Pratiques vétérinaires
Régulation des antibiotiques
Les pratiques vétérinaires sont actuellement discutées dans le cadre de
la loi d’Avenir. Le syndicat national des vétérinaires d’exercice
libéral (SNVEL) et la FNSEA sont mobilisés sur le sujet.
la loi d’Avenir. Le syndicat national des vétérinaires d’exercice
libéral (SNVEL) et la FNSEA sont mobilisés sur le sujet.
“ Le vétérinaire est à la fois médecin de ville, urgentiste et médecin hospitalier ”, explique Pierre Buisson, le président du syndicat national des vétérinaires d’exercice libéral (SNVEL). En outre, le vétérinaire vend lui-même les médicaments qu’il prescrit, ce qui n’est pas le cas dans la médecine humaine. “ Il faut éviter toute comparaison entre la santé animale et humaine ”, poursuit Pierre Buisson. Pascal Ferey, le vice-président de la FNSEA, rappelle que la qualité des animaux français repose sur la relation entre le vétérinaire et l’éleveur.
L’objectif de la loi d’Avenir est de prévenir la consommation excessive des antibiotiques et de renforcer la sécurité sanitaire du médicament vétérinaire. Pour se faire, il est prévu d’encadrer les pratiques commerciales (remises, rabais, ristournes interdites dans les contrats de vente des antibiotiques…) et de limiter la prescription des antibiotiques d’importance critique.
Les antibiotiques critiques sont les céphalosporines de 3ème et 4ème génération et les fluoroquinolone qui sont aussi utilisés pour les maladies infectieuses humaines.
Le ministère souhaite également un meilleur suivi de l’usage des antibiotiques. La déclaration des antibiotiques sera obligatoire pour l’ensemble des acteurs et prescrits à l’exception des éleveurs et des particuliers. La loi d’Avenir prévoit aussi de renforcer le dispositif de sécurité sanitaire des médicaments vétérinaires en reprenant dans la loi un certain nombre de dispositifs applicables aux médicaments humains. A savoir : interdire toute forme d’avantages, définir les règles de transparence avec les laboratoires pharmaceutiques et encadrer les compétences et l’activité des secteurs médicaux. Les deux organisations, vétérinaires (SVEL) et agricoles (FNSEA) s’accordent sur le fait que la loi d’Avenir ne propose pas assez de surveillance sanitaire. “ Les deux organisations travaillent depuis les Etats généraux du sanitaire sur la prise d’engagements communs afin de réduire les risques de crises sanitaires en France, risques que ne doivent pas négliger les décideurs publics ”, indiquent des deux organisations. D’autre part, les vétérinaires dénoncent le trop fort encadrement des pratiques qu’on veut leur imposer.
L’objectif de la loi d’Avenir est de prévenir la consommation excessive des antibiotiques et de renforcer la sécurité sanitaire du médicament vétérinaire. Pour se faire, il est prévu d’encadrer les pratiques commerciales (remises, rabais, ristournes interdites dans les contrats de vente des antibiotiques…) et de limiter la prescription des antibiotiques d’importance critique.
Les antibiotiques critiques sont les céphalosporines de 3ème et 4ème génération et les fluoroquinolone qui sont aussi utilisés pour les maladies infectieuses humaines.
Le ministère souhaite également un meilleur suivi de l’usage des antibiotiques. La déclaration des antibiotiques sera obligatoire pour l’ensemble des acteurs et prescrits à l’exception des éleveurs et des particuliers. La loi d’Avenir prévoit aussi de renforcer le dispositif de sécurité sanitaire des médicaments vétérinaires en reprenant dans la loi un certain nombre de dispositifs applicables aux médicaments humains. A savoir : interdire toute forme d’avantages, définir les règles de transparence avec les laboratoires pharmaceutiques et encadrer les compétences et l’activité des secteurs médicaux. Les deux organisations, vétérinaires (SVEL) et agricoles (FNSEA) s’accordent sur le fait que la loi d’Avenir ne propose pas assez de surveillance sanitaire. “ Les deux organisations travaillent depuis les Etats généraux du sanitaire sur la prise d’engagements communs afin de réduire les risques de crises sanitaires en France, risques que ne doivent pas négliger les décideurs publics ”, indiquent des deux organisations. D’autre part, les vétérinaires dénoncent le trop fort encadrement des pratiques qu’on veut leur imposer.