50e concours du mouton charollais
Relancé pour cinquante ans !
Personne ne manquait à l’appel vendredi dernier à Palinges. Dans le
cadre sublime du château de Digoine se tenait en effet le cinquantième
concours national du mouton charollais. Cette race ovine était rejointe
par ses consœurs : bovins et volailles. Un week-end réussi
qui se conjugue parfaitement avec le sentiment de la "relance" au sein de la filière.
cadre sublime du château de Digoine se tenait en effet le cinquantième
concours national du mouton charollais. Cette race ovine était rejointe
par ses consœurs : bovins et volailles. Un week-end réussi
qui se conjugue parfaitement avec le sentiment de la "relance" au sein de la filière.
« La longueur des discours est une forme de reconnaissance », plaisantait Jacques Rebillard, avant d’assurer le soutien du conseil régional de Bourgogne. En effet, du national au communal en passant par le département, tous les élus en effet étaient venus célébrer le cinquantième concours national du mouton charollais. Les discours s’enchainaient avec les compliments. Parmi tous, le sénateur, Jean-Paul Emorine - qui figure parmi les vingt-quatre premiers éleveurs initiateurs de la race – rendait un vibrant hommage à François de Launay pour « sa détermination énorme ». C’est en effet lui qui a donné « l’impulsion » nécessaire à la création de cette race désormais reconnue internationalement. Et les éleveurs anglais, irlandais, hollandais, belge, suisse… ne s’y sont pas trompés et étaient tous présents en ce vendredi 3 août. Une génétique de valeurs qui s’exporte aujourd’hui jusqu’en Chine, Hongrie… Le plus titré des moutonniers, Jean Bernigaud, était d’ailleurs là pour constater la « pleine maturité » du concours – commercialement parlant notamment -, comme le décrivait Annie Pallot, maire de Palinges.
De rustique à la génomique
Malgré sa modestie, François de Launay n’avait en rien « perdu l’habitude » de s’adresser au public. Il saluait tout d’abord le travail du technicien à la chambre d’agriculture de l’époque, Monsieur Pélot. Il rappelait surtout que « quand les éleveurs s’entendent, par leurs dynamismes, ils arrivent à faire des choses merveilleuses. Cette race, c’est avant tout le travail des éleveurs », reconnaissait-il humblement. Son ancienne directrice à l’Upra, Marie-Hélène de Villard, était visiblement émue de revoir tant de visages d’éleveurs « appréciés » et ne pouvait que constater le chemin parcouru depuis la reconnaissance survenue en 1974 « après des mois de tergiversations ». Tous espéraient voir continuer la progression. Pour probablement son dernier concours en tant que président actuel, Hubert Burtin se projetait et évoquait les « nouvelles technologies » à venir : telle la génomique qui permettra de « faire des choix encore plus fins » en matière de sélection. Les moutons charollais sont relancés pour à nouveau cinquante ans...
Palmarès du 50e concours national :
- Championnat agneau : Gaec Berland ;
- Championnat femelles : Gaec Berland ;
- Championnat Mâles : Christine Delmez (36) ;
- Meilleur agneau : Gaec Berland ;
- Meilleur agneau de Station : Burtin Hubert (71) ;
- Prix de famille : Gaec Marion (58) ;
- Prix d'ensemble :
1) Gaec Berland ;
2) Chaponneau Pascal ;
3) Gaec de Champagny ;
4) Sébastien Jeannin ;
5) Hervé Garnier ;
6) Fabien Tissier.
De rustique à la génomique
Malgré sa modestie, François de Launay n’avait en rien « perdu l’habitude » de s’adresser au public. Il saluait tout d’abord le travail du technicien à la chambre d’agriculture de l’époque, Monsieur Pélot. Il rappelait surtout que « quand les éleveurs s’entendent, par leurs dynamismes, ils arrivent à faire des choses merveilleuses. Cette race, c’est avant tout le travail des éleveurs », reconnaissait-il humblement. Son ancienne directrice à l’Upra, Marie-Hélène de Villard, était visiblement émue de revoir tant de visages d’éleveurs « appréciés » et ne pouvait que constater le chemin parcouru depuis la reconnaissance survenue en 1974 « après des mois de tergiversations ». Tous espéraient voir continuer la progression. Pour probablement son dernier concours en tant que président actuel, Hubert Burtin se projetait et évoquait les « nouvelles technologies » à venir : telle la génomique qui permettra de « faire des choix encore plus fins » en matière de sélection. Les moutons charollais sont relancés pour à nouveau cinquante ans...
Palmarès du 50e concours national :
- Championnat agneau : Gaec Berland ;
- Championnat femelles : Gaec Berland ;
- Championnat Mâles : Christine Delmez (36) ;
- Meilleur agneau : Gaec Berland ;
- Meilleur agneau de Station : Burtin Hubert (71) ;
- Prix de famille : Gaec Marion (58) ;
- Prix d'ensemble :
1) Gaec Berland ;
2) Chaponneau Pascal ;
3) Gaec de Champagny ;
4) Sébastien Jeannin ;
5) Hervé Garnier ;
6) Fabien Tissier.