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Volailles fermières du Charolais

Quarante ans de défis pour les volailles fermières du Charolais

La volaille fermière du Charolais a bénéficié d’un bon développement depuis plusieurs années. Mais ce succès est au prix d’une constante adaptation aux attentes du consommateur. Une course à l’échalotte dans laquelle les petits et les gros labels ne sont pas égaux !

Quarante ans de défis pour les volailles fermières du Charolais

Le syndicat de la volaille fermière du Charolais a tenu son assemblée générale le 26 avril dernier à Charolles. Cela fait quarante ans cette année que le cahier des charges label rouge de la volaille fermière du Charolais a obtenu sa reconnaissance, ouvrait le président Jean-Jacques Minjollet. Quarante années qui n’ont pas été de tout repos, remémorait le président. Beaucoup de bouleversements et d’évolutions ont impacté l’élevage, l’alimentation, la commercialisation des volailles label. La montée des exigences sanitaires et des attentes sociétales ont particulièrement marqué ces dernières années. Pour perdurer, les productions label ont du relever un défi : « développer et imposer un produit de qualité mais abordable par le plus grand nombre », rapportait Jean-Jacques Minjollet. Mais la volaille fermière du Charolais n’en a pas fini avec les épreuves pour autant. Car « il faut plus, toujours plus ! », s’agaçait le président évoquant une filière qui, « voulant devancer les attentes » d’un consommateur insatiable, impose « le summum, l’irréprochable sans se soucier des conséquences » sur les élevages. Ainsi la volaille label rouge doit-elle se préparer au sans OGM, puis au sans antibiotique et – qui sait – peut-être même au sans vaccin, s’inquiète Jean-Jacques Minjollet. Loin d’être réfractaires au progrès, aux demandes légitimes en matière de consommation, ni insensibles aux enjeux environnementaux, les producteurs de volailles fermière du Charolais aimeraient que leurs efforts soient récompensés en retour. « Il faudra que les consommateurs acceptent aussi de leur côté que le pourcentage de leur budget dédié à l’alimentation reprenne une part plus importante », estimait le président.

Petite baisse après trois années de hausse

En progression régulière depuis 2015, les mises en place de volailles fermières du Charolais sont passées de 448.723 volailles à 494.196 en 2017. Rompant avec trois années de hausse, 2018 aura été marquée par une baisse des mises en place de -2,25%. Une évolution qui s’inscrit dans une tendance baissière nationale. Néanmoins, entre 2015 et 2018, la volaille fermière du Charolais a progressé globalement de + 7,66%. Les mises en place du premier trimestre 2019 ont été sensiblement identiques à celles de 2018. Toutefois, l’abattoir partenaire du syndicat a émis une demande en hausse de + 21,6% pour le second trimestre. Une commande soudaine et considérable que le syndicat n’a pas été en mesure d’honorer complètement faute de bâtiments disponibles. Ce manque d’anticipation de la part de la clientèle était évoqué lors de l’assemblée. Des promotions décrétées du jour au lendemain par la grande distribution rendent la réponse difficile, pointaient les éleveurs.

11,4 bâtiments supplémentaires en quatre ans

Vingt cinq nouveaux bâtiments label sont entrés en service depuis 2015. Un développement voulu par le syndicat afin de répondre à la demande de son abatteur. Neuf d’entre eux sont partagés avec le syndicat de la volaille de Bourgogne. En déduisant les bâtiments arrêtés et la part dédiée à la volaille de Bourgogne, le syndicat de la volaille fermière du Charolais se sera développé de 11,4 bâtiments supplémentaires en quatre ans. Des projets qui ont tous bénéficié d’une aide de 10.000 € (3.000 € de la part du fabricant d’aliments ; 3.000 € de la part de l’abatteur Ronsard Bresse et 4.000 € financés par le syndicat lui-même). Trois nouveaux élevages ont rejoint le syndicat en 2018.

Progression des marges éleveurs

Excepté l’érosion des mises en place, les résultats technico-économiques des élevages de volailles fermières du Charolais sont relativement bons en 2018. Les marges éleveurs sont en progression de + 6,27%. En 2018, le nombre de volailles enlevées qui n’ont pas bénéficié de la prime qualité est en nette baisse par rapport à 2017 (18% contre 25).

Grâce au succès de la volaille label rouge et à l’augmentation de ses plannings chaque année, le syndicat de la volaille fermière du Charolais peut espérer, grâce à des comptes redevenus positifs, investir de nouveau dans la promotion de ses produits.

Quarante ans de défis pour les volailles fermières du Charolais

Quarante ans de défis pour les volailles fermières du Charolais

Le syndicat de la volaille fermière du Charolais a tenu son assemblée générale le 26 avril dernier à Charolles. Cela fait quarante ans cette année que le cahier des charges label rouge de la volaille fermière du Charolais a obtenu sa reconnaissance, ouvrait le président Jean-Jacques Minjollet. Quarante années qui n’ont pas été de tout repos, remémorait le président. Beaucoup de bouleversements et d’évolutions ont impacté l’élevage, l’alimentation, la commercialisation des volailles label. La montée des exigences sanitaires et des attentes sociétales ont particulièrement marqué ces dernières années. Pour perdurer, les productions label ont du relever un défi : « développer et imposer un produit de qualité mais abordable par le plus grand nombre », rapportait Jean-Jacques Minjollet. Mais la volaille fermière du Charolais n’en a pas fini avec les épreuves pour autant. Car « il faut plus, toujours plus ! », s’agaçait le président évoquant une filière qui, « voulant devancer les attentes » d’un consommateur insatiable, impose « le summum, l’irréprochable sans se soucier des conséquences » sur les élevages. Ainsi la volaille label rouge doit-elle se préparer au sans OGM, puis au sans antibiotique et – qui sait – peut-être même au sans vaccin, s’inquiète Jean-Jacques Minjollet. Loin d’être réfractaires au progrès, aux demandes légitimes en matière de consommation, ni insensibles aux enjeux environnementaux, les producteurs de volailles fermière du Charolais aimeraient que leurs efforts soient récompensés en retour. « Il faudra que les consommateurs acceptent aussi de leur côté que le pourcentage de leur budget dédié à l’alimentation reprenne une part plus importante », estimait le président.

Petite baisse après trois années de hausse

En progression régulière depuis 2015, les mises en place de volailles fermières du Charolais sont passées de 448.723 volailles à 494.196 en 2017. Rompant avec trois années de hausse, 2018 aura été marquée par une baisse des mises en place de -2,25%. Une évolution qui s’inscrit dans une tendance baissière nationale. Néanmoins, entre 2015 et 2018, la volaille fermière du Charolais a progressé globalement de + 7,66%. Les mises en place du premier trimestre 2019 ont été sensiblement identiques à celles de 2018. Toutefois, l’abattoir partenaire du syndicat a émis une demande en hausse de + 21,6% pour le second trimestre. Une commande soudaine et considérable que le syndicat n’a pas été en mesure d’honorer complètement faute de bâtiments disponibles. Ce manque d’anticipation de la part de la clientèle était évoqué lors de l’assemblée. Des promotions décrétées du jour au lendemain par la grande distribution rendent la réponse difficile, pointaient les éleveurs.

11,4 bâtiments supplémentaires en quatre ans

Vingt cinq nouveaux bâtiments label sont entrés en service depuis 2015. Un développement voulu par le syndicat afin de répondre à la demande de son abatteur. Neuf d’entre eux sont partagés avec le syndicat de la volaille de Bourgogne. En déduisant les bâtiments arrêtés et la part dédiée à la volaille de Bourgogne, le syndicat de la volaille fermière du Charolais se sera développé de 11,4 bâtiments supplémentaires en quatre ans. Des projets qui ont tous bénéficié d’une aide de 10.000 € (3.000 € de la part du fabricant d’aliments ; 3.000 € de la part de l’abatteur Ronsard Bresse et 4.000 € financés par le syndicat lui-même). Trois nouveaux élevages ont rejoint le syndicat en 2018.

Progression des marges éleveurs

Excepté l’érosion des mises en place, les résultats technico-économiques des élevages de volailles fermières du Charolais sont relativement bons en 2018. Les marges éleveurs sont en progression de + 6,27%. En 2018, le nombre de volailles enlevées qui n’ont pas bénéficié de la prime qualité est en nette baisse par rapport à 2017 (18% contre 25).

Grâce au succès de la volaille label rouge et à l’augmentation de ses plannings chaque année, le syndicat de la volaille fermière du Charolais peut espérer, grâce à des comptes redevenus positifs, investir de nouveau dans la promotion de ses produits.

Quarante ans de défis pour les volailles fermières du Charolais

Quarante ans de défis pour les volailles fermières du Charolais

Le syndicat de la volaille fermière du Charolais a tenu son assemblée générale le 26 avril dernier à Charolles. Cela fait quarante ans cette année que le cahier des charges label rouge de la volaille fermière du Charolais a obtenu sa reconnaissance, ouvrait le président Jean-Jacques Minjollet. Quarante années qui n’ont pas été de tout repos, remémorait le président. Beaucoup de bouleversements et d’évolutions ont impacté l’élevage, l’alimentation, la commercialisation des volailles label. La montée des exigences sanitaires et des attentes sociétales ont particulièrement marqué ces dernières années. Pour perdurer, les productions label ont du relever un défi : « développer et imposer un produit de qualité mais abordable par le plus grand nombre », rapportait Jean-Jacques Minjollet. Mais la volaille fermière du Charolais n’en a pas fini avec les épreuves pour autant. Car « il faut plus, toujours plus ! », s’agaçait le président évoquant une filière qui, « voulant devancer les attentes » d’un consommateur insatiable, impose « le summum, l’irréprochable sans se soucier des conséquences » sur les élevages. Ainsi la volaille label rouge doit-elle se préparer au sans OGM, puis au sans antibiotique et – qui sait – peut-être même au sans vaccin, s’inquiète Jean-Jacques Minjollet. Loin d’être réfractaires au progrès, aux demandes légitimes en matière de consommation, ni insensibles aux enjeux environnementaux, les producteurs de volailles fermière du Charolais aimeraient que leurs efforts soient récompensés en retour. « Il faudra que les consommateurs acceptent aussi de leur côté que le pourcentage de leur budget dédié à l’alimentation reprenne une part plus importante », estimait le président.

Petite baisse après trois années de hausse

En progression régulière depuis 2015, les mises en place de volailles fermières du Charolais sont passées de 448.723 volailles à 494.196 en 2017. Rompant avec trois années de hausse, 2018 aura été marquée par une baisse des mises en place de -2,25%. Une évolution qui s’inscrit dans une tendance baissière nationale. Néanmoins, entre 2015 et 2018, la volaille fermière du Charolais a progressé globalement de + 7,66%. Les mises en place du premier trimestre 2019 ont été sensiblement identiques à celles de 2018. Toutefois, l’abattoir partenaire du syndicat a émis une demande en hausse de + 21,6% pour le second trimestre. Une commande soudaine et considérable que le syndicat n’a pas été en mesure d’honorer complètement faute de bâtiments disponibles. Ce manque d’anticipation de la part de la clientèle était évoqué lors de l’assemblée. Des promotions décrétées du jour au lendemain par la grande distribution rendent la réponse difficile, pointaient les éleveurs.

11,4 bâtiments supplémentaires en quatre ans

Vingt cinq nouveaux bâtiments label sont entrés en service depuis 2015. Un développement voulu par le syndicat afin de répondre à la demande de son abatteur. Neuf d’entre eux sont partagés avec le syndicat de la volaille de Bourgogne. En déduisant les bâtiments arrêtés et la part dédiée à la volaille de Bourgogne, le syndicat de la volaille fermière du Charolais se sera développé de 11,4 bâtiments supplémentaires en quatre ans. Des projets qui ont tous bénéficié d’une aide de 10.000 € (3.000 € de la part du fabricant d’aliments ; 3.000 € de la part de l’abatteur Ronsard Bresse et 4.000 € financés par le syndicat lui-même). Trois nouveaux élevages ont rejoint le syndicat en 2018.

Progression des marges éleveurs

Excepté l’érosion des mises en place, les résultats technico-économiques des élevages de volailles fermières du Charolais sont relativement bons en 2018. Les marges éleveurs sont en progression de + 6,27%. En 2018, le nombre de volailles enlevées qui n’ont pas bénéficié de la prime qualité est en nette baisse par rapport à 2017 (18% contre 25).

Grâce au succès de la volaille label rouge et à l’augmentation de ses plannings chaque année, le syndicat de la volaille fermière du Charolais peut espérer, grâce à des comptes redevenus positifs, investir de nouveau dans la promotion de ses produits.

Quarante ans de défis pour les volailles fermières du Charolais

Quarante ans de défis pour les volailles fermières du Charolais

Le syndicat de la volaille fermière du Charolais a tenu son assemblée générale le 26 avril dernier à Charolles. Cela fait quarante ans cette année que le cahier des charges label rouge de la volaille fermière du Charolais a obtenu sa reconnaissance, ouvrait le président Jean-Jacques Minjollet. Quarante années qui n’ont pas été de tout repos, remémorait le président. Beaucoup de bouleversements et d’évolutions ont impacté l’élevage, l’alimentation, la commercialisation des volailles label. La montée des exigences sanitaires et des attentes sociétales ont particulièrement marqué ces dernières années. Pour perdurer, les productions label ont du relever un défi : « développer et imposer un produit de qualité mais abordable par le plus grand nombre », rapportait Jean-Jacques Minjollet. Mais la volaille fermière du Charolais n’en a pas fini avec les épreuves pour autant. Car « il faut plus, toujours plus ! », s’agaçait le président évoquant une filière qui, « voulant devancer les attentes » d’un consommateur insatiable, impose « le summum, l’irréprochable sans se soucier des conséquences » sur les élevages. Ainsi la volaille label rouge doit-elle se préparer au sans OGM, puis au sans antibiotique et – qui sait – peut-être même au sans vaccin, s’inquiète Jean-Jacques Minjollet. Loin d’être réfractaires au progrès, aux demandes légitimes en matière de consommation, ni insensibles aux enjeux environnementaux, les producteurs de volailles fermière du Charolais aimeraient que leurs efforts soient récompensés en retour. « Il faudra que les consommateurs acceptent aussi de leur côté que le pourcentage de leur budget dédié à l’alimentation reprenne une part plus importante », estimait le président.

Petite baisse après trois années de hausse

En progression régulière depuis 2015, les mises en place de volailles fermières du Charolais sont passées de 448.723 volailles à 494.196 en 2017. Rompant avec trois années de hausse, 2018 aura été marquée par une baisse des mises en place de -2,25%. Une évolution qui s’inscrit dans une tendance baissière nationale. Néanmoins, entre 2015 et 2018, la volaille fermière du Charolais a progressé globalement de + 7,66%. Les mises en place du premier trimestre 2019 ont été sensiblement identiques à celles de 2018. Toutefois, l’abattoir partenaire du syndicat a émis une demande en hausse de + 21,6% pour le second trimestre. Une commande soudaine et considérable que le syndicat n’a pas été en mesure d’honorer complètement faute de bâtiments disponibles. Ce manque d’anticipation de la part de la clientèle était évoqué lors de l’assemblée. Des promotions décrétées du jour au lendemain par la grande distribution rendent la réponse difficile, pointaient les éleveurs.

11,4 bâtiments supplémentaires en quatre ans

Vingt cinq nouveaux bâtiments label sont entrés en service depuis 2015. Un développement voulu par le syndicat afin de répondre à la demande de son abatteur. Neuf d’entre eux sont partagés avec le syndicat de la volaille de Bourgogne. En déduisant les bâtiments arrêtés et la part dédiée à la volaille de Bourgogne, le syndicat de la volaille fermière du Charolais se sera développé de 11,4 bâtiments supplémentaires en quatre ans. Des projets qui ont tous bénéficié d’une aide de 10.000 € (3.000 € de la part du fabricant d’aliments ; 3.000 € de la part de l’abatteur Ronsard Bresse et 4.000 € financés par le syndicat lui-même). Trois nouveaux élevages ont rejoint le syndicat en 2018.

Progression des marges éleveurs

Excepté l’érosion des mises en place, les résultats technico-économiques des élevages de volailles fermières du Charolais sont relativement bons en 2018. Les marges éleveurs sont en progression de + 6,27%. En 2018, le nombre de volailles enlevées qui n’ont pas bénéficié de la prime qualité est en nette baisse par rapport à 2017 (18% contre 25).

Grâce au succès de la volaille label rouge et à l’augmentation de ses plannings chaque année, le syndicat de la volaille fermière du Charolais peut espérer, grâce à des comptes redevenus positifs, investir de nouveau dans la promotion de ses produits.

Quarante ans de défis pour les volailles fermières du Charolais

Quarante ans de défis pour les volailles fermières du Charolais

Le syndicat de la volaille fermière du Charolais a tenu son assemblée générale le 26 avril dernier à Charolles. Cela fait quarante ans cette année que le cahier des charges label rouge de la volaille fermière du Charolais a obtenu sa reconnaissance, ouvrait le président Jean-Jacques Minjollet. Quarante années qui n’ont pas été de tout repos, remémorait le président. Beaucoup de bouleversements et d’évolutions ont impacté l’élevage, l’alimentation, la commercialisation des volailles label. La montée des exigences sanitaires et des attentes sociétales ont particulièrement marqué ces dernières années. Pour perdurer, les productions label ont du relever un défi : « développer et imposer un produit de qualité mais abordable par le plus grand nombre », rapportait Jean-Jacques Minjollet. Mais la volaille fermière du Charolais n’en a pas fini avec les épreuves pour autant. Car « il faut plus, toujours plus ! », s’agaçait le président évoquant une filière qui, « voulant devancer les attentes » d’un consommateur insatiable, impose « le summum, l’irréprochable sans se soucier des conséquences » sur les élevages. Ainsi la volaille label rouge doit-elle se préparer au sans OGM, puis au sans antibiotique et – qui sait – peut-être même au sans vaccin, s’inquiète Jean-Jacques Minjollet. Loin d’être réfractaires au progrès, aux demandes légitimes en matière de consommation, ni insensibles aux enjeux environnementaux, les producteurs de volailles fermière du Charolais aimeraient que leurs efforts soient récompensés en retour. « Il faudra que les consommateurs acceptent aussi de leur côté que le pourcentage de leur budget dédié à l’alimentation reprenne une part plus importante », estimait le président.

Petite baisse après trois années de hausse

En progression régulière depuis 2015, les mises en place de volailles fermières du Charolais sont passées de 448.723 volailles à 494.196 en 2017. Rompant avec trois années de hausse, 2018 aura été marquée par une baisse des mises en place de -2,25%. Une évolution qui s’inscrit dans une tendance baissière nationale. Néanmoins, entre 2015 et 2018, la volaille fermière du Charolais a progressé globalement de + 7,66%. Les mises en place du premier trimestre 2019 ont été sensiblement identiques à celles de 2018. Toutefois, l’abattoir partenaire du syndicat a émis une demande en hausse de + 21,6% pour le second trimestre. Une commande soudaine et considérable que le syndicat n’a pas été en mesure d’honorer complètement faute de bâtiments disponibles. Ce manque d’anticipation de la part de la clientèle était évoqué lors de l’assemblée. Des promotions décrétées du jour au lendemain par la grande distribution rendent la réponse difficile, pointaient les éleveurs.

11,4 bâtiments supplémentaires en quatre ans

Vingt cinq nouveaux bâtiments label sont entrés en service depuis 2015. Un développement voulu par le syndicat afin de répondre à la demande de son abatteur. Neuf d’entre eux sont partagés avec le syndicat de la volaille de Bourgogne. En déduisant les bâtiments arrêtés et la part dédiée à la volaille de Bourgogne, le syndicat de la volaille fermière du Charolais se sera développé de 11,4 bâtiments supplémentaires en quatre ans. Des projets qui ont tous bénéficié d’une aide de 10.000 € (3.000 € de la part du fabricant d’aliments ; 3.000 € de la part de l’abatteur Ronsard Bresse et 4.000 € financés par le syndicat lui-même). Trois nouveaux élevages ont rejoint le syndicat en 2018.

Progression des marges éleveurs

Excepté l’érosion des mises en place, les résultats technico-économiques des élevages de volailles fermières du Charolais sont relativement bons en 2018. Les marges éleveurs sont en progression de + 6,27%. En 2018, le nombre de volailles enlevées qui n’ont pas bénéficié de la prime qualité est en nette baisse par rapport à 2017 (18% contre 25).

Grâce au succès de la volaille label rouge et à l’augmentation de ses plannings chaque année, le syndicat de la volaille fermière du Charolais peut espérer, grâce à des comptes redevenus positifs, investir de nouveau dans la promotion de ses produits.