Fête de l’Agriculture
Qui sème le vent récolte le succès !
Les 13 et 14 août, la fête de l’agriculture organisée par les Jeunes agriculteurs d’Autun-Lucenay a drainé plus de 8.000 visiteurs sous un soleil radieux. Les paysans de l’Autunois voulaient semer le vent…, ils ont récolté un énorme succès !
L’édition 2016 de la fête de l’agriculture des jeunes agriculteurs restera dans les mémoires. Avec au moins 8.000 visiteurs sur deux jours, cette version autunoise de la fête des JA se retrouve dans le trio de tête des meilleures éditions avec Châtenoy-le-Royal (2013) et La Guiche (2014). Il faut dire que tous les ingrédients du succès étaient là : soleil omniprésent en cette veille de 15 août ; un site accessible et adéquat à deux pas de la ville ; une organisation sans faille ; un programme d’animations bien rythmé et pour tous les goûts et un public familial nombreux et enthousiaste.
Au-delà de la météo et d’une population locale et touristique réceptive, la réussite tient avant tout à la mobilisation des jeunes des cantons d’Autun et Lucenay. Très investis dans cette fête, ils ont fait montre d’une dévotion hors du commun, préparant avec soin l’évènement depuis l’hiver dernier. Des jeunes qui n’ont compté ni leurs heures ni leur peine, soutenus par leur compagnes, parents ou associés. En repensant à tous ces sacrifices et au vu du résultat, l’équipe de Guillaume Lavesvre avait bien du mal à cacher une émotion teintée de fierté. Comme le prônait leur slogan, ils voulaient « semer le vent »… Et bien les jeunes du CCJA d’Autun-Lucenay ont finalement réussi à « déplacer une montagne » en drainant à eux des foules inespérées, et cela grâce à une incroyable « unité » ! Une mobilisation collective dont les responsables du CCJA autunois-morvandiau étaient particulièrement fiers.
Deux jours non stop !
Réussie, cette fête de l’agriculture l’était à bien des égards. A commencer par le concours de chevaux de trait du samedi qui réunissait 72 chevaux auxois et comtois pour la finale départementale. Un spectacle en soi qui a attiré de nombreux badauds et autres passionnés de chevaux, le tout dans une ambiance très bon enfant. La soirée musicale et dansante du samedi fut un autre succès, et ce tard dans la nuit… Dimanche, le traditionnel concours départemental de labour comptait le double de concurrents qu’en 2015 et le concours qualificatif de chiens de troupeau se poursuivait non stop… Sans oublier le turbulent mais fascinant moiss'batt cross désormais bien ancré dans la fête des JA 71, auquel se joignaient de temps à autre des démonstrations de buggys… A l’autre bout de la parcelle, les passionnés de loisirs aériens faisaient des démonstrations d’aéromodélisme et d’avion et proposaient des baptêmes de l’air… Dans ce foisonnement d’animations, les enfants ne savaient plus où donner de la tête, tant ils étaient tentés par les balades à poney, la miniferme, les jeux divers, les vieilles mécaniques, etc… Et les moins jeunes ont également fait de longues haltes dans les buvettes, lesquelles ont été littéralement assaillies durant ces deux jours caniculaires.
Les citadins avec nous !
A l’heure de la remise des prix officielle, le nouveau président national des jeunes agriculteurs Jérémy Decerle se voulait positif en saluant « la mobilisation du CCJA d’Autun-Lucenay qui a permis de faire la démonstration du dynamisme du territoire auprès du public. Car la voix des agriculteurs, il faut plus que jamais que la population et les consommateurs l’entendent », expliquait-il. « Dans cette période pénible, le monde agricole a vraiment besoin que le grand public soit derrière lui ». En effet, alors que « la Pac de 92 a déconnecté l’acte de production du consommateur, il est temps de recréer un contrat avec les citadins », estimait le représentant de la FDSEA Joël Maltaverne, lequel évoquait le travail mené en ce sens au sein du GIEE de l’Autunois. Un rapprochement entre producteurs et consommateurs que le maire d’Autun et président de la communauté de communes Rémy Rebeyrotte promeut activement sur son territoire du Grand Autunois Morvan avec ce slogan explicite « Ville ou campagne ? Les deux c’est mieux ! ». Une volonté qui se décline, par exemple, à travers l’engagement fort pour l’abattoir local ou encore les filières courtes, etc… Représentant le conseil départemental, Frédéric Brochot témoignait, pour sa part, de l’engagement du département aux côtés des jeunes agriculteurs pour cette fête, notamment en matière de communication.
Un malaise…
Au-delà de la météo et d’une population locale et touristique réceptive, la réussite tient avant tout à la mobilisation des jeunes des cantons d’Autun et Lucenay. Très investis dans cette fête, ils ont fait montre d’une dévotion hors du commun, préparant avec soin l’évènement depuis l’hiver dernier. Des jeunes qui n’ont compté ni leurs heures ni leur peine, soutenus par leur compagnes, parents ou associés. En repensant à tous ces sacrifices et au vu du résultat, l’équipe de Guillaume Lavesvre avait bien du mal à cacher une émotion teintée de fierté. Comme le prônait leur slogan, ils voulaient « semer le vent »… Et bien les jeunes du CCJA d’Autun-Lucenay ont finalement réussi à « déplacer une montagne » en drainant à eux des foules inespérées, et cela grâce à une incroyable « unité » ! Une mobilisation collective dont les responsables du CCJA autunois-morvandiau étaient particulièrement fiers.
Deux jours non stop !
Réussie, cette fête de l’agriculture l’était à bien des égards. A commencer par le concours de chevaux de trait du samedi qui réunissait 72 chevaux auxois et comtois pour la finale départementale. Un spectacle en soi qui a attiré de nombreux badauds et autres passionnés de chevaux, le tout dans une ambiance très bon enfant. La soirée musicale et dansante du samedi fut un autre succès, et ce tard dans la nuit… Dimanche, le traditionnel concours départemental de labour comptait le double de concurrents qu’en 2015 et le concours qualificatif de chiens de troupeau se poursuivait non stop… Sans oublier le turbulent mais fascinant moiss'batt cross désormais bien ancré dans la fête des JA 71, auquel se joignaient de temps à autre des démonstrations de buggys… A l’autre bout de la parcelle, les passionnés de loisirs aériens faisaient des démonstrations d’aéromodélisme et d’avion et proposaient des baptêmes de l’air… Dans ce foisonnement d’animations, les enfants ne savaient plus où donner de la tête, tant ils étaient tentés par les balades à poney, la miniferme, les jeux divers, les vieilles mécaniques, etc… Et les moins jeunes ont également fait de longues haltes dans les buvettes, lesquelles ont été littéralement assaillies durant ces deux jours caniculaires.
Les citadins avec nous !
A l’heure de la remise des prix officielle, le nouveau président national des jeunes agriculteurs Jérémy Decerle se voulait positif en saluant « la mobilisation du CCJA d’Autun-Lucenay qui a permis de faire la démonstration du dynamisme du territoire auprès du public. Car la voix des agriculteurs, il faut plus que jamais que la population et les consommateurs l’entendent », expliquait-il. « Dans cette période pénible, le monde agricole a vraiment besoin que le grand public soit derrière lui ». En effet, alors que « la Pac de 92 a déconnecté l’acte de production du consommateur, il est temps de recréer un contrat avec les citadins », estimait le représentant de la FDSEA Joël Maltaverne, lequel évoquait le travail mené en ce sens au sein du GIEE de l’Autunois. Un rapprochement entre producteurs et consommateurs que le maire d’Autun et président de la communauté de communes Rémy Rebeyrotte promeut activement sur son territoire du Grand Autunois Morvan avec ce slogan explicite « Ville ou campagne ? Les deux c’est mieux ! ». Une volonté qui se décline, par exemple, à travers l’engagement fort pour l’abattoir local ou encore les filières courtes, etc… Représentant le conseil départemental, Frédéric Brochot témoignait, pour sa part, de l’engagement du département aux côtés des jeunes agriculteurs pour cette fête, notamment en matière de communication.
Un malaise…
En dépit de ces propos volontairement enthousiastes, le président de JA 71 Damien Lemière ne manqua pas de rappeler le malaise de la profession face à des attaques récurrentes qui blessent nombre de paysans dans leur fierté. Le président des jeunes encourageait ainsi les élus et les collectivités « à soutenir davantage la profession en cessant de donner la parole à outrance à des minorités non représentatives ». Une pique pour dénoncer un manque de courage qui conduit parfois à être complices de l’obscurantisme contre la raison.
En interpelant ainsi l’auditoire, le président départemental se chargeait aussi d’alerter sur la gravité de la situation de l’agriculture, toutes productions confondues, laquelle nécessite vraiment un électrochoc à tous les étages de la société.
