Cave des Grands crus blancs
Ruptures de stocks
Vendredi 17 janvier à Vinzelles, la Cave des Grands crus blancs tenait
son assemblée générale. Avec -25 % de récoltes encore en 2013 et des
marchés toujours plus porteurs, la coopérative doit faire face désormais
à des ruptures de stock sur certaines appellations. Des choix sont pris
pour servir les clients et la valorisation bouteille est recherchée, en
abaissant la part de vrac. Autres conséquences, les paiements aux
coopérateurs seront étalés pour “amortir” l’impact sur les
exploitations. Le projet de construction de bâtiment de réception de
vendanges est stoppé.
son assemblée générale. Avec -25 % de récoltes encore en 2013 et des
marchés toujours plus porteurs, la coopérative doit faire face désormais
à des ruptures de stock sur certaines appellations. Des choix sont pris
pour servir les clients et la valorisation bouteille est recherchée, en
abaissant la part de vrac. Autres conséquences, les paiements aux
coopérateurs seront étalés pour “amortir” l’impact sur les
exploitations. Le projet de construction de bâtiment de réception de
vendanges est stoppé.
L’exercice 2012-2013 se clôture donc sur une stabilisation des surfaces mais une baisse des volumes vendus en raison de la récolte déficitaire 2012 (6.680 hl). Si le chiffre d’affaire est en hausse, le résultat est lui en baisse. Maîtrisant ses charges de fonctionnement, la coopérative a néanmoins fait quelques investissements (huisseries, rénovation cuves béton, achat de fûts et pressoirs…).
Depuis l’arrêt de la délégation commerciale à Saint Vincent de Vignault, les ventes au magasin sont toujours en tête (8.360 hl ; 46 % vol. total, 52 % en val.) et constantes. Les expéditions (24 % en vol. ; 23 % en val.) et le négoce (21 % en vol. ; 15% en val.) complètent le trio. L’export, le caveau et les reliquats du GIE ferment la marche. Au final, les ventes moyennes sont à 368 €/hl.
Le président expliquait que si « l’exercice a mal commencé avec 25 % de pertes de récolte et que les coopérateurs ne sont pas tous touchés de la même manière, certains font le plein pendant que d’autres ne font que 20 % du rendement. La bonne nouvelle vient des vins réussis ». Jean Juillard-Pinsard félicitait les équipes pour la nouvelle hausse des ventes sur les six premiers mois du nouvel exercice. « C’est le deuxième chiffre le plus important en nombre de cols vendus aux particuliers ». Avec les grossistes, et malgré l’arrêt de Vincent de Vignault, des ventes « régulières et quantitatives » « mieux payées » compensent la chute des ventes cavistes et celles à l’export (-13 %). Le démarchage de clients américains et canadiens devraient prochainement aboutir.
Situation délicate à gérer
Mais le principal « problème » désormais est le « manque de vin » à commercialiser. La coopérative a du « bloquer ses gros acheteurs » et est contrainte de « refuser un marché annuel de 15.000 cols de pouilly-fuissé aux Etats-Unis ou 6.000 de pouilly-loché au Japon ». Sans compter les ruptures de stocks en magasin (saint-véran vieilles vignes) ou en voie de l'être (pouilly-loché, mâcon-fuissé, pouilly-vinzelles vieilles vignes, mâcon loché…). Les coopérateurs comptent les jours « impatiemment » avant la sortie du millésime 2013.
La cave ne se replit pas pour autant sur elle-même et veut aller chercher de nouveaux marchés mieux valorisés encore. « Nous avons besoin de documents traduits en anglais » et des objectifs sont fixés, comme pour les Etats-Unis. Côté investissements, avec les fonds de FranceAgriMer bientôt débloqués, la cave compte aussi changer son étiqueteuse. En revanche, le projet de construction de bâtiment de réception de vendanges est stoppé. « Sur le long terme, je reste convaincu que cette restructuration était nécessaire et que c’était le bon moment », a déjà pour regret Jean Juillard-Pinsard, qui ne peut que constater les conséquences des faibles récoltes successives.
Le trésorier, Sylvain Signoret, avec le reste du conseil d’administration de la cave, a décidé de lisser les paiements aux coopérateurs, premiers touchés. « 2013 sera payé sur 11 mois et 2014, en espérant un bonne récolte, sera versé sur 13 mois. On décale aussi la fin des paiements 2012 pour vous donner tous les mois. Ainsi, on regarde pour que personne ne soit trop en difficulté ».
Depuis l’arrêt de la délégation commerciale à Saint Vincent de Vignault, les ventes au magasin sont toujours en tête (8.360 hl ; 46 % vol. total, 52 % en val.) et constantes. Les expéditions (24 % en vol. ; 23 % en val.) et le négoce (21 % en vol. ; 15% en val.) complètent le trio. L’export, le caveau et les reliquats du GIE ferment la marche. Au final, les ventes moyennes sont à 368 €/hl.
Le président expliquait que si « l’exercice a mal commencé avec 25 % de pertes de récolte et que les coopérateurs ne sont pas tous touchés de la même manière, certains font le plein pendant que d’autres ne font que 20 % du rendement. La bonne nouvelle vient des vins réussis ». Jean Juillard-Pinsard félicitait les équipes pour la nouvelle hausse des ventes sur les six premiers mois du nouvel exercice. « C’est le deuxième chiffre le plus important en nombre de cols vendus aux particuliers ». Avec les grossistes, et malgré l’arrêt de Vincent de Vignault, des ventes « régulières et quantitatives » « mieux payées » compensent la chute des ventes cavistes et celles à l’export (-13 %). Le démarchage de clients américains et canadiens devraient prochainement aboutir.
Situation délicate à gérer
Mais le principal « problème » désormais est le « manque de vin » à commercialiser. La coopérative a du « bloquer ses gros acheteurs » et est contrainte de « refuser un marché annuel de 15.000 cols de pouilly-fuissé aux Etats-Unis ou 6.000 de pouilly-loché au Japon ». Sans compter les ruptures de stocks en magasin (saint-véran vieilles vignes) ou en voie de l'être (pouilly-loché, mâcon-fuissé, pouilly-vinzelles vieilles vignes, mâcon loché…). Les coopérateurs comptent les jours « impatiemment » avant la sortie du millésime 2013.
La cave ne se replit pas pour autant sur elle-même et veut aller chercher de nouveaux marchés mieux valorisés encore. « Nous avons besoin de documents traduits en anglais » et des objectifs sont fixés, comme pour les Etats-Unis. Côté investissements, avec les fonds de FranceAgriMer bientôt débloqués, la cave compte aussi changer son étiqueteuse. En revanche, le projet de construction de bâtiment de réception de vendanges est stoppé. « Sur le long terme, je reste convaincu que cette restructuration était nécessaire et que c’était le bon moment », a déjà pour regret Jean Juillard-Pinsard, qui ne peut que constater les conséquences des faibles récoltes successives.
Le trésorier, Sylvain Signoret, avec le reste du conseil d’administration de la cave, a décidé de lisser les paiements aux coopérateurs, premiers touchés. « 2013 sera payé sur 11 mois et 2014, en espérant un bonne récolte, sera versé sur 13 mois. On décale aussi la fin des paiements 2012 pour vous donner tous les mois. Ainsi, on regarde pour que personne ne soit trop en difficulté ».