Maïs en dérobé
Quelle date limite pour le semis ?
Les conditions de sècheresse actuelles font craindre dans de nombreux élevages des déficits fourragers. La question de semer des cultures dérobées derrière céréales se pose. Certains éleveurs pourraient décider de semer du maïs en vue de l’ensiler à l’automne. Quels sont les points à prendre en compte pour décider de l’opportunité ou pas d’un semis de maïs ? Réponse d'Arvalis.
Si la pluie revient (au moins 20 mm), ou si l’irrigation est possible, on peut envisager de semer du maïs derrière une céréale ou derrière une autre culture récoltée précocement. Dans ce cas les recommandations sont les suivantes :
• semer juste après récolte, car il peut rester un peu de fraîcheur dans les premiers cm du sol, surtout en sol limono-argileux, en veillant à semer à une profondeur de 5-6 cm ;
• attention aux risques de phytotoxicité, notamment avec les sulfonylurées appliquées au printemps sur les céréales : dans ce cas, privilégier le labour avant l’implantation. Dans les autres cas, l’implantation sans labour est préférable pour conserver une certaine humidité du sol ;
• la culture dérobée va s’alimenter principalement sur le reliquat d’azote après récolte de la céréale et sur la minéralisation estivale, il est néanmoins recommandé d’envisager une fertilisation starter (100 kg de 18-46 par exemple) ;
• après orge, il est probable que les repousses soient nombreuses dans le maïs. Elles peuvent être gérées en un seul passage grâce à un désherbage de post précoce avec une sulfonylurée type nicosulfuron par exemple. Les dicots seront gérées à vue en association.
Quelles précocités choisir ? Quelles dates de semis espérer ?
Les cartes ci-jointes indiquent les dates de semis limites pour récolter un maïs fourrage à 28 % de MS plante entière courant octobre, par zone climatique. Les dates limites de récolte sont à considérer essentiellement au regard des risques de premières gelées qui imposent une récolte fourrage immédiate. La date du 15 octobre est bien sûr plus sécurisante selon les régions que celles du 20, voire du 31 octobre. Ces simulations ont été réalisées à partir des analyses fréquentielles des données climatiques de Météo France, sur un scénario pessimiste année froide (décile 2).
• semer juste après récolte, car il peut rester un peu de fraîcheur dans les premiers cm du sol, surtout en sol limono-argileux, en veillant à semer à une profondeur de 5-6 cm ;
• attention aux risques de phytotoxicité, notamment avec les sulfonylurées appliquées au printemps sur les céréales : dans ce cas, privilégier le labour avant l’implantation. Dans les autres cas, l’implantation sans labour est préférable pour conserver une certaine humidité du sol ;
• la culture dérobée va s’alimenter principalement sur le reliquat d’azote après récolte de la céréale et sur la minéralisation estivale, il est néanmoins recommandé d’envisager une fertilisation starter (100 kg de 18-46 par exemple) ;
• après orge, il est probable que les repousses soient nombreuses dans le maïs. Elles peuvent être gérées en un seul passage grâce à un désherbage de post précoce avec une sulfonylurée type nicosulfuron par exemple. Les dicots seront gérées à vue en association.
Quelles précocités choisir ? Quelles dates de semis espérer ?
Les cartes ci-jointes indiquent les dates de semis limites pour récolter un maïs fourrage à 28 % de MS plante entière courant octobre, par zone climatique. Les dates limites de récolte sont à considérer essentiellement au regard des risques de premières gelées qui imposent une récolte fourrage immédiate. La date du 15 octobre est bien sûr plus sécurisante selon les régions que celles du 20, voire du 31 octobre. Ces simulations ont été réalisées à partir des analyses fréquentielles des données climatiques de Météo France, sur un scénario pessimiste année froide (décile 2).
