Fédération départementale des chasseurs
Retour à l’équilibre du secteur Dégâts
L’argent étant le nerf de la guerre pour toute association, la Fédération départementale des chasseurs de Saône-et-Loire a pris le taureau par les cornes en redressant de manière spectaculaire le secteur Dégâts de gibier devenu un véritable gouffre financier. Avec un retour à l’équilibre prévu à l’horizon 2014.
.JPG?fit=crop-center&p=w-sm,webp)
Une fois n’est pas coutume, l’assemblée générale de la Fédération départementale des chasseurs s’est installée au Colisée à Chalon-sur-Saône. Contrairement aux années précédentes, ce rendez-vous du 4 mai dernier a été extrêmement calme, voire même serein. Peut-être est-ce dû à un redressement spectaculaire des comptes du secteur Dégâts de gibier, passant d’un déficit de -213.000 € en 2011 à un excédent de +262.000 € en 2012 ? Ou la résultante de l’annonce d’une très bonne nouvelle ? A savoir la signature par la ministre Delphine Batho d’un arrêté voyant le renard classé dans la catégorie des espèces nuisibles sur l’ensemble du département. A moins que le moment de recueillement et d’émotion suite à l’hommage rendu à plusieurs personnalités du monde cynégétique décédées ces derniers mois - Jacques Duthey, Jean Berton, Roger Delorme, Bernard Monery, Gilbert Desvignes ou encore Bernard Charles - n’ait anesthésié une salle pleine à craquer.
Un travail de longue haleine
Rappelant l’importance de la mise en place du Schéma départemental de gestion cynégétique, le deuxième du nom, le président Jacques Pelus a de nouveau souligné l’importance de la communication. Cela se traduira notamment par une présence à Cluny le 13 juillet lors d’un événement mêlant chasse et courses hippiques, au Creusot dans le cadre de la foire ainsi qu’à Châtenoy-le-Royal le 31 août et le 1er septembre lors de "Chalon est dans le pré", la manifestation organisée par les Jeunes agriculteurs à l'occasion de la finale départementale des labours. Un président qui a tenu à réaffirmer la bonne entente qui existe avec le monde agricole. « Notre parfaite collaboration avec le monde agricole nous a permis de signer une convention avec la coopérative Bourgogne du Sud. Des accords sont intervenus pour la mise en place de cultures intercalaires après récolte. Ainsi, un couvert sera disponible pour la faune sauvage et l’agriculteur bénéficiera d’un engrais vert. Agrifaune se développe également. Ce projet de la préservation des habitats connaît un succès sur les opérations faisans dans le nord Louhannais. Le dialogue entretenu entre agriculteurs et chasseurs sur le sujet Agrifaune porte ses fruits ». En toute logique, « 2014 sera une année consacrée aux habitats afin de mieux développer les réintroductions de petits gibiers ». En guise de conclusion, Jacques Pelus a souhaité préciser que « quels que soient les dossiers traités, nous ne devons jamais cesser d’être à la fois des gestionnaires et des militants de la chasse : pour nos chasseurs, pour ceux qui le deviendront et pour une société attachée à son patrimoine naturel ».
La fédération en quelques chiffres
Un travail de longue haleine
Rappelant l’importance de la mise en place du Schéma départemental de gestion cynégétique, le deuxième du nom, le président Jacques Pelus a de nouveau souligné l’importance de la communication. Cela se traduira notamment par une présence à Cluny le 13 juillet lors d’un événement mêlant chasse et courses hippiques, au Creusot dans le cadre de la foire ainsi qu’à Châtenoy-le-Royal le 31 août et le 1er septembre lors de "Chalon est dans le pré", la manifestation organisée par les Jeunes agriculteurs à l'occasion de la finale départementale des labours. Un président qui a tenu à réaffirmer la bonne entente qui existe avec le monde agricole. « Notre parfaite collaboration avec le monde agricole nous a permis de signer une convention avec la coopérative Bourgogne du Sud. Des accords sont intervenus pour la mise en place de cultures intercalaires après récolte. Ainsi, un couvert sera disponible pour la faune sauvage et l’agriculteur bénéficiera d’un engrais vert. Agrifaune se développe également. Ce projet de la préservation des habitats connaît un succès sur les opérations faisans dans le nord Louhannais. Le dialogue entretenu entre agriculteurs et chasseurs sur le sujet Agrifaune porte ses fruits ». En toute logique, « 2014 sera une année consacrée aux habitats afin de mieux développer les réintroductions de petits gibiers ». En guise de conclusion, Jacques Pelus a souhaité préciser que « quels que soient les dossiers traités, nous ne devons jamais cesser d’être à la fois des gestionnaires et des militants de la chasse : pour nos chasseurs, pour ceux qui le deviendront et pour une société attachée à son patrimoine naturel ».
La fédération en quelques chiffres
La Fédération départementale des chasseurs de Saône-et-Loire c’était, en 2012, 12.361 validations départementales, 630 validations temporaires de trois jours, 1.481 territoires adhérents, 253 candidats à l’examen du permis de chasser et 14 emplois permanents. Le compte de résultat 2012 du secteur général laisse apparaître un excédent de +71.000 € après un résultat également positif douze mois plus tôt de +60.000 €. Quant au budget de l’année à venir, l’objectif est de reconstituer de confortables réserves dans le secteur Dégâts de gibier. Suite aux élections qui se déroulaient lors de cette assemblée générale, sept personnes ont été élues : Gérard Commeau, Freddy Digoy, Evelyne Guillon, Guy Beauchamp, Pascal Chevrey, Lucien Perrot et Roland Depardon.
