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Tendance commerciale

Semaine 30

Bovins de boucherie
Le temps chaud n’est pas très favorable à la consommation de viande. La commercialisation est plus lente, mais les tarifs sont sensiblement reconduits dans les bonnes génisses et vaches charolaises labels ou standards. En revanche, l’écoulement est difficile pour les réformes allaitantes de choix secondaire "R=" qui perdent encore quelques centimes d’€ pour se vendre autour de 3,17 € le kg de carcasse sur le marché de Saint-Christophe-en-Brionnais. Dans les réformes laitières, les besoins des industriels sont limités, ces derniers éprouvant de grandes difficultés pour écouler leurs stocks. Les tarifs sont juste maintenus dans les vaches frisonnes et montbéliardes, grâce à une offre faible. En jeunes bovins, les tarifs se tassent dans les blonds d’Aquitaine, mais sont mieux dans les charolais R convenant pour la coupe.
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Broutards


L’activité commerciale est plus calme avec des besoins plus restreints. Dans le Centre du pays et le bassin allaitant, l’offre est moins abondante, mais de qualité. L’activité commerciale se montre fluide dans les bons mâles charolais qui maintiennent leurs cours. Les transactions sont plus sélectives au détriment des mâles de second choix pour lesquels les tarifs peinent à se maintenir. Sur l’Ouest du territoire, les apports sont certes plus réduits mais surtout de qualité hétérogène (fin de lots). Mis à part les blonds d’Aquitaine et les très bons charolais, la tendance est à la baisse dans l’ensemble des mâles avec une mévente pour les limousins et tous les sujets de conformation inférieure. En laitonnes, un léger dynamisme dans les ventes se confirme mais les cours sont peu évolutifs.

Veaux d’élevage et d’engraissement


Le manque d’opérateurs et des besoins limités pour les intégrateurs présents provoquent un commerce très laborieux et une nouvelle dégradation dans l’ensemble des veaux frisons. Les très bons veaux frisons plafonnent à 150 €. Les montbéliards ont beaucoup de mal à trouver preneurs et accusent également une baisse de l’ordre de 20 € sur les marchés de Saint-Etienne et de Bourg-en-Bresse. Les sujets de moins de 45 kg ou trop jeunes (toutes races confondues) sont invendables. Dans les veaux d’élevage ou convenant aux labels, la commercialisation est également difficile. Mis à part les très bons veaux de race pure ou croisés de haute qualité (ils sont rares) normalement négociés, les tarifs sont fortement baissiers pour les animaux de conformation ordinaire. Les veaux de moins 45 kg et ceux de mauvaise conformation sont écartés des lots et invendables.

Ovins


Dans notre région, la faiblesse de l’offre conjuguée à une petite demande estivale sur la côte d’Azur permet un facile maintien des prix pour l’ensemble des agneaux. En revanche, sur l’Ouest du territoire, la demande semble marquer le pas avec la fermeture progressive des boucheries traditionnelles. Après quinze jours de hausse, les tarifs se sont stabilisés dans les agneaux. La demande reste active dans les bonnes brebis.

Porcs


Comme l’Allemagne a donné le feu vert de la hausse vendredi dernier, la France pourrait renouer avec l’optimisme. Ce qui serait bien accueilli par les producteurs car notre référence est, pour la période, au plus bas depuis 2005 ! L’offre n’est pas très abondante, mais il faut reconnaître que la consommation ne fait pas d’étincelles non plus… Les abattoirs se sont illustrés par leur prudence, surtout après des exportations parfois jugées peu satisfaisantes par les opérateurs.

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