Retour sur l'activité du marché au cadran de Moulins-Engilbert en 2017
La Sicafome fête cette année son 35e anniversaire. Le 25 mai, l’assemblée générale du marché au cadran de Moulins-Engilbert a été l'occasion de dresser un état des lieux de la filière et du niveau des ventes.

Les années se suivent, mais ne se ressemblent pas. Pour la Sicafome, 2017 aura été une année difficile au cours de laquelle les parts de marché ont été difficiles à maintenir. Chez les bovins, le nombre de bêtes présentées était en diminution de -4,7 %. Le volume des ventes, lui aussi, était à la baisse, de -3,5 %, soit un effectif de 47.457 bovins vendus en 2017, ce qui représente un total de 1.728 bêtes en moins. Néanmoins, le taux d'invendus pour cet exercice était en nette baisse de -8,6 %. En revanche, le prix de vente moyen du bovin, en légère augmentation, n'atteignait toujours pas son niveau de 1989 : 1.042 € en 2017 contre 1.046 en 1989.
Selon la Sicafome, la FCO apparue durant l’exercice a pénalisé le marché, alors que les animaux de Saône-et-Loire et de Côte-d’Or ne pouvaient plus participer aux ventes des mois de novembre et décembre. La seconde explication est due à une diminution du nombre de vêlages, laquelle semble être une tendance de fond dans notre région, comme sur l’ensemble du territoire national.
Chez les ovins, la situation est meilleure. Le prix moyen tout d'abord n'a pas évolué. Il était toujours de 113 € en 2017. Les effectifs ovins présentés étaient en légère augmentation de +1,4 %, soit un volume total de 23.377 moutons. À noter toutefois, une légère diminution des bêtes vendues, moins 303 moutons sur l’exercice 2017.
La relation de confiance
Pour Martial Tardivon, responsable des ventes à Sicafome, « il faut être vigilant à soutenir le marché correctement. Idéalement, il faudrait que les éleveurs nous apportent en moyenne 1.200 bovins par semaine pour que le marché continue à être compétitif » prévenait-il. D'autant plus que « les frais de marché sont les plus faibles de France et qu’ils n'ont pas évolué depuis 35 ans », tenait à souligner Martial Tardivon.
Par ailleurs, la Sicafome entend poursuivre ses expérimentations de ventes en vidéo. Mais ces dernières « n'ont pas vocation à remplacer les ventes physiques », précisait Martial Tardivon.
Pour la société, le résultat financier de l’exercice 2017 est très favorable. Aussi, pour dynamiser son marché et récompenser acheteurs et vendeurs fidèles, la Sicafome poursuit-elle et renforce-t-elle son système de ristourne. Une réduction de 32 % des frais de marché sera ainsi remboursée cette année pour les vendeurs qui auraient réalisé 80 % de leurs transactions avec le marché, et les acheteurs bénéficieront d’une remise à partir de 100.000 € de chiffre d’affaires en achats. Une manière de contractualiser la relation de confiance.
Parmi les autres nouveautés, la salle n° 1 va être entièrement rénovée. Au programme : construction d'un ring bascule avec des portes automatiques, ce qui devrait permettre de donner plus de rythme aux ventes. Dans la rubrique travaux c'est aussi la mise en place d'un système de vidéo surveillance. Enfin, un partenariat avec le Herd-book charolais est envisagé pour développer les ventes de reproducteurs.
Théophile Mercier
Retour sur l'activité du marché au cadran de Moulins-Engilbert en 2017

Les années se suivent, mais ne se ressemblent pas. Pour la Sicafome, 2017 aura été une année difficile au cours de laquelle les parts de marché ont été difficiles à maintenir. Chez les bovins, le nombre de bêtes présentées était en diminution de -4,7 %. Le volume des ventes, lui aussi, était à la baisse, de -3,5 %, soit un effectif de 47.457 bovins vendus en 2017, ce qui représente un total de 1.728 bêtes en moins. Néanmoins, le taux d'invendus pour cet exercice était en nette baisse de -8,6 %. En revanche, le prix de vente moyen du bovin, en légère augmentation, n'atteignait toujours pas son niveau de 1989 : 1.042 € en 2017 contre 1.046 en 1989.
Selon la Sicafome, la FCO apparue durant l’exercice a pénalisé le marché, alors que les animaux de Saône-et-Loire et de Côte-d’Or ne pouvaient plus participer aux ventes des mois de novembre et décembre. La seconde explication est due à une diminution du nombre de vêlages, laquelle semble être une tendance de fond dans notre région, comme sur l’ensemble du territoire national.
Chez les ovins, la situation est meilleure. Le prix moyen tout d'abord n'a pas évolué. Il était toujours de 113 € en 2017. Les effectifs ovins présentés étaient en légère augmentation de +1,4 %, soit un volume total de 23.377 moutons. À noter toutefois, une légère diminution des bêtes vendues, moins 303 moutons sur l’exercice 2017.
La relation de confiance
Pour Martial Tardivon, responsable des ventes à Sicafome, « il faut être vigilant à soutenir le marché correctement. Idéalement, il faudrait que les éleveurs nous apportent en moyenne 1.200 bovins par semaine pour que le marché continue à être compétitif » prévenait-il. D'autant plus que « les frais de marché sont les plus faibles de France et qu’ils n'ont pas évolué depuis 35 ans », tenait à souligner Martial Tardivon.
Par ailleurs, la Sicafome entend poursuivre ses expérimentations de ventes en vidéo. Mais ces dernières « n'ont pas vocation à remplacer les ventes physiques », précisait Martial Tardivon.
Pour la société, le résultat financier de l’exercice 2017 est très favorable. Aussi, pour dynamiser son marché et récompenser acheteurs et vendeurs fidèles, la Sicafome poursuit-elle et renforce-t-elle son système de ristourne. Une réduction de 32 % des frais de marché sera ainsi remboursée cette année pour les vendeurs qui auraient réalisé 80 % de leurs transactions avec le marché, et les acheteurs bénéficieront d’une remise à partir de 100.000 € de chiffre d’affaires en achats. Une manière de contractualiser la relation de confiance.
Parmi les autres nouveautés, la salle n° 1 va être entièrement rénovée. Au programme : construction d'un ring bascule avec des portes automatiques, ce qui devrait permettre de donner plus de rythme aux ventes. Dans la rubrique travaux c'est aussi la mise en place d'un système de vidéo surveillance. Enfin, un partenariat avec le Herd-book charolais est envisagé pour développer les ventes de reproducteurs.
Théophile Mercier