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Syndicat de la dinde de Bresse

Rapprochement avec le CIVB

Traversant une situation de plus en plus compliquée au fil des années, le Syndicat de défense et de promotion de la dinde de Bresse a choisi de se rapprocher du CIVB en signant une convention permettant aux deux structures d’unir leurs forces et d’envisager l’avenir avec un peu plus de sérénité. Retour.
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Président depuis deux ans du Syndicat de défense et de promotion de la dinde de Bresse, Richard Labalme a fait le choix - avec son équipe - de se rapprocher du CIVB. Plus qu’un souhait, c’était quasiment devenu une obligation. « Nous ne sommes plus qu’une vingtaine de producteurs et le nombre de dindes ne cesse de diminuer. Il est aujourd’hui d’environ 20.000. Le coût de la certification, qui atteint 4.000 à 5.000 €, est devenu pour nous prohibitif. Nous n’y arrivons plus et n’avons plus de marge de manœuvre. A titre d’exemple, la cotisation atteint 1 € pour une dinde de Bresse et 0,22 € pour une volaille de Bresse. »
Dans un premier temps, le CIVB et le Syndicat de défense et de promotion de la dinde de Bresse ont signé une convention avant une éventuelle fusion, laquelle doit être validée par le ministère de l’Agriculture. Cette fusion ne pourrait donc se concrétiser que dans un futur lointain. En attendant, cette convention doit permettre de transférer aux CIVB les traditionnelles missions du syndicat que sont plus particulièrement la gestion, la défense et la promotion.
« L’entité syndicat continuera à exister. J’espère que cette convention nous permettra de retrouver environ 2.000 volailles de plus. L’objectif est de garder une production qui ne soit pas complètement anonyme. Depuis le mois de septembre, le CIVB assume nos traditionnelles missions ».
Au-delà du changement de localisation du siège social qui va s’installer à Branges, ce rapprochement aura des intérêts multiples. A l’image, entre autres choses, du prix des étiquettes qui pourra désormais être négocié à la baisse. Par ailleurs, les deux structures ont fait le choix de l’harmonisation sur un certain nombre de domaines tels que les macarons, les bagues, les cotisations… « Cela doit aussi aider à faire parler du produit. Mais également permettre des économies d’échelle ».
Du côté du CIVB, le vice-président, Pierre Bernard, souligne que « ces deux AOC de la volaille sont très proches, très semblables. Cela m’a toujours paru incongru de ne pas être ensemble. Ce rapprochement avec le syndicat ne va pas forcément simplifier les choses pour nous dans un premier temps. Mais dans un second temps, cela doit nous amener à réaliser une harmonisation sur plusieurs points et donc à faire des économies d’échelle ».

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