Patrimoine
Saint-Mard-de-Vaux et ses loups
Village pittoresque dont les maisons s’étagent sur le versant Est de la
vallée des Vaux, Saint-Mard-de-Vaux est dominé par le Montabon, une
colline boisée de châtaigniers. On retrouve quelques témoignages de
l’occupation romaine sous forme de tombes, de traces de villas
somptueuses ou encore de ruines antique.
vallée des Vaux, Saint-Mard-de-Vaux est dominé par le Montabon, une
colline boisée de châtaigniers. On retrouve quelques témoignages de
l’occupation romaine sous forme de tombes, de traces de villas
somptueuses ou encore de ruines antique.
Une commune qui était anciennement connue sous le vocable de Sanctus Marcus in Valle. Son nom semble avoir une origine commune avec Abbon –l’un des pères de la numismatique française–, orfèvre de Saint-Eloi, argentier et monnayeur du roi Gontran (aux VIe et VIIe siècles), lorsque, vers l’an 604, un atelier monétaire était installé à Chalon-sur-Saône. Au Moyen-Âge, le village, qui s’appelait alors Saint-Médard-de-Vaux, dépendait de la seigneurie de Montaigu.
De Saint-Médard à Saint-Mard
Outre l’activité viticole, le village a longtemps vécu de la forêt dont la superficie recouvre les deux tiers du territoire. De cette tradition forestière est issu le surnom de ses habitants : les loups. Au cours des siècles, la paroisse a changé plusieurs fois de nom. On est ainsi passé de Saint-Médard à Saint-Marc, Mont-Abon durant la Révolution, puis définitivement Saint-Mard-de-Vaux. Il convient de noter que Mard est tout simplement la contraction de Médard, évêque de Noyon au VIe siècle.
L’église a été reconstruite en 1766 dans un style roman tardif et en forme de croix latine. Seul le clocher d’origine n’a pas été retouché. Au devant du bâtiment se dresse un étonnant calvaire de 1630 représentant différentes figures et notamment, sur le fût, Saint-Médard, patron de la paroisse. En se promenant dans le village, on découvre tout le charme des anciennes maisons vigneronnes, des granges aux portes imposantes, du lavoir du quartier de la Fosse surmonté d’un calvaire dressé en 1743, des fontaines du Four Bassot et du chemin de Pommier. La commune compte sept calvaires dont une croix classée datant de 1610 ainsi que la très belle croix de la Broue érigée en 1766. Enfin, situé au lieu-dit Blaizy, le château de Saint-Mard est aujourd’hui une ferme fortifiée.
De Saint-Médard à Saint-Mard
Outre l’activité viticole, le village a longtemps vécu de la forêt dont la superficie recouvre les deux tiers du territoire. De cette tradition forestière est issu le surnom de ses habitants : les loups. Au cours des siècles, la paroisse a changé plusieurs fois de nom. On est ainsi passé de Saint-Médard à Saint-Marc, Mont-Abon durant la Révolution, puis définitivement Saint-Mard-de-Vaux. Il convient de noter que Mard est tout simplement la contraction de Médard, évêque de Noyon au VIe siècle.
L’église a été reconstruite en 1766 dans un style roman tardif et en forme de croix latine. Seul le clocher d’origine n’a pas été retouché. Au devant du bâtiment se dresse un étonnant calvaire de 1630 représentant différentes figures et notamment, sur le fût, Saint-Médard, patron de la paroisse. En se promenant dans le village, on découvre tout le charme des anciennes maisons vigneronnes, des granges aux portes imposantes, du lavoir du quartier de la Fosse surmonté d’un calvaire dressé en 1743, des fontaines du Four Bassot et du chemin de Pommier. La commune compte sept calvaires dont une croix classée datant de 1610 ainsi que la très belle croix de la Broue érigée en 1766. Enfin, situé au lieu-dit Blaizy, le château de Saint-Mard est aujourd’hui une ferme fortifiée.
