Rencontre avec Jean-Philippe Lachaize, nouveau directeur de l'Eplefpa Mâcon-Davayé
Arrivé de l’EPL La Barotte à Châtillon-sur-Seine (Côte-d’Or), Jean-Philippe Lachaize est visiblement heureux d’avoir été nommé à la tête de l’EPLEFPA de Mâcon-Davayé, structure qui regroupe le lycée, l’exploitation caprine, le domaine viticole et le CFPPA.

Originaire de Roanne, Jean-Philippe Lachaize a effectué toute sa carrière dans l’enseignement agricole. Après Belleville (Rhône), Montbrison (Loire), Auxerre (Yonne) et Bourg-en-Bresse (Ain), son « objectif » était - à 42 ans - de revenir dans un lycée viticole. Souhait exhaucé en cette rentrée alors qu'il a rejoint l'équipe de Mâcon-Davayé. Et cela dans de parfaites conditions. « Les comptes sont sains. Les équipes sont très performantes. Tout tourne sur les exploitations. L’environnement et le paysage sont beaux. J’habite même Rue du Paradis ! », sourit-il. Un signe qui ne trompe pas.
S’il a un outil performant à sa disposition, le nouveau directeur ne compte pas pour autant se tourner les pouces. « Mon idée est d’être le moins possible dans mon bureau » pour mieux « être sur le terrain », au contact des élèves, des équipes pédagogiques et des professionnels. « Nous avons un rôle d’animateur du territoire et nous sommes un maillon de la profession », rappelle-t-il. Il a déjà effectué une série de rencontres avec des vignerons, différentes organisations professionnelles et locales. Une façon d’aller dans le sens de son triptyque caractérisant l’enseignement agricole : « éducation, formation, professionnalisation ».
D’« excellents » résultats
Une formule qui fonctionne au vu des « excellents résultats aux examens » quelle que soit la filière. La particularité du lycée de Mâcon-Davayé est de proposer de large possibilité d’orientation, tant vers des filières générales que professionnelles, viticulture, œnologie et commerce des vins faisant sa renommée.
Professeurs et élèves sont « très impliqués » dans nombre de projets que ce soit des manifestations propres ou existantes à l’extérieur. Et la liste est longue à commencer par les projets socioculturels, en prolongement des manifestations à caractère professionnel. Du côté du Domaine, on y trouve les caves ouvertes (qui auront lieu cette année les 25 et 26 novembre), l’Hexagone des vins (les 3 et 4 décembre), la Distinction des crus Saint-Véran et Viré-Clessé (en avril 2018) ou encore la Transhubique, laquelle se déroulera le 29 octobre et sera l'occasion de la transhumance des chèvres. A l’extérieur, les élèves serviront au concours des vins de la Saint-Vincent ou des Grands vins de France par exemples.
Surtout, l'année 2018 sera marquée par un projet d’ampleur national avec la participation du lycée tout entier à la grande Saint-Vincent tournante de Bourgogne qui se déroulera à Prissé les 27 et 28 janvier pour y célébrer en grandes pompes l’appellation Saint-Véran...
En avance sur l’agro-écologie
Le Saint-Véran est en effet l’appellation phare du Domaine des Poncétys. Jean-Philippe Lachaize ne cache pas qu’il a « de l’ambition pour rénover le cuvage et le bâtiment » du Domaine. Pour cela, il se mettra en « lien étroit » avec le Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté. Il n’y a pas de raison que le Mâconnais ne profite pas d’une telle restructuration à l’avenir.
Par contre, pas question d’avoir un quelconque sentiment d’infériorité par rapport aux prestigieux établissements ou appellations de Côte-d’Or. « Notre différence, c’est le bio, nous en sommes fiers », martèle-t-il. Depuis 2004, le vignoble s’est progressivement converti. Bien avant donc l’inscription de l’agro-écologie dans les programmes scolaires.
« L’idée est de valoriser cette identité, sans jamais être militant. Nous enseignons tous les modes de conduites de la vigne comme le veulent les programmes. Mais nous sommes reconnus pour nos vins et fromages de qualité, régulièrement primés », félicite-t-il ainsi le responsable de l’exploitation, Sylvain Paturaux, ainsi que le chef de cave, Frédéric Servais. Un projet de replantation de pieds est également dans les tuyaux pour permettre d’exprimer le plein potentiel des surfaces (14 ha) côté rendement. Un peu à l’image de ce que cherche à faire les équipes pédagogiques avec les élèves : tirer le meilleur d’eux ! Avec 225 élèves, 50.000 heures stagiaires et 85 membres du personnel, Davayé le fait tout en restant un établissement à taille humaine.
Rencontre avec Jean-Philippe Lachaize, nouveau directeur de l'Eplefpa Mâcon-Davayé

Originaire de Roanne, Jean-Philippe Lachaize a effectué toute sa carrière dans l’enseignement agricole. Après Belleville (Rhône), Montbrison (Loire), Auxerre (Yonne) et Bourg-en-Bresse (Ain), son « objectif » était - à 42 ans - de revenir dans un lycée viticole. Souhait exhaucé en cette rentrée alors qu'il a rejoint l'équipe de Mâcon-Davayé. Et cela dans de parfaites conditions. « Les comptes sont sains. Les équipes sont très performantes. Tout tourne sur les exploitations. L’environnement et le paysage sont beaux. J’habite même Rue du Paradis ! », sourit-il. Un signe qui ne trompe pas.
S’il a un outil performant à sa disposition, le nouveau directeur ne compte pas pour autant se tourner les pouces. « Mon idée est d’être le moins possible dans mon bureau » pour mieux « être sur le terrain », au contact des élèves, des équipes pédagogiques et des professionnels. « Nous avons un rôle d’animateur du territoire et nous sommes un maillon de la profession », rappelle-t-il. Il a déjà effectué une série de rencontres avec des vignerons, différentes organisations professionnelles et locales. Une façon d’aller dans le sens de son triptyque caractérisant l’enseignement agricole : « éducation, formation, professionnalisation ».
D’« excellents » résultats
Une formule qui fonctionne au vu des « excellents résultats aux examens » quelle que soit la filière. La particularité du lycée de Mâcon-Davayé est de proposer de large possibilité d’orientation, tant vers des filières générales que professionnelles, viticulture, œnologie et commerce des vins faisant sa renommée.
Professeurs et élèves sont « très impliqués » dans nombre de projets que ce soit des manifestations propres ou existantes à l’extérieur. Et la liste est longue à commencer par les projets socioculturels, en prolongement des manifestations à caractère professionnel. Du côté du Domaine, on y trouve les caves ouvertes (qui auront lieu cette année les 25 et 26 novembre), l’Hexagone des vins (les 3 et 4 décembre), la Distinction des crus Saint-Véran et Viré-Clessé (en avril 2018) ou encore la Transhubique, laquelle se déroulera le 29 octobre et sera l'occasion de la transhumance des chèvres. A l’extérieur, les élèves serviront au concours des vins de la Saint-Vincent ou des Grands vins de France par exemples.
Surtout, l'année 2018 sera marquée par un projet d’ampleur national avec la participation du lycée tout entier à la grande Saint-Vincent tournante de Bourgogne qui se déroulera à Prissé les 27 et 28 janvier pour y célébrer en grandes pompes l’appellation Saint-Véran...
En avance sur l’agro-écologie
Le Saint-Véran est en effet l’appellation phare du Domaine des Poncétys. Jean-Philippe Lachaize ne cache pas qu’il a « de l’ambition pour rénover le cuvage et le bâtiment » du Domaine. Pour cela, il se mettra en « lien étroit » avec le Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté. Il n’y a pas de raison que le Mâconnais ne profite pas d’une telle restructuration à l’avenir.
Par contre, pas question d’avoir un quelconque sentiment d’infériorité par rapport aux prestigieux établissements ou appellations de Côte-d’Or. « Notre différence, c’est le bio, nous en sommes fiers », martèle-t-il. Depuis 2004, le vignoble s’est progressivement converti. Bien avant donc l’inscription de l’agro-écologie dans les programmes scolaires.
« L’idée est de valoriser cette identité, sans jamais être militant. Nous enseignons tous les modes de conduites de la vigne comme le veulent les programmes. Mais nous sommes reconnus pour nos vins et fromages de qualité, régulièrement primés », félicite-t-il ainsi le responsable de l’exploitation, Sylvain Paturaux, ainsi que le chef de cave, Frédéric Servais. Un projet de replantation de pieds est également dans les tuyaux pour permettre d’exprimer le plein potentiel des surfaces (14 ha) côté rendement. Un peu à l’image de ce que cherche à faire les équipes pédagogiques avec les élèves : tirer le meilleur d’eux ! Avec 225 élèves, 50.000 heures stagiaires et 85 membres du personnel, Davayé le fait tout en restant un établissement à taille humaine.
Rencontre avec Jean-Philippe Lachaize, nouveau directeur de l'Eplefpa Mâcon-Davayé

Originaire de Roanne, Jean-Philippe Lachaize a effectué toute sa carrière dans l’enseignement agricole. Après Belleville (Rhône), Montbrison (Loire), Auxerre (Yonne) et Bourg-en-Bresse (Ain), son « objectif » était - à 42 ans - de revenir dans un lycée viticole. Souhait exhaucé en cette rentrée alors qu'il a rejoint l'équipe de Mâcon-Davayé. Et cela dans de parfaites conditions. « Les comptes sont sains. Les équipes sont très performantes. Tout tourne sur les exploitations. L’environnement et le paysage sont beaux. J’habite même Rue du Paradis ! », sourit-il. Un signe qui ne trompe pas.
S’il a un outil performant à sa disposition, le nouveau directeur ne compte pas pour autant se tourner les pouces. « Mon idée est d’être le moins possible dans mon bureau » pour mieux « être sur le terrain », au contact des élèves, des équipes pédagogiques et des professionnels. « Nous avons un rôle d’animateur du territoire et nous sommes un maillon de la profession », rappelle-t-il. Il a déjà effectué une série de rencontres avec des vignerons, différentes organisations professionnelles et locales. Une façon d’aller dans le sens de son triptyque caractérisant l’enseignement agricole : « éducation, formation, professionnalisation ».
D’« excellents » résultats
Une formule qui fonctionne au vu des « excellents résultats aux examens » quelle que soit la filière. La particularité du lycée de Mâcon-Davayé est de proposer de large possibilité d’orientation, tant vers des filières générales que professionnelles, viticulture, œnologie et commerce des vins faisant sa renommée.
Professeurs et élèves sont « très impliqués » dans nombre de projets que ce soit des manifestations propres ou existantes à l’extérieur. Et la liste est longue à commencer par les projets socioculturels, en prolongement des manifestations à caractère professionnel. Du côté du Domaine, on y trouve les caves ouvertes (qui auront lieu cette année les 25 et 26 novembre), l’Hexagone des vins (les 3 et 4 décembre), la Distinction des crus Saint-Véran et Viré-Clessé (en avril 2018) ou encore la Transhubique, laquelle se déroulera le 29 octobre et sera l'occasion de la transhumance des chèvres. A l’extérieur, les élèves serviront au concours des vins de la Saint-Vincent ou des Grands vins de France par exemples.
Surtout, l'année 2018 sera marquée par un projet d’ampleur national avec la participation du lycée tout entier à la grande Saint-Vincent tournante de Bourgogne qui se déroulera à Prissé les 27 et 28 janvier pour y célébrer en grandes pompes l’appellation Saint-Véran...
En avance sur l’agro-écologie
Le Saint-Véran est en effet l’appellation phare du Domaine des Poncétys. Jean-Philippe Lachaize ne cache pas qu’il a « de l’ambition pour rénover le cuvage et le bâtiment » du Domaine. Pour cela, il se mettra en « lien étroit » avec le Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté. Il n’y a pas de raison que le Mâconnais ne profite pas d’une telle restructuration à l’avenir.
Par contre, pas question d’avoir un quelconque sentiment d’infériorité par rapport aux prestigieux établissements ou appellations de Côte-d’Or. « Notre différence, c’est le bio, nous en sommes fiers », martèle-t-il. Depuis 2004, le vignoble s’est progressivement converti. Bien avant donc l’inscription de l’agro-écologie dans les programmes scolaires.
« L’idée est de valoriser cette identité, sans jamais être militant. Nous enseignons tous les modes de conduites de la vigne comme le veulent les programmes. Mais nous sommes reconnus pour nos vins et fromages de qualité, régulièrement primés », félicite-t-il ainsi le responsable de l’exploitation, Sylvain Paturaux, ainsi que le chef de cave, Frédéric Servais. Un projet de replantation de pieds est également dans les tuyaux pour permettre d’exprimer le plein potentiel des surfaces (14 ha) côté rendement. Un peu à l’image de ce que cherche à faire les équipes pédagogiques avec les élèves : tirer le meilleur d’eux ! Avec 225 élèves, 50.000 heures stagiaires et 85 membres du personnel, Davayé le fait tout en restant un établissement à taille humaine.