Campagne protéagineux de printemps 2016
Retour sur les points marquants
Les pois de printemps et les féveroles n’ont pas été épargnés par ce printemps morose : frais, pluvieux et peu ensoleillé. Résultat : des situations parcellaires très hétérogènes.

Même si la majorité des pois de printemps a été semée autour du 15 mars, du fait des températures printanières fraîches, une hétérogénéité de stades entre parcelle a été observée tout au long de la campagne.
Ce climat (pluie, température fraîche) a favorisé à la fois le développement végétatif des pois et l’arrivée précoce (avant floraison) des maladies aériennes (ascochytose notamment).
La floraison d’une durée de 3 semaines, a été légèrement moins longue que d’habitude (généralement 1 mois). Cela peut notamment s’expliquer par un rayonnement déficitaire (30 à 50% en moins). Selon les parcelles et l’intensité des maladies aériennes, des problèmes de nouaison ont pu être observés, avec un nombre d’étages mis en place dans la moyenne basse.
Cet excédent de pluviométrie, a également été favorable aux maladies racinaires (Aphanomyces, etc.) et a entrainé des asphyxies racinaires, selon les situations.
Des rendements hétérogènes
Les rendements enregistrés se situent entre 20 et 40 q/ha. Au niveau des composantes de rendement, on observe que le nombre de grains/m² ainsi que le PMG sont dans la moyenne basse (cf. graphiques). La nouaison ainsi que le remplissage des graines n’ont pas été optimal cette année, expliquant ces faibles niveaux de rendement.
Féverole de printemps
La majorité des féveroles de printemps a été semée dans la première quinzaine de mars. Les températures fraîches du début de cycle ont engendré une variabilité de stades entre parcelle tout au long de la campagne.
Ce climat frais et pluvieux a perduré et a été défavorable à la nouaison (coulure des 1ers étages) ; mais a également favorisé l’arrivée précoce (avant floraison) du botrytis. Cette maladie en phase agressive a pu entrainer des défoliations et des coulures de fleurs.
La floraison d’une durée de 1 mois, a été moins longue qu’habituellement (en moyenne 1 mois et demi). Cela s’explique par les conditions climatiques pluvieuses, fraîches, par un rayonnement déficitaire, mais aussi selon les parcelles, à des infestations importantes de botrytis.
Cette humidité excessive tout au long de la campagne, a également été favorable aux maladies racinaires tel que le Fusarium et a également entrainé des asphyxies racinaires.
Des rendements hétérogènes
Les rendements enregistrés se situent entre 10 et 40 q/ha. La composante de rendement la plus touchée est le nombre de grains/m². Entre les problèmes sanitaires et le climat peu favorable à la nouaison, les féveroles de printemps ont en mis en place autour de 700 grains/m² (contre 1000 à 1200 grains/m² généralement).
Au niveau du poids de mille graines (PMG), celui-ci a également été impacté, avec un perte de l’ordre de 30 g.
Qualité des graines
Malgré un climat moins favorable aux bruches (40% de jours favorables en 2016 contre 90% en 2015), des dégâts sont malgré tout observés et vont encore cette année impacté la qualité des graines, et donc sa commercialisation.
Féverole d’hiver
Ce climat (pluie, température fraîche) a favorisé à la fois le développement végétatif des pois et l’arrivée précoce (avant floraison) des maladies aériennes (ascochytose notamment).
La floraison d’une durée de 3 semaines, a été légèrement moins longue que d’habitude (généralement 1 mois). Cela peut notamment s’expliquer par un rayonnement déficitaire (30 à 50% en moins). Selon les parcelles et l’intensité des maladies aériennes, des problèmes de nouaison ont pu être observés, avec un nombre d’étages mis en place dans la moyenne basse.
Cet excédent de pluviométrie, a également été favorable aux maladies racinaires (Aphanomyces, etc.) et a entrainé des asphyxies racinaires, selon les situations.
Des rendements hétérogènes
Les rendements enregistrés se situent entre 20 et 40 q/ha. Au niveau des composantes de rendement, on observe que le nombre de grains/m² ainsi que le PMG sont dans la moyenne basse (cf. graphiques). La nouaison ainsi que le remplissage des graines n’ont pas été optimal cette année, expliquant ces faibles niveaux de rendement.
Féverole de printemps
La majorité des féveroles de printemps a été semée dans la première quinzaine de mars. Les températures fraîches du début de cycle ont engendré une variabilité de stades entre parcelle tout au long de la campagne.
Ce climat frais et pluvieux a perduré et a été défavorable à la nouaison (coulure des 1ers étages) ; mais a également favorisé l’arrivée précoce (avant floraison) du botrytis. Cette maladie en phase agressive a pu entrainer des défoliations et des coulures de fleurs.
La floraison d’une durée de 1 mois, a été moins longue qu’habituellement (en moyenne 1 mois et demi). Cela s’explique par les conditions climatiques pluvieuses, fraîches, par un rayonnement déficitaire, mais aussi selon les parcelles, à des infestations importantes de botrytis.
Cette humidité excessive tout au long de la campagne, a également été favorable aux maladies racinaires tel que le Fusarium et a également entrainé des asphyxies racinaires.
Des rendements hétérogènes
Les rendements enregistrés se situent entre 10 et 40 q/ha. La composante de rendement la plus touchée est le nombre de grains/m². Entre les problèmes sanitaires et le climat peu favorable à la nouaison, les féveroles de printemps ont en mis en place autour de 700 grains/m² (contre 1000 à 1200 grains/m² généralement).
Au niveau du poids de mille graines (PMG), celui-ci a également été impacté, avec un perte de l’ordre de 30 g.
Qualité des graines
Malgré un climat moins favorable aux bruches (40% de jours favorables en 2016 contre 90% en 2015), des dégâts sont malgré tout observés et vont encore cette année impacté la qualité des graines, et donc sa commercialisation.
Féverole d’hiver
La majorité des parcelles de féveroles d’hiver se sont retrouvées sans gousses ou avec très peu de pieds portant des gousses.
Le climat (faible rayonnement, températures fraiches, pluie excessive), la faible présence de pollinisateurs (dû au climat) et le développement important du botrytis expliquent ce phénomène.