SNIV-SNCP
Réforme ou qualité
Au cours de l’assemblée générale du Sniv-SCNP (entreprises françaises
des viandes) qui se tenait à Paris le 2 octobre, la nécessité de rendre
des productions de qualité plus accessibles a été considérée urgente.
des viandes) qui se tenait à Paris le 2 octobre, la nécessité de rendre
des productions de qualité plus accessibles a été considérée urgente.
« Le modèle de production dans lequel s’est engagée la filière française n’est pas adapté », a déclaré Yves-Marie Le Bourdonnec, artisan boucher à Asnières, invité à l’assemblée générale du SNIV-SNCP (entreprises françaises des viandes) le 2 octobre à Paris. « Nous, les bouchers, nous sommes une niche et offrons de la viande de qualité. C’est notre travail et nous savons le faire. Mais ça reste un marché de niche : nous représentons 15% du marché », poursuit-il. L’artisan pose alors une question de fond : « et les 85% restants ? Que fait-on ? On leur propose de la réforme ? ». Car, selon lui, il est possible de proposer de la viande de qualité, même à un coût accessible. Mais cela passe par la structuration de nouvelles filières de viande. « Remettons les vaches à l’herbe », poursuit-il.
Pour Jean-Paul Bigard, le discours est différent. « Ce serait économiquement très risqué de retrancher une filière dans un seul de ces segments, de ne conserver que le haut de gamme et de donner, de fait, le marché de grande consommation à nos concurrents européens ».
Quoi qu’il en soit, les deux parties sont unanimes : il n’y a pas de conflit entre les industriels et les artisans. « Nous sommes complémentaires », précisent-ils. « mais pour le moment, nous sommes incapables de répondre à la demande des consommateurs », soutient Yves-Marie Le Bourdonnec. Et en outre, « notre déficit du commerce extérieur en produits à haute valeur ajoutée a été multiplié par 3,5 en viande bovine », soutient Jean-Paul Bigard. C’est dans ce contexte que le SNIV-SNCP rappelle que « les filières viandes françaises sont en grand danger » et montre du doigt en particulier le risque que représente la filière végétale sur la rentabilité et la pérennité des productions animales.
Pour Jean-Paul Bigard, le discours est différent. « Ce serait économiquement très risqué de retrancher une filière dans un seul de ces segments, de ne conserver que le haut de gamme et de donner, de fait, le marché de grande consommation à nos concurrents européens ».
Quoi qu’il en soit, les deux parties sont unanimes : il n’y a pas de conflit entre les industriels et les artisans. « Nous sommes complémentaires », précisent-ils. « mais pour le moment, nous sommes incapables de répondre à la demande des consommateurs », soutient Yves-Marie Le Bourdonnec. Et en outre, « notre déficit du commerce extérieur en produits à haute valeur ajoutée a été multiplié par 3,5 en viande bovine », soutient Jean-Paul Bigard. C’est dans ce contexte que le SNIV-SNCP rappelle que « les filières viandes françaises sont en grand danger » et montre du doigt en particulier le risque que représente la filière végétale sur la rentabilité et la pérennité des productions animales.
