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Avec la députée de la Bresse

Retour sur la rencontre du 5 mars entre la députée Cécile Untermaïer et les agriculteurs de sa circonscription

Le 5 mars, une délégation d’agriculteurs de la FDSEA rencontrait Cécile Untermaïer, députée, pour aborder les nombreux sujets d’actualité qui inquiètent le monde agricole. Retour.

Retour sur la rencontre du 5 mars entre la députée Cécile Untermaïer et les agriculteurs de sa circonscription

On ne va pas se mentir : même si le rendez-vous avait été pris en février, bien avant l'action syndicale conduite par les JA en février dernier à la permanence de l’élue, le sujet s'est imposé lors de la rencontre du 5 mars. Cela a valu aux uns et aux autres de faire une courte mais ferme mise au point suite à la réaction de la députée Cécile Untermaïer dans les journaux. Celle-ci s’est justifiée : « je ne suis pas dans la majorité gouvernementale, ça m’a fait mal, je ne le mérite pas ! ». Et a ainsi rappelé avoir « toujours été derrière les producteurs : je suis contre le Mercosur. Et j’ai signé le recours contre le Ceta ».

Pour Frédéric Bernard, « malgré vos combats, où sont les résultats ? ». Et Cédric Tissot de mettre en avant qu’il s’agit là d’un « signe que le monde agricole va mal, la misère est dans nos fermes ! Vous pouvez imaginer la détresse des jeunes agriculteurs ».

Tourner la page…

Agriculteurs comme députée ont souhaité « tourner la page », et mettre à profit cet "incident" qui a pareillement été mené dans les permanences des autres députés de Saône-et-Loire, y compris celle du député européenne, Arnaud Danjean.

Il fut ainsi question du projet d’accord de libre-échange avec le  Mercosur. « Nous ne sommes pas contre les échanges commerciaux, mais contre les règles inégales en terme de qualité des produits, de normes sanitaires. Nous ne voulons pas faire manger aux consommateurs français des produits, que nous ne nous autorisons pas à produire en France en raison des risques sanitaires qui y sont liés », campait ainsi Anton Andermatt, vice-président de la FDSEA 71 pour le pays de la Bresse. Les éleveurs refusent en effet que l’on importe de la viande issue d’animaux élevés aux hormones et/ou nourris aux farines animales. Et les garanties verbales d’Emmanuel Macron comme des commissaires européens n’y font rien alors que la vraie question est « comment pourra-t-on contrôler tout ça ? ». Et pourra-t-on seulement le contrôler... ?

Pour la députée, « les conditions indispensables à remplir avant tout accord commercial sont pour moi : la proximité, la traçabilité, l’égalité sanitaire et la taxe carbone. Il faut appliquer la taxe carbone sur les produits qui viennent de l’étranger pour rétablir en partie l’équilibre des prix, et intégrer la dimension environnementale au produit ». Et de préciser se battre « contre le Mercosur, car je ne vois pas comment nous allons pouvoir contrôler les pratiques d’élevage ».

La question du prix

« Nous avons de lourdes contraintes réglementaires en France, mais aucune valeur ajoutée pour nos produits ! », dénonçait Frédéric Bernard pour qui « les GMS trompent les consommateurs en mettant en avant les produits locaux, en guise de produits d’appel, et en vendant massivement des produits venant d’ailleurs ! ».

Pour Cécile Untermaïer, « il faut un prix de base payé au producteur qui soit rémunérateur. Moi je n’attends rien de la grande distribution, il faut lui imposer la lisibilité des prix ! ».

« Nous sommes en effet l’une des rares professions où, lorsque nous livrons de la marchandise, nous ne savons pas combien nous serons payés », rappelait en effet David Vincent. En attendant que cela change...

 

Retour sur la rencontre du 5 mars entre la députée Cécile Untermaïer et les agriculteurs de sa circonscription

Retour sur la rencontre du 5 mars entre la députée Cécile Untermaïer et les agriculteurs de sa circonscription

On ne va pas se mentir : même si le rendez-vous avait été pris en février, bien avant l'action syndicale conduite par les JA en février dernier à la permanence de l’élue, le sujet s'est imposé lors de la rencontre du 5 mars. Cela a valu aux uns et aux autres de faire une courte mais ferme mise au point suite à la réaction de la députée Cécile Untermaïer dans les journaux. Celle-ci s’est justifiée : « je ne suis pas dans la majorité gouvernementale, ça m’a fait mal, je ne le mérite pas ! ». Et a ainsi rappelé avoir « toujours été derrière les producteurs : je suis contre le Mercosur. Et j’ai signé le recours contre le Ceta ».

Pour Frédéric Bernard, « malgré vos combats, où sont les résultats ? ». Et Cédric Tissot de mettre en avant qu’il s’agit là d’un « signe que le monde agricole va mal, la misère est dans nos fermes ! Vous pouvez imaginer la détresse des jeunes agriculteurs ».

Tourner la page…

Agriculteurs comme députée ont souhaité « tourner la page », et mettre à profit cet "incident" qui a pareillement été mené dans les permanences des autres députés de Saône-et-Loire, y compris celle du député européenne, Arnaud Danjean.

Il fut ainsi question du projet d’accord de libre-échange avec le  Mercosur. « Nous ne sommes pas contre les échanges commerciaux, mais contre les règles inégales en terme de qualité des produits, de normes sanitaires. Nous ne voulons pas faire manger aux consommateurs français des produits, que nous ne nous autorisons pas à produire en France en raison des risques sanitaires qui y sont liés », campait ainsi Anton Andermatt, vice-président de la FDSEA 71 pour le pays de la Bresse. Les éleveurs refusent en effet que l’on importe de la viande issue d’animaux élevés aux hormones et/ou nourris aux farines animales. Et les garanties verbales d’Emmanuel Macron comme des commissaires européens n’y font rien alors que la vraie question est « comment pourra-t-on contrôler tout ça ? ». Et pourra-t-on seulement le contrôler... ?

Pour la députée, « les conditions indispensables à remplir avant tout accord commercial sont pour moi : la proximité, la traçabilité, l’égalité sanitaire et la taxe carbone. Il faut appliquer la taxe carbone sur les produits qui viennent de l’étranger pour rétablir en partie l’équilibre des prix, et intégrer la dimension environnementale au produit ». Et de préciser se battre « contre le Mercosur, car je ne vois pas comment nous allons pouvoir contrôler les pratiques d’élevage ».

La question du prix

« Nous avons de lourdes contraintes réglementaires en France, mais aucune valeur ajoutée pour nos produits ! », dénonçait Frédéric Bernard pour qui « les GMS trompent les consommateurs en mettant en avant les produits locaux, en guise de produits d’appel, et en vendant massivement des produits venant d’ailleurs ! ».

Pour Cécile Untermaïer, « il faut un prix de base payé au producteur qui soit rémunérateur. Moi je n’attends rien de la grande distribution, il faut lui imposer la lisibilité des prix ! ».

« Nous sommes en effet l’une des rares professions où, lorsque nous livrons de la marchandise, nous ne savons pas combien nous serons payés », rappelait en effet David Vincent. En attendant que cela change...

 

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