Tournesol
Se préparer à des récoltes tardives
Les tournesols accusent en moyenne un retard de 10 à 15 jours. Le retard
de la végétation peut localement être plus important, notamment dans
les secteurs où l’implantation a été difficile. Les récoltes pourraient
débuter au cours de la 2ème décade de septembre et se poursuivre sur
octobre.
de la végétation peut localement être plus important, notamment dans
les secteurs où l’implantation a été difficile. Les récoltes pourraient
débuter au cours de la 2ème décade de septembre et se poursuivre sur
octobre.

Dans les parcelles les plus avancées, la floraison s’est engagée autour du 14 juillet. Les simulations réalisées par Terres Inovia laissent penser qu’une grande partie des récoltes pourrait se dérouler fin septembre-début octobre, si les conditions climatiques le permettent.
Les parcelles qui pourront être récoltées en septembre bénéficieront théoriquement de créneaux de récolte plus confortables car l’humidité des graines baisse au cours de la journée. Pour les récoltes qui s’étendront sur octobre, l’humidité des graines descendra plus modestement et les plages de récolte seront plus restreintes. Enfin, il ne faut pas hésiter à se mettre en relation avec son OS pour s’assurer que la récolte pourra être réceptionnée dans de bonnes conditions. La gestion des séchoirs peut être un facteur limitant.
Déterminer le bon stade et récolter sans attendre
Récolter tôt est un enjeu important dans notre région septentrionale. L’objectif est double : limiter les pertes des graines dues aux oiseaux et aux maladies de fin de cycle ; et libérer la parcelle pour implanter le blé suivant dans les meilleures conditions possibles. L’observation des plantes est un bon indicateur pour déterminer le stade optimal de récolte : le dos du capitule vire du jaune au brun, les feuilles sont toutes sénescentes, la tige se dessèche. Il est inutile, voire risqué, d’attendre que les plantes soient toutes noires. Les abaques photographiques ont vocation à vous aider à évaluer la situation, mais les valeurs d’humidités associées restent indicatives. En complément, il est fortement recommandé de réaliser une mesure d’humidité sur un échantillon récolté mécaniquement. Les prélèvements manuels de graines sous-estiment généralement l’humidité.
Trouver un compromis dans les parcelles hétérogènes sans attendre les plantes les plus tardives.
Malgré ces indications à l’échelle de la plante, la principale difficulté reste l’appréciation du stade optimale de récolte à l’échelle de la parcelle. L’exercice sera d’autant plus difficile dans les parcelles hétérogènes qui sont de surcroît souvent les plus tardives (floraison toujours en cours au 15-20 août). Dans ces situations, il faut tenter de récolter dès que possible, même si l’humidité moyenne est plus élevée.
Les parcelles qui pourront être récoltées en septembre bénéficieront théoriquement de créneaux de récolte plus confortables car l’humidité des graines baisse au cours de la journée. Pour les récoltes qui s’étendront sur octobre, l’humidité des graines descendra plus modestement et les plages de récolte seront plus restreintes. Enfin, il ne faut pas hésiter à se mettre en relation avec son OS pour s’assurer que la récolte pourra être réceptionnée dans de bonnes conditions. La gestion des séchoirs peut être un facteur limitant.
Déterminer le bon stade et récolter sans attendre
Récolter tôt est un enjeu important dans notre région septentrionale. L’objectif est double : limiter les pertes des graines dues aux oiseaux et aux maladies de fin de cycle ; et libérer la parcelle pour implanter le blé suivant dans les meilleures conditions possibles. L’observation des plantes est un bon indicateur pour déterminer le stade optimal de récolte : le dos du capitule vire du jaune au brun, les feuilles sont toutes sénescentes, la tige se dessèche. Il est inutile, voire risqué, d’attendre que les plantes soient toutes noires. Les abaques photographiques ont vocation à vous aider à évaluer la situation, mais les valeurs d’humidités associées restent indicatives. En complément, il est fortement recommandé de réaliser une mesure d’humidité sur un échantillon récolté mécaniquement. Les prélèvements manuels de graines sous-estiment généralement l’humidité.
Trouver un compromis dans les parcelles hétérogènes sans attendre les plantes les plus tardives.
Malgré ces indications à l’échelle de la plante, la principale difficulté reste l’appréciation du stade optimale de récolte à l’échelle de la parcelle. L’exercice sera d’autant plus difficile dans les parcelles hétérogènes qui sont de surcroît souvent les plus tardives (floraison toujours en cours au 15-20 août). Dans ces situations, il faut tenter de récolter dès que possible, même si l’humidité moyenne est plus élevée.