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Concours national du mouton charollais

Retour sur le concours national du mouton charollais : le meilleur de la race à Charolles !

Le 55e concours national du Mouton charollais s’est tenu le 4 août à Charolles. Un beau concours où des éleveurs de toute la France et de l’étranger sont venus admirer le meilleur de la race. Ce fut aussi la traditionnelle vente aux enchères de station durant laquelle les enchères ont flambé pour les agneaux les mieux qualifiés.

Retour sur le concours national du mouton charollais : le meilleur de la race à Charolles !

Vendredi dernier, le 55e concours national du Mouton charollais a réuni environ 400 ovins à Charolles. L’évènement était organisé pour la seconde fois dans la capitale du Charollais et, comme l’an dernier, le hall de l’agriculture s’est révélé le meilleur écrin pour ce concours racial. La majorité des adhérents étaient présents, se félicitait le président de la race, Pascal Chaponneau. Parmi eux, pas mal de jeunes éleveurs, reflet du dynamisme du Mouton charollais.

En matinée, un jury de six éleveurs en provenance d’Alsace, de Belgique, de la Creuse, du Lot, de la Nièvre et de Saône-et-Loire a procédé aux classements des 248 animaux en concours. Ce sont des moutons « assez complets » qu’ils ont eu à juger, commentaient ces derniers. Des animaux bien soignés –les conditions climatiques ayant été plus favorables que l’an dernier– « plutôt viandés sans perdre en gabarit », analysait le jury. Pascal Chaponneau note toutefois une différence entre les agneaux et les adultes : les premiers, destinés à la vente, sont « de mieux en mieux préparés et toilettés », tandis que les seconds –brebis et béliers– sont de moins en moins nombreux à concourir. Une tendance dictée par la chasse aux frais.

Des étrangers fidèles au rendez-vous

Parmi les visiteurs, une demie douzaine de nationalités était représentée : suisse, irlandaise, anglaise, belge, espagnole… Des étrangers qui ont acheté. Comme ce Belge, membre du jury, qui s’est porté acquéreur du meilleur agneau du concours ou ces Irlandais qui sont repartis avec des agnelles et quelques mâles.

Les responsables de l’OS ont également sélectionné un agneau doté d’un second prix pour un client espagnol par ailleurs acheteur de 14 agnelles en ferme. Des transactions qui s’ajoutent aux 182 agnelles livrées à l’Iran début juillet (lire notre édition du 13 juillet dernier en page 7) ainsi qu’aux 26 reproducteurs expédiés en Serbie il y a quelques semaines.

Demande très sélective

Du commerce, il y en avait également autour des cases. En particulier pour des agneaux lourds choisis auprès des exposants qui présentaient le plus d’animaux, confie Pascal Chaponneau. Une demande cependant très sélective, à l’image de la tendance générale régnant sur cette journée du Mouton charollais. Comme en atteste le bilan des ventes aux enchères de l’après-midi, ce sont les agneaux les mieux qualifiés qui ont désormais les faveurs des acheteurs. Une qualification recherchée notamment pour améliorer la connexion des élevages, laquelle sera notifiée sur les documents d’inscription à partir de 2018. C’est sans doute cette quête de garantie technique qui a valu une très bonne vente dans les agneaux de station les plus qualifiés (RDM), mais beaucoup d’invendus dans les moins qualifiés. Elle expliquerait aussi le score modeste de la petite vente (8 agneaux vendus sur 12) dont les animaux sont moins connecteurs, analyse Pascal Chaponneau.

Décevante vente d’agnelles

Déception aussi dans la vente des agnelles avec seulement 4 des 14 lots adjugés (16 agnelles), dont trois à l’export. Sans doute manquait-il des femelles de qualités parties pour l’Iran, avance le président qui déplore que le commerce d’agnelles reproductrices peine à décoller sur le territoire national. Les jeunes qui s’installent semblant privilégier des animaux bon marché, quitte à se priver de génétique. « D’où la nécessité d’exporter nos reproductrices à l’étranger », se désole Pascal Chaponneau.

A noter qu'une nouvelle vente d’agnelles aura lieu le 14 septembre prochain à Charolles.

 

Retour sur le concours national du mouton charollais : le meilleur de la race à Charolles !

Retour sur le concours national du mouton charollais : le meilleur de la race à Charolles !

Vendredi dernier, le 55e concours national du Mouton charollais a réuni environ 400 ovins à Charolles. L’évènement était organisé pour la seconde fois dans la capitale du Charollais et, comme l’an dernier, le hall de l’agriculture s’est révélé le meilleur écrin pour ce concours racial. La majorité des adhérents étaient présents, se félicitait le président de la race, Pascal Chaponneau. Parmi eux, pas mal de jeunes éleveurs, reflet du dynamisme du Mouton charollais.

En matinée, un jury de six éleveurs en provenance d’Alsace, de Belgique, de la Creuse, du Lot, de la Nièvre et de Saône-et-Loire a procédé aux classements des 248 animaux en concours. Ce sont des moutons « assez complets » qu’ils ont eu à juger, commentaient ces derniers. Des animaux bien soignés –les conditions climatiques ayant été plus favorables que l’an dernier– « plutôt viandés sans perdre en gabarit », analysait le jury. Pascal Chaponneau note toutefois une différence entre les agneaux et les adultes : les premiers, destinés à la vente, sont « de mieux en mieux préparés et toilettés », tandis que les seconds –brebis et béliers– sont de moins en moins nombreux à concourir. Une tendance dictée par la chasse aux frais.

Des étrangers fidèles au rendez-vous

Parmi les visiteurs, une demie douzaine de nationalités était représentée : suisse, irlandaise, anglaise, belge, espagnole… Des étrangers qui ont acheté. Comme ce Belge, membre du jury, qui s’est porté acquéreur du meilleur agneau du concours ou ces Irlandais qui sont repartis avec des agnelles et quelques mâles.

Les responsables de l’OS ont également sélectionné un agneau doté d’un second prix pour un client espagnol par ailleurs acheteur de 14 agnelles en ferme. Des transactions qui s’ajoutent aux 182 agnelles livrées à l’Iran début juillet (lire notre édition du 13 juillet dernier en page 7) ainsi qu’aux 26 reproducteurs expédiés en Serbie il y a quelques semaines.

Demande très sélective

Du commerce, il y en avait également autour des cases. En particulier pour des agneaux lourds choisis auprès des exposants qui présentaient le plus d’animaux, confie Pascal Chaponneau. Une demande cependant très sélective, à l’image de la tendance générale régnant sur cette journée du Mouton charollais. Comme en atteste le bilan des ventes aux enchères de l’après-midi, ce sont les agneaux les mieux qualifiés qui ont désormais les faveurs des acheteurs. Une qualification recherchée notamment pour améliorer la connexion des élevages, laquelle sera notifiée sur les documents d’inscription à partir de 2018. C’est sans doute cette quête de garantie technique qui a valu une très bonne vente dans les agneaux de station les plus qualifiés (RDM), mais beaucoup d’invendus dans les moins qualifiés. Elle expliquerait aussi le score modeste de la petite vente (8 agneaux vendus sur 12) dont les animaux sont moins connecteurs, analyse Pascal Chaponneau.

Décevante vente d’agnelles

Déception aussi dans la vente des agnelles avec seulement 4 des 14 lots adjugés (16 agnelles), dont trois à l’export. Sans doute manquait-il des femelles de qualités parties pour l’Iran, avance le président qui déplore que le commerce d’agnelles reproductrices peine à décoller sur le territoire national. Les jeunes qui s’installent semblant privilégier des animaux bon marché, quitte à se priver de génétique. « D’où la nécessité d’exporter nos reproductrices à l’étranger », se désole Pascal Chaponneau.

A noter qu'une nouvelle vente d’agnelles aura lieu le 14 septembre prochain à Charolles.

 

Retour sur le concours national du mouton charollais : le meilleur de la race à Charolles !

Retour sur le concours national du mouton charollais : le meilleur de la race à Charolles !

Vendredi dernier, le 55e concours national du Mouton charollais a réuni environ 400 ovins à Charolles. L’évènement était organisé pour la seconde fois dans la capitale du Charollais et, comme l’an dernier, le hall de l’agriculture s’est révélé le meilleur écrin pour ce concours racial. La majorité des adhérents étaient présents, se félicitait le président de la race, Pascal Chaponneau. Parmi eux, pas mal de jeunes éleveurs, reflet du dynamisme du Mouton charollais.

En matinée, un jury de six éleveurs en provenance d’Alsace, de Belgique, de la Creuse, du Lot, de la Nièvre et de Saône-et-Loire a procédé aux classements des 248 animaux en concours. Ce sont des moutons « assez complets » qu’ils ont eu à juger, commentaient ces derniers. Des animaux bien soignés –les conditions climatiques ayant été plus favorables que l’an dernier– « plutôt viandés sans perdre en gabarit », analysait le jury. Pascal Chaponneau note toutefois une différence entre les agneaux et les adultes : les premiers, destinés à la vente, sont « de mieux en mieux préparés et toilettés », tandis que les seconds –brebis et béliers– sont de moins en moins nombreux à concourir. Une tendance dictée par la chasse aux frais.

Des étrangers fidèles au rendez-vous

Parmi les visiteurs, une demie douzaine de nationalités était représentée : suisse, irlandaise, anglaise, belge, espagnole… Des étrangers qui ont acheté. Comme ce Belge, membre du jury, qui s’est porté acquéreur du meilleur agneau du concours ou ces Irlandais qui sont repartis avec des agnelles et quelques mâles.

Les responsables de l’OS ont également sélectionné un agneau doté d’un second prix pour un client espagnol par ailleurs acheteur de 14 agnelles en ferme. Des transactions qui s’ajoutent aux 182 agnelles livrées à l’Iran début juillet (lire notre édition du 13 juillet dernier en page 7) ainsi qu’aux 26 reproducteurs expédiés en Serbie il y a quelques semaines.

Demande très sélective

Du commerce, il y en avait également autour des cases. En particulier pour des agneaux lourds choisis auprès des exposants qui présentaient le plus d’animaux, confie Pascal Chaponneau. Une demande cependant très sélective, à l’image de la tendance générale régnant sur cette journée du Mouton charollais. Comme en atteste le bilan des ventes aux enchères de l’après-midi, ce sont les agneaux les mieux qualifiés qui ont désormais les faveurs des acheteurs. Une qualification recherchée notamment pour améliorer la connexion des élevages, laquelle sera notifiée sur les documents d’inscription à partir de 2018. C’est sans doute cette quête de garantie technique qui a valu une très bonne vente dans les agneaux de station les plus qualifiés (RDM), mais beaucoup d’invendus dans les moins qualifiés. Elle expliquerait aussi le score modeste de la petite vente (8 agneaux vendus sur 12) dont les animaux sont moins connecteurs, analyse Pascal Chaponneau.

Décevante vente d’agnelles

Déception aussi dans la vente des agnelles avec seulement 4 des 14 lots adjugés (16 agnelles), dont trois à l’export. Sans doute manquait-il des femelles de qualités parties pour l’Iran, avance le président qui déplore que le commerce d’agnelles reproductrices peine à décoller sur le territoire national. Les jeunes qui s’installent semblant privilégier des animaux bon marché, quitte à se priver de génétique. « D’où la nécessité d’exporter nos reproductrices à l’étranger », se désole Pascal Chaponneau.

A noter qu'une nouvelle vente d’agnelles aura lieu le 14 septembre prochain à Charolles.

 

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