Sangliers : rien ne peut se faire sans une volonté locale
La résolution des problèmes de sangliers ne peut aboutir qu’au niveau local. Avec les 26 comités locaux de gestion du grand gibier, le département est doté de tous les outils pour une bonne gestion des populations de sangliers. A condition que les acteurs locaux fassent preuve de bonne volonté.

Eleveur à Chambilly, lui-même chasseur et administrateur à la fédération départementale des chasseurs, Guy Beauchamp – par ailleurs président de Cultivons nos Campagnes - ne cache pas que les dégâts de sangliers sont aujourd’hui « un véritable fardeau » tant pour les agriculteurs que pour le monde de la chasse. Car ce sont bien les chasseurs eux-mêmes qui financent l’indemnisation des dégâts de gibier par l’intermédiaire de leur fédération. Cette dernière possède d’ailleurs un compte spécifique dégâts de gibier financé par les cotisations des chasseurs. Une provision qui lui permet de faire face à une facture dégât n’excédant pas 400.000 € par an, confie Guy Beauchamp. Or la hantise de la fédération est de voir ce montant exploser. En effet, les populations de sangliers se portent bien et elles semblent même proliférer par endroit.
Solutions locales
Pour Guy Beauchamp, les problèmes de sangliers ne peuvent se résoudre qu’au niveau local. Et il existe un cadre pour le faire avec un découpage du département en unités de gestion dotées chacune d’un comité local de gestion du grand gibier, explique le président de Cultivons nos Campagnes. Ces comités locaux réunissent tous les acteurs ruraux concernés (chasseurs, agriculteurs, forestiers, etc…). « Les problèmes de sangliers n’existent que dans les comités locaux qui ne fonctionnent pas », estime l’éleveur. S’ils peuvent être préoccupants localement, ces cas sont assez peu nombreux dans le département, tempère Guy Beauchamp. Mais le fait est que des brebis galeuses existent bel et bien. « Dans certains territoires, les relations sont plus difficiles ce qui nuit à l’efficacité de la régulation », convient Guy Beauchamp
Des outils pour le faire
« Pourtant, si tout le monde le voulait, il n’y aurait pas de problème de sanglier en Saône-et-Loire », estime Guy Beauchamp. Et ce dernier de détailler les différents outils du plan de gestion du sanglier que les comités locaux ont à leur disposition. A commencer par deux réunions annuelles (en février-mars et en novembre). Des réunions au cours desquelles il peut être décidé de réguler plus ou moins les populations selon les remontées du terrain. En novembre, le comité peut ainsi décider de demander des bracelets supplémentaires si les attributions de début de saison s’avèrent insuffisantes, explique Guy Beauchamp. En cas de besoin, la chasse aux sangliers peut être anticipée dès le 15 août et des tirs d’été à l’affût sont possibles entre le 1er juin et le 14 août si nécessaire, précise l’administrateur de la FDC qui ajoute aussi le coût incitatif des bracelets : « plus il y a de dégâts sur un territoire, plus le prix du bracelet est cher », résume-t-il.
« En 2016-2017 en Saône-et-Loire, on a tué 500 sangliers de plus qu’en 2015-2016. Pour 2017-2018, il faut en prélever encore plus et du gros », estime Guy Beauchamp qui craint de nouvelles explosions des populations avec des risques sanitaires à la clé, redoute-t-il.
Sangliers : rien ne peut se faire sans une volonté locale

Eleveur à Chambilly, lui-même chasseur et administrateur à la fédération départementale des chasseurs, Guy Beauchamp – par ailleurs président de Cultivons nos Campagnes - ne cache pas que les dégâts de sangliers sont aujourd’hui « un véritable fardeau » tant pour les agriculteurs que pour le monde de la chasse. Car ce sont bien les chasseurs eux-mêmes qui financent l’indemnisation des dégâts de gibier par l’intermédiaire de leur fédération. Cette dernière possède d’ailleurs un compte spécifique dégâts de gibier financé par les cotisations des chasseurs. Une provision qui lui permet de faire face à une facture dégât n’excédant pas 400.000 € par an, confie Guy Beauchamp. Or la hantise de la fédération est de voir ce montant exploser. En effet, les populations de sangliers se portent bien et elles semblent même proliférer par endroit.
Solutions locales
Pour Guy Beauchamp, les problèmes de sangliers ne peuvent se résoudre qu’au niveau local. Et il existe un cadre pour le faire avec un découpage du département en unités de gestion dotées chacune d’un comité local de gestion du grand gibier, explique le président de Cultivons nos Campagnes. Ces comités locaux réunissent tous les acteurs ruraux concernés (chasseurs, agriculteurs, forestiers, etc…). « Les problèmes de sangliers n’existent que dans les comités locaux qui ne fonctionnent pas », estime l’éleveur. S’ils peuvent être préoccupants localement, ces cas sont assez peu nombreux dans le département, tempère Guy Beauchamp. Mais le fait est que des brebis galeuses existent bel et bien. « Dans certains territoires, les relations sont plus difficiles ce qui nuit à l’efficacité de la régulation », convient Guy Beauchamp
Des outils pour le faire
« Pourtant, si tout le monde le voulait, il n’y aurait pas de problème de sanglier en Saône-et-Loire », estime Guy Beauchamp. Et ce dernier de détailler les différents outils du plan de gestion du sanglier que les comités locaux ont à leur disposition. A commencer par deux réunions annuelles (en février-mars et en novembre). Des réunions au cours desquelles il peut être décidé de réguler plus ou moins les populations selon les remontées du terrain. En novembre, le comité peut ainsi décider de demander des bracelets supplémentaires si les attributions de début de saison s’avèrent insuffisantes, explique Guy Beauchamp. En cas de besoin, la chasse aux sangliers peut être anticipée dès le 15 août et des tirs d’été à l’affût sont possibles entre le 1er juin et le 14 août si nécessaire, précise l’administrateur de la FDC qui ajoute aussi le coût incitatif des bracelets : « plus il y a de dégâts sur un territoire, plus le prix du bracelet est cher », résume-t-il.
« En 2016-2017 en Saône-et-Loire, on a tué 500 sangliers de plus qu’en 2015-2016. Pour 2017-2018, il faut en prélever encore plus et du gros », estime Guy Beauchamp qui craint de nouvelles explosions des populations avec des risques sanitaires à la clé, redoute-t-il.
Sangliers : rien ne peut se faire sans une volonté locale

Eleveur à Chambilly, lui-même chasseur et administrateur à la fédération départementale des chasseurs, Guy Beauchamp – par ailleurs président de Cultivons nos Campagnes - ne cache pas que les dégâts de sangliers sont aujourd’hui « un véritable fardeau » tant pour les agriculteurs que pour le monde de la chasse. Car ce sont bien les chasseurs eux-mêmes qui financent l’indemnisation des dégâts de gibier par l’intermédiaire de leur fédération. Cette dernière possède d’ailleurs un compte spécifique dégâts de gibier financé par les cotisations des chasseurs. Une provision qui lui permet de faire face à une facture dégât n’excédant pas 400.000 € par an, confie Guy Beauchamp. Or la hantise de la fédération est de voir ce montant exploser. En effet, les populations de sangliers se portent bien et elles semblent même proliférer par endroit.
Solutions locales
Pour Guy Beauchamp, les problèmes de sangliers ne peuvent se résoudre qu’au niveau local. Et il existe un cadre pour le faire avec un découpage du département en unités de gestion dotées chacune d’un comité local de gestion du grand gibier, explique le président de Cultivons nos Campagnes. Ces comités locaux réunissent tous les acteurs ruraux concernés (chasseurs, agriculteurs, forestiers, etc…). « Les problèmes de sangliers n’existent que dans les comités locaux qui ne fonctionnent pas », estime l’éleveur. S’ils peuvent être préoccupants localement, ces cas sont assez peu nombreux dans le département, tempère Guy Beauchamp. Mais le fait est que des brebis galeuses existent bel et bien. « Dans certains territoires, les relations sont plus difficiles ce qui nuit à l’efficacité de la régulation », convient Guy Beauchamp
Des outils pour le faire
« Pourtant, si tout le monde le voulait, il n’y aurait pas de problème de sanglier en Saône-et-Loire », estime Guy Beauchamp. Et ce dernier de détailler les différents outils du plan de gestion du sanglier que les comités locaux ont à leur disposition. A commencer par deux réunions annuelles (en février-mars et en novembre). Des réunions au cours desquelles il peut être décidé de réguler plus ou moins les populations selon les remontées du terrain. En novembre, le comité peut ainsi décider de demander des bracelets supplémentaires si les attributions de début de saison s’avèrent insuffisantes, explique Guy Beauchamp. En cas de besoin, la chasse aux sangliers peut être anticipée dès le 15 août et des tirs d’été à l’affût sont possibles entre le 1er juin et le 14 août si nécessaire, précise l’administrateur de la FDC qui ajoute aussi le coût incitatif des bracelets : « plus il y a de dégâts sur un territoire, plus le prix du bracelet est cher », résume-t-il.
« En 2016-2017 en Saône-et-Loire, on a tué 500 sangliers de plus qu’en 2015-2016. Pour 2017-2018, il faut en prélever encore plus et du gros », estime Guy Beauchamp qui craint de nouvelles explosions des populations avec des risques sanitaires à la clé, redoute-t-il.