Animaux de boucherie
Seule la production bovine en hausse en 2014
La dernière parution d’Agreste Conjoncture fait le point sur les
productions bovine, porcine et ovine attendues en 2014 en France et dans
l’Union Européenne. En dehors de la production bovine, productions et
cheptels français poursuivent un repli déjà constaté en 2012 et 2013.
productions bovine, porcine et ovine attendues en 2014 en France et dans
l’Union Européenne. En dehors de la production bovine, productions et
cheptels français poursuivent un repli déjà constaté en 2012 et 2013.
Après une diminution continue, le cheptel bovin a progressé en 2013 grâce essentiellement à la dynamique du troupeau laitier qui augmente de 1,5 %, le troupeau allaitant baissant quant à lui de 0,4 %. La production bovine accuse une diminution de 4 % en 2013 par rapport au niveau de l’année précédente, mais le stock d’animaux présents dans les exploitations devrait permettre à la production bovine totale d’augmenter de 2 % en 2014.
Au niveau de l’Union européenne, la tendance est similaire avec une progression du cheptel laitier, dans un contexte de suppression des quotas à l’horizon 2015, et une production de viande bovine qui devrait être supérieure de 1 % à celle 2013. Exception bovine mise à part, les effectifs et les productions d’animaux de boucherie accuseront probablement une baisse en 2014. Après une baisse de plus de 3 % en 2013, la production ovine française devrait ainsi poursuivre son recul en 2014 avec une diminution de 2 %.
Ce repli s’explique essentiellement par une réduction des effectifs (-3,5 %) constatée fin 2013, la progression de 1 % du cheptel laitier ne compensant pas l’érosion du cheptel viande, victime d’une hausse des coûts de l’alimentation. La situation est en revanche plus contrastée au sein de l’Union européenne : sur les principaux pays producteurs en 2013, les abattages étaient en repli en France, Italie, Espagne, Grèce, tandis qu’ils progressaient en Irlande, au Royaume-Uni et en Roumanie. Néanmoins, la production européenne de viande ovine sera globalement en baisse en 2014 malgré une progression attendue de 1 % en Roumanie et en Italie.
Déclin confirmé du porc
Le cheptel porcin a poursuivi en 2013 un recul constaté depuis longtemps : les 2,5 % d’effectifs en moins préfigurent un repli de la production en 2014, conséquence principalement de la baisse de 3 % du cheptel de truies et du fort repli des truies-mères saillies. Cette diminution est moins marquée sur l’ensemble de l’Union européenne : le troupeau s’est réduit de 0,4 % en 2013, et la production devrait subir une baisse de 1 % dans un environnement marqué par des coûts de production élevés. Les baisses de production les plus importantes sont à prévoir en Italie et en Pologne, pays qui ont vu fortement diminuer leurs troupeaux de truies en 2013.
Cheptel et production caprins en baisse
Au niveau de l’Union européenne, la tendance est similaire avec une progression du cheptel laitier, dans un contexte de suppression des quotas à l’horizon 2015, et une production de viande bovine qui devrait être supérieure de 1 % à celle 2013. Exception bovine mise à part, les effectifs et les productions d’animaux de boucherie accuseront probablement une baisse en 2014. Après une baisse de plus de 3 % en 2013, la production ovine française devrait ainsi poursuivre son recul en 2014 avec une diminution de 2 %.
Ce repli s’explique essentiellement par une réduction des effectifs (-3,5 %) constatée fin 2013, la progression de 1 % du cheptel laitier ne compensant pas l’érosion du cheptel viande, victime d’une hausse des coûts de l’alimentation. La situation est en revanche plus contrastée au sein de l’Union européenne : sur les principaux pays producteurs en 2013, les abattages étaient en repli en France, Italie, Espagne, Grèce, tandis qu’ils progressaient en Irlande, au Royaume-Uni et en Roumanie. Néanmoins, la production européenne de viande ovine sera globalement en baisse en 2014 malgré une progression attendue de 1 % en Roumanie et en Italie.
Déclin confirmé du porc
Le cheptel porcin a poursuivi en 2013 un recul constaté depuis longtemps : les 2,5 % d’effectifs en moins préfigurent un repli de la production en 2014, conséquence principalement de la baisse de 3 % du cheptel de truies et du fort repli des truies-mères saillies. Cette diminution est moins marquée sur l’ensemble de l’Union européenne : le troupeau s’est réduit de 0,4 % en 2013, et la production devrait subir une baisse de 1 % dans un environnement marqué par des coûts de production élevés. Les baisses de production les plus importantes sont à prévoir en Italie et en Pologne, pays qui ont vu fortement diminuer leurs troupeaux de truies en 2013.
Cheptel et production caprins en baisse
Après une diminution de 5 % en 2012, les troupeaux caprins français étaient en retrait de 2 % en 2013, dans un contexte de baisse de la collecte du lait de chèvre. La production de viande devrait elle aussi diminuer en 2014 sous l’effet d’une réduction des effectifs de chèvres et chevrettes en 2013. Au sein de l’Union Européenne, la Roumanie a vu son cheptel caprin augmenter de 12 % en 2013, devenant ainsi 3ème pays européen derrière la Grèce et l’Espagne, dont les effectifs sont les plus importants mais n’ont pas augmenté en 2013. Une situation contrastée qui se vérifie également en termes de prévision de production : baisse attendue en Grèce, au Portugal, en Roumanie et en France, mais hausse en Italie.