Vigi Agri
Renforcer la sécurité rurale
Suite à une demande prégnante de la FNSEA et du réseau syndical, une convention entre la gendarmerie nationale et la chambre d’Agriculture vient d'être signée le 24 avril dernier à Jalogny. Retour.
Face à la recrudescence de faits délictueux touchant notamment le monde agricole sur l’ensemble du territoire national, la FNSEA a soulevé à plusieurs reprises le problème auprès des plus hautes instances pour que les choses évoluent. Dans le cadre de la déclinaison du plan national de lutte contre les cambriolages et les vols à main armée et conformément au plan d’action de lutte contre les vols dans les exploitations, plan adopté le 11 mars dernier par le ministre de l’intérieur, le Groupement de gendarmerie de Saône-et-Loire a souhaité renforcer la sécurité des structures agricoles sur le territoire départemental. Géographiquement isolées et disposant d’équipements de plus en plus sophistiqués, les exploitations sont particulièrement vulnérables face à une délinquance extrêmement mobile, capable désormais d’étendre son rayon d’action aux zones rurales.
Convention tripartite
A partir de ce constat, une convention de partenariat entre la Gendarmerie nationale et la chambre d’Agriculture de Saône-et-Loire, a été signée le jeudi 24 avril à la ferme expérimentale de Jalogny par Fabien Sudry, préfet, Christian Decerle, président de la chambre d’Agriculture, et Philippe Watremez, colonel et commandant du groupement de Gendarmerie départementale. Cette convention vise trois objectifs. D’une part une connaissance mutuelle accrue entre la Gendarmerie nationale et le monde agricole. Cela prendra par exemple la forme de visites d’infrastructures et d’installations techniques. D’autre part, la mise en œuvre d’actions de sensibilisation et de conseils. Enfin un échange d'informations à caractère opérationnel optimisé pour une meilleure sécurisation des exploitations agricoles. Cette convention prévoit notamment la mise en œuvre d’un réseau d’alerte par SMS appelé "Vigi Agri", destiné à informer dans les meilleurs délais les exploitants agricoles de certains faits de délinquance commis au préjudice de l’un ou de plusieurs d’entre eux (description, lieu des faits et renseignements connus sur les auteurs) et à les inciter à prendre des mesures de prévention utiles et adaptées.
A travers cette convention, il s’agit, comme l'a rappelé le préfet, de « sécuriser les intérêts des exploitations agricoles ». Rappelant que 97 faits ont été enregistrés en 2013 dans le département - dont 50 % concernant le matériel et l’outillage - à l’encontre du monde agricole, Philippe Watremez a souligné que « compte tenu de l’évolution de la délinquance, il y avait un besoin de renforcer notre coopération et d’une meilleure connaissance mutuelle ». Quant à Christian Decerle, la satisfaction était de mise puisqu’il jugeait « cette initiative excellente. L’organisation et l’évolution de l’agriculture rendent moins naturelles les relations avec la gendarmerie ». Et de conclure en rappelant que la chambre d’Agriculture devra bien évidemment s’appuyer la présence sur le terrain du réseau syndical pour relayer le message.
Convention de partenariat entre la gendarmerie nationale et la chambre d’agriculture
Dans le cadre de la déclinaison du plan national de lutte contre les cambriolages et les vols à main armées et conformément au plan d’action de lutte contre les vols dans les exploitations agricoles, adopté le 11 mars 2014 par le ministre de l’intérieur, le groupement de gendarmerie départementale de Saône-et-Loire souhaite renforcer la sécurité des exploitations agricoles sur son territoire.
Géographiquement isolées et disposant d’équipements de plus en plus sophistiqués (machines agricoles, tracteurs, systèmes d’irrigation…), les exploitations agricoles sont particulièrement vulnérables face à une délinquance mobile capable désormais d’étendre son rayon d’action aux zones rurales.
illustration La convention vise trois objectifs majeurs :
une connaissance mutuelle accrue entre la gendarmerie nationale et le monde agricole ;
Le GGD71 va organiser des visites de ses infrastructures et installations techniques au profit des représentants du monde agricole. Les représentants du monde agricole vont organiser des visites d’exploitations au profit des militaires de la gendarmerie.
la mise en œuvre d’actions de sensibilisation et de conseils ;
Le GGD71 et les représentants du monde agricole vont échanger régulièrement sur leurs préoccupations en matière de sécurité.
Le GGD71 et la chambre d’agriculture développent des actions de sensibilisation et de communication communes, notamment relatives à la prévention des atteintes aux biens en milieu agricole, par différents vecteurs : réunions publiques, presse spécialisée, plaquettes d’information, réseaux sociaux.
un échange d’informations à caractère opérationnel optimisé.
Le GGD71 et la chambre d’agriculture vont promouvoir auprès des exploitants agricoles l’utilisation du numéro d’appel d’urgence 17 pour signaler la commission d’une infraction pénale, un comportement suspect ou toute information susceptible d’intéresser la gendarmerie dans l’exercice de ses missions.
Le GGD71 et la chambre d’agriculture mettent en œuvre un réseau d’alerte par SMS identifié sous l’appellation « VIGI AGRI » destiné à informer dans les meilleurs délais les exploitants agricoles de certains faits de délinquance commis au préjudice de l’un ou de plusieurs d’entre eux et à les inciter à prendre des mesures de prévention utiles et adaptées à une situation particulière.
Convention tripartite
A partir de ce constat, une convention de partenariat entre la Gendarmerie nationale et la chambre d’Agriculture de Saône-et-Loire, a été signée le jeudi 24 avril à la ferme expérimentale de Jalogny par Fabien Sudry, préfet, Christian Decerle, président de la chambre d’Agriculture, et Philippe Watremez, colonel et commandant du groupement de Gendarmerie départementale. Cette convention vise trois objectifs. D’une part une connaissance mutuelle accrue entre la Gendarmerie nationale et le monde agricole. Cela prendra par exemple la forme de visites d’infrastructures et d’installations techniques. D’autre part, la mise en œuvre d’actions de sensibilisation et de conseils. Enfin un échange d'informations à caractère opérationnel optimisé pour une meilleure sécurisation des exploitations agricoles. Cette convention prévoit notamment la mise en œuvre d’un réseau d’alerte par SMS appelé "Vigi Agri", destiné à informer dans les meilleurs délais les exploitants agricoles de certains faits de délinquance commis au préjudice de l’un ou de plusieurs d’entre eux (description, lieu des faits et renseignements connus sur les auteurs) et à les inciter à prendre des mesures de prévention utiles et adaptées.
A travers cette convention, il s’agit, comme l'a rappelé le préfet, de « sécuriser les intérêts des exploitations agricoles ». Rappelant que 97 faits ont été enregistrés en 2013 dans le département - dont 50 % concernant le matériel et l’outillage - à l’encontre du monde agricole, Philippe Watremez a souligné que « compte tenu de l’évolution de la délinquance, il y avait un besoin de renforcer notre coopération et d’une meilleure connaissance mutuelle ». Quant à Christian Decerle, la satisfaction était de mise puisqu’il jugeait « cette initiative excellente. L’organisation et l’évolution de l’agriculture rendent moins naturelles les relations avec la gendarmerie ». Et de conclure en rappelant que la chambre d’Agriculture devra bien évidemment s’appuyer la présence sur le terrain du réseau syndical pour relayer le message.
Convention de partenariat entre la gendarmerie nationale et la chambre d’agriculture
Dans le cadre de la déclinaison du plan national de lutte contre les cambriolages et les vols à main armées et conformément au plan d’action de lutte contre les vols dans les exploitations agricoles, adopté le 11 mars 2014 par le ministre de l’intérieur, le groupement de gendarmerie départementale de Saône-et-Loire souhaite renforcer la sécurité des exploitations agricoles sur son territoire.
Géographiquement isolées et disposant d’équipements de plus en plus sophistiqués (machines agricoles, tracteurs, systèmes d’irrigation…), les exploitations agricoles sont particulièrement vulnérables face à une délinquance mobile capable désormais d’étendre son rayon d’action aux zones rurales.
illustration La convention vise trois objectifs majeurs :
une connaissance mutuelle accrue entre la gendarmerie nationale et le monde agricole ;
Le GGD71 va organiser des visites de ses infrastructures et installations techniques au profit des représentants du monde agricole. Les représentants du monde agricole vont organiser des visites d’exploitations au profit des militaires de la gendarmerie.
la mise en œuvre d’actions de sensibilisation et de conseils ;
Le GGD71 et les représentants du monde agricole vont échanger régulièrement sur leurs préoccupations en matière de sécurité.
Le GGD71 et la chambre d’agriculture développent des actions de sensibilisation et de communication communes, notamment relatives à la prévention des atteintes aux biens en milieu agricole, par différents vecteurs : réunions publiques, presse spécialisée, plaquettes d’information, réseaux sociaux.
un échange d’informations à caractère opérationnel optimisé.
Le GGD71 et la chambre d’agriculture vont promouvoir auprès des exploitants agricoles l’utilisation du numéro d’appel d’urgence 17 pour signaler la commission d’une infraction pénale, un comportement suspect ou toute information susceptible d’intéresser la gendarmerie dans l’exercice de ses missions.
Le GGD71 et la chambre d’agriculture mettent en œuvre un réseau d’alerte par SMS identifié sous l’appellation « VIGI AGRI » destiné à informer dans les meilleurs délais les exploitants agricoles de certains faits de délinquance commis au préjudice de l’un ou de plusieurs d’entre eux et à les inciter à prendre des mesures de prévention utiles et adaptées à une situation particulière.