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Lauprêtre constructeur

Réduire ses coûts/ha

Le constructeur Lauprêtre s’apprête à présenter ses nouvelles fabrications (outillage et pulvé) et sa nouvelle gamme de tracteurs (K1 et K2). Après les vendanges et en avant-première du Sitevi 2011 ces fabrications seront détaillées de manière à répondre aux besoins des viticulteurs locaux intéressés par la compétitivité économique en terme de coûts de production à la vigne.
Par Publié par Cédric Michelin
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Constructeur bourguignon innovant, Lauprêtre constructeur axe sa politique de développement sur la compétitivité des exploitations viticoles. Pour cela, l’entreprise basée à Igé présentera très prochainement sa nouvelle gamme d’outillage (tondeuses, broyeurs, tarières), ses nouveaux pulvérisateurs et ses nouveaux tracteurs (compacts et ultralégers), tous étudiés dans l’optique de réduire les coûts à la vigne.

De l’outillage moins gourmand et respectueux de la vigne et de l’environnement


Adaptable à tous types de tracteurs, l’outillage Lauprêtre est pensé pour ne pas être « gourmand » en hydraulique. Ces tondeuses, broyeurs et tarières ne nécessitent donc pas de forts débits hydrauliques et ont été revus en terme de conception, explique Sébastien Lauprêtre. « Ils sont équipés de moteurs hydrauliques permettant de conserver les vitesses de rotation logique de travail, consommant au final 15% moins d’huile par exemple pour nos broyeurs. De plus, la gamme outillage en générale a bénéficié d’optimisation produit fort de l’expérience terrain », précise le responsable du bureau d’étude. Résultat, ces matériels peuvent s’utiliser sur des tracteurs dont le coût d’achat, le coût de revient et le coût d’utilisation sont moins élevés. Cette gamme pour vigne étroite sera totalement prête et présentée « sous toutes ses coutures » au prochain Sitevi, du 29 novembre au 1er décembre à Montpellier, permettant de satisfaire le marché national et le marché export.

Traiter 7 rangs avec 67 ch


L’occasion également de dévoiler les innovations apportées aux pulvérisateurs à jets portés, permettant aujourd’hui de travailler très facilement des vignes de différentes largeurs. Ces appareils de traitement peuvent –grâce à une adaptation rapide– pulvériser en couverture ou en face par face lorsqu’ils sont équipés de descentes rigides ou souples. Là aussi, Lauprêtre a mis l’accent sur leur consommation en terme de puissance. « Les AIR BIO (5 rangs) et les AIR BIO Power (7 rangs) peuvent se monter sur tous les tracteurs. Ils nécessitent seulement 15 à 19 chevaux pour des largeurs de vigne allant de 0,90 à 1,60 mètre ».
Après trois années dont deux de tests avec la Chambre d’agriculture de Côte d’Or pour valider le matériel « par le terrain», les essais de pulvérisation démontrent une « très bonne » micronisation des impacts des gouttelettes sur papiers hydrosensibles, « équivalente à la qualité réalisée par traitements pneumatiques ». Ces pulvés peuvent désormais se monter sur des tracteurs de faible puissance. « Par exemple, on peut traiter 7 rangs avec une AIR BIO Power montés sur un R1 Power de 67 ch, réduisant ainsi les coûts d’achat et de production, alors qu’avant il fallait un tracteur d’une puissance d’au moins 110-130 chevaux », compare Sébastien Lauprêtre. A chiffrer pour l’instant, les économies potentielles sont « de l’ordre de 25 à 50 % sur la consommation » en gasoil. un R1 Power consommant 4 à 5 litres par hectare et pouvant entretenir de 40 à 50 ha de vignes.

La nouvelle gamme 4 roues voies variables légers


Enfin, du côté des compacts, situés entre le porteur et l’ultraléger, la gamme LKH se confirme avec deux modèles, les K1 et K2. Le K1 lui destiné à tous les travaux d’entretien, tandis que le K2 peut en plus servir de machine à vendanger « alors qu’il est léger ». Tous deux sont équipés de moteur Kubota économiques, consommant de l’ordre de 6-7 L/ha. « Cela révolutionne complètement la machine », se réjouit Sébastien Lauprêtre. Avant de poursuivre : « nous avons à l’heure actuelle sur K1 et K2 une transmission avec un très bon rendement et un fort couple et également l’avantage de travailler à bas régime ».
Les ultralégers supportent également tous ces outillages pour faire les travaux de printemps-été-hiver (hormis vendanges).
Toutes ces nouvelles constructions seront exposées dans les salons de fin d’année et lors des démonstrations terrains.