon agricole de Paris, les Logis sont « rarement en région », reconnaissait Marie-Claire Réau du Doubs-Rivage à Charette Varennes qui espère bien ainsi rétablir plus d’équilibre dans la promotion locale.
Saveurs et Vins associés à la culture
Ne s’arrêtant pas à l’art de la table, les confréries seront à l’honneur. Les Disciples de la Chanteflute, les Embrasseurs du fin goulot, la confrérie du Talheu ou encore les Saveurs du Pays charolais feront des démonstrations du savoir-faire ancestral des producteurs comme avec la venue d’un boucher gueugnonnais « qui achète des charolais entiers sur pied pour les préparer de A à Z ». L’occasion de défendre aussi la nouvelle AOC Bœuf de Charolles, dans laquelle la confrérie s’inscrit pleinement.
Autre preuve de l’orientation très culturelle de Vins et Saveurs, l’apparition de séances d’initiation à la dégustation –animées par Jean-Pierre Despres (ancien du restaurant étoilé Lameloise à Chagny) pour la Maison des vins de la Côte chalonnaise– ou encore les conférences donnent un caractère indéniable à ce salon. La conférence "Terroirs et cépages de Bourgogne" avec Edward Steeves, spécialiste reconnu, et la conférence sur "Le vin et la Santé" animée par Bernard Hudelot, viticulteur au Domaine de Montmain dans les Hautes Côtes de Nuits-Saint-Georges, offriront aux cerveaux des visiteurs d’autres plaisirs. Enfin, toujours très pédagogique, la cave aux arômes du BIVB (interprofession des vins de Bourgogne) sera certainement très appréciée de tous.
Pour compléter ce panorama des sens humains, des artistes viendront s’exprimer à travers leurs œuvres sur le thème du vin. Un régal de tous les instants...
Ainsi, on comprend mieux l’intérêt des professionnels pour ce grand rendez-vous dans le Chalonnais. Fixé à une date clé, les 26, 27 et 28 novembre, c'est-à-dire à moins d’un mois des fêtes de fin d’année, le rendez-vous a fait le plein de visiteurs l’an dernier, dès sa première édition, avec 2.500 entrées. Un beau score qui laisse présager une « belle amélioration » de la fréquentation cette fin de mois avec déjà la mise en place d’une campagne de communication « plus importante » : « nous avons étendu la communication au sud de la Côte-d’Or, aux restaurateurs de Saône-et-Loire et de Côte-d’Or et nous distribuons des tracts (Mercurey, Beaune...) et des invitations professionnelles », indique Pierre Roux, directeur délégué de JBC, l’organisateur. Autant dire que le salon verra aussi la venue des cavistes, hôteliers et restaurateurs locaux souhaitant parfaire leurs cartes des vins en plus des œnophiles et gastronomes.
Une occasion pour les producteurs locaux de bâtir leur notoriété et de fidéliser : « le Chalonnais a du potentiel » en terme de clientèle, avec 110.000 habitants pour le seul Grand Chalon. La Caisse d’épargne l'a bien compris et poursuit ses efforts en « associant nos clients en amont. Nous distribuons plus de 300 invitations dans nos agences qui travaillent beaucoup avec les artisans, les commerçants dans les métiers de bouche et les viticulteurs », insiste son représentant. Une communication portant aussi sur les nombreux lots à gagner grâce à la banque, renforçant l’attractivité générale.
Pas de concurrence effrénée
Mais, surtout, la philosophie du salon tient en une phrase : « qualité, quantité et partenaires qui s’engagent. Nous ne voulons pas une concurrence effrénée entre les appellations et les régions. Notre sélection de viticulteurs se fait sur la qualité des vignerons, coopératives ou groupements. Nous n’avons aucun négociant et privilégions les producteurs directs », explique Pierre Roux. Un « rendez-vous de qualité » donc qui offre un large panel de vins et de produits du terroir. 57 exposants seront présents contre 40 en 2009 (soit +40 %). « Beaucoup d’exposants reviennent car ils sont satisfaits, selon les enquêtes. D’autres ne reviennent pas, soit en raison de difficultés économiques, soit qu’ils ne correspondaient pas à la qualité que nous voulons donner au salon », tranche Pierre Roux.
Représentant les 71 producteurs adhérents à l’association Terroirs de Saône-et-Loire, Aline Marius du Domaine des Ballifays, insiste sur le fait que tous ceux présents « étaient très contents et satisfaits l’an dernier de la fréquentation, des ventes et des retombées économiques ». Car après le salon, ces effets perdurent : « les clients reviennent ensuite sur la ferme ou retrouvent nos produits dans les magasins locaux ».
Autre « partenaire actif » venant harmonieusement compléter ce panorama de la gastronomie bourguignonne (et d’ailleurs), les Logis de France seront à nouveau devant leurs fourneaux à « cuisiner devant le client », comme le dit l’expression. Deux cuisiniers feront gratuitement déguster et donneront leurs recettes pour bien préparer la volaille de Bresse, le bœuf charolais, les escargots... Un événement à lui tout seul car hormis au Salon agricole de Paris, les Logis sont « rarement en région », reconnaissait Marie-Claire Réau du Doubs-Rivage à Charette Varennes qui espère bien ainsi rétablir plus d’équilibre dans la promotion locale.
Saveurs et Vins associés à la culture
Ne s’arrêtant pas à l’art de la table, les confréries seront à l’honneur. Les Disciples de la Chanteflute, les Embrasseurs du fin goulot, la confrérie du Talheu ou encore les Saveurs du Pays charolais feront des démonstrations du savoir-faire ancestral des producteurs comme avec la venue d’un boucher gueugnonnais « qui achète des charolais entiers sur pied pour les préparer de A à Z ». L’occasion de défendre aussi la nouvelle AOC Bœuf de Charolles, dans laquelle la confrérie s’inscrit pleinement.
Autre preuve de l’orientation très culturelle de Vins et Saveurs, l’apparition de séances d’initiation à la dégustation –animées par Jean-Pierre Despres (ancien du restaurant étoilé Lameloise à Chagny) pour la Maison des vins de la Côte chalonnaise– ou encore les conférences donnent un caractère indéniable à ce salon. La conférence "Terroirs et cépages de Bourgogne" avec Edward Steeves, spécialiste reconnu, et la conférence sur "Le vin et la Santé" animée par Bernard Hudelot, viticulteur au Domaine de Montmain dans les Hautes Côtes de Nuits-Saint-Georges, offriront aux cerveaux des visiteurs d’autres plaisirs. Enfin, toujours très pédagogique, la cave aux arômes du BIVB (interprofession des vins de Bourgogne) sera certainement très appréciée de tous.
Pour compléter ce panorama des sens humains, des artistes viendront s’exprimer à travers leurs œuvres sur le thème du vin. Un régal de tous les instants...