Alimentation à l’horizon 2020
Que mangerons nous demain ?
Cette question, Rémy Oudghiri, directeur du Département “Tendances et
Prospective” au sein de l'institut de sondage Ipsos, y a apporté des éléments de réponses au
cours de la seconde journée du Congrès Goût-Nutrition-Santé de Vitagora
qui s'est tenu au palais des congrès de Dijon, la semaine dernière.
Prospective” au sein de l'institut de sondage Ipsos, y a apporté des éléments de réponses au
cours de la seconde journée du Congrès Goût-Nutrition-Santé de Vitagora
qui s'est tenu au palais des congrès de Dijon, la semaine dernière.
Il dévoila les premiers résultats d’une étude prospective réalisée à la demande de Vitagora. Dans un monde où les consommateurs s’impliquent déjà, et s’impliqueront de plus en plus, dans leur alimentation, il est en effet capital pour une filière alimentaire, qui doit et devra, là encore de plus en plus, répondre aux attentes des consommateurs, de disposer d’une cartographie des grandes tendances à venir pour anticiper cette demande en évolution.
Comment l’alimentation va-t-elle évoluer au cours des prochaines années ? Quelles seront les priorités des mangeurs en 2020 ? Quel sera la place du plaisir dans un environnement où la santé jouera un rôle déterminant et où les technologies seront banalisées ? Telles sont quelques-unes de ces questions auxquelles cette étude apporte un certain nombre de réponses essentielles sous la forme de quinze tendances qui ont été identifiées. Si certaines d’entre elles se retrouvent dans les cinq pays retenus pour ce travail (Allemagne, Etats-Unis, France, Japon, Russie), d’autres commencent tout juste à émerger sur certains marchés. Cela dit, toutes ces tendances seront présentes en 2020 et représentent autant d’attentes auxquelles les acteurs de la filière alimentation devront alors répondre.
Deux de ces quinze tendances font l’unanimité : la volonté des consommateurs de s’assurer au maximum de l’innocuité et de la qualité de ce qu’ils mangent, et le plaisir de découvrir de nouveaux horizons en matière alimentaire. La première évoque évidemment les circuits courts, l’appétence pour les cultures locales, le goût pour l’authentique et le naturel, ce besoin de proximité nécessaire à une meilleure maîtrise de son alimentation. Une sorte de retour aux racines, avec une priorité au local qui va s’accroître au cours des prochaines années. La seconde de ces tendances est celle de l’alimentation sans complexe. Ainsi, si la santé sera de plus en plus valorisée dans l’alimentation des consommateurs, il n’est néanmoins pas question pour ces derniers de renoncer au plaisir, bien au contraire, d’autant plus qu’ils considèrent ce plaisir comme une sorte de terra incognita dont ils ont l’opportunité d’explorer des territoires nouveaux et d’y appréhender des combinaisons nouvelles et originales.
Chacun des cinq pays cibles de cette étude est symbolisé par une tendance spécifique plus locale. Aux Etats-Unis, c’est l’alimentation dite « connectée », c’est-à-dire associée au numérique, alors qu’en Allemagne, on observe une fascination montante pour le cru. Les Japonais, eux, recherchent davantage des aliments de type « cosmeto-food » qui leur feront du bien à l’intérieur et les rendront plus beaux.
Quant aux Français, au regard des résultats de cette étude, il semble qu’ils soient les plus conservateurs, le mangeur français faisant de la résistance et allant jusqu’à bouder notamment l’alimentation connectée, la tendance pour le « cru » et la cosmeto-food.
Des résultats d’autant plus intéressants pour les adhérents du pôle de compétitivité Vitagora qu’ils vont pouvoir disposer de la totalité des conclusions de cette étude. Des résultats essentiels dans un secteur comme l’agroalimentaire où le renouvellement (turn-over) de certaines familles de produits est très élevé. Des résultats grâce auxquels ils vont avoir l’opportunité d’anticiper leurs développements, d’orienter leur démarche d’innovation, voire de se positionner sur de nouveaux marchés, en France et à l’étranger. Ce qui ne sera pas sans conséquence pour la filière amont, dont l'agriculture...
Le réseau du Pôle réunit des compétences de renommée mondiale autour du
concept de l’alimentation durable au service du bien-être des
consommateurs : la préservation de l’environnement, la préservation du
capital santé, et le plaisir gustatif. Par la structuration et le
renforcement des forces scientifiques, le Pôle permet à ses adhérents de
répondre aux demandes croissantes des consommateurs en matière de
bien-être par l’alimentation.
www.vitagora.com
Comment l’alimentation va-t-elle évoluer au cours des prochaines années ? Quelles seront les priorités des mangeurs en 2020 ? Quel sera la place du plaisir dans un environnement où la santé jouera un rôle déterminant et où les technologies seront banalisées ? Telles sont quelques-unes de ces questions auxquelles cette étude apporte un certain nombre de réponses essentielles sous la forme de quinze tendances qui ont été identifiées. Si certaines d’entre elles se retrouvent dans les cinq pays retenus pour ce travail (Allemagne, Etats-Unis, France, Japon, Russie), d’autres commencent tout juste à émerger sur certains marchés. Cela dit, toutes ces tendances seront présentes en 2020 et représentent autant d’attentes auxquelles les acteurs de la filière alimentation devront alors répondre.
Deux de ces quinze tendances font l’unanimité : la volonté des consommateurs de s’assurer au maximum de l’innocuité et de la qualité de ce qu’ils mangent, et le plaisir de découvrir de nouveaux horizons en matière alimentaire. La première évoque évidemment les circuits courts, l’appétence pour les cultures locales, le goût pour l’authentique et le naturel, ce besoin de proximité nécessaire à une meilleure maîtrise de son alimentation. Une sorte de retour aux racines, avec une priorité au local qui va s’accroître au cours des prochaines années. La seconde de ces tendances est celle de l’alimentation sans complexe. Ainsi, si la santé sera de plus en plus valorisée dans l’alimentation des consommateurs, il n’est néanmoins pas question pour ces derniers de renoncer au plaisir, bien au contraire, d’autant plus qu’ils considèrent ce plaisir comme une sorte de terra incognita dont ils ont l’opportunité d’explorer des territoires nouveaux et d’y appréhender des combinaisons nouvelles et originales.
Chacun des cinq pays cibles de cette étude est symbolisé par une tendance spécifique plus locale. Aux Etats-Unis, c’est l’alimentation dite « connectée », c’est-à-dire associée au numérique, alors qu’en Allemagne, on observe une fascination montante pour le cru. Les Japonais, eux, recherchent davantage des aliments de type « cosmeto-food » qui leur feront du bien à l’intérieur et les rendront plus beaux.
Quant aux Français, au regard des résultats de cette étude, il semble qu’ils soient les plus conservateurs, le mangeur français faisant de la résistance et allant jusqu’à bouder notamment l’alimentation connectée, la tendance pour le « cru » et la cosmeto-food.
Des résultats d’autant plus intéressants pour les adhérents du pôle de compétitivité Vitagora qu’ils vont pouvoir disposer de la totalité des conclusions de cette étude. Des résultats essentiels dans un secteur comme l’agroalimentaire où le renouvellement (turn-over) de certaines familles de produits est très élevé. Des résultats grâce auxquels ils vont avoir l’opportunité d’anticiper leurs développements, d’orienter leur démarche d’innovation, voire de se positionner sur de nouveaux marchés, en France et à l’étranger. Ce qui ne sera pas sans conséquence pour la filière amont, dont l'agriculture...
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