Commerce international des vins
Sortie de crise
Les anticipations de vente des opérateurs sont en hausse, selon
l’enquête annuelle Wine Trade Monitor menée par la Sopexa. Après la
crise, la demande se tourne vers les vins "premium".
l’enquête annuelle Wine Trade Monitor menée par la Sopexa. Après la
crise, la demande se tourne vers les vins "premium".
Le commerce international du vin est sorti de la crise, selon l’enquête Wine Trade Monitor menée chaque année par la Sopexa auprès des opérateurs commerciaux et dont les résultats ont été présentés mardi 24 mai. Les 1.530 professionnels (importateurs, grossistes, agents, distributeurs) qui ont répondu au questionnaire de la Sopexa se montrent, cette année, particulièrement optimistes. 67 % d’entre eux anticipent une augmentation de leurs ventes de vins tranquilles pour 2011 et 70 % pour 2012. Autre indice très positif : le nombre de références est en hausse. 57 % des professionnels indiquent que le nombre de références de leur portefeuille a progressé en 2010, et 59 % annoncent que ce portefeuille s’étoffera en 2011.
Les opérateurs commerciaux interrogés par Sopexa estiment que la croissance devrait profiter avant tout aux vins « premium », les plus chers de leurs gammes. 58 % des professionnels considèrent qu’il s’agira du segment du marché le plus dynamique cette année.
A l’inverse, vins de cépage et surtout vins premier prix, dont la demande avait fortement progressé pendant la crise, sont désormais moins demandés, estiment-ils. Alors que 70 % des opérateurs interrogés estimaient en 2009 que les premiers prix étaient « très » ou « assez » demandés, ils ne sont plus que 48 % à la classer dans cette catégorie cette année. Paradoxalement, les vins AOP/IGP ne semblent guère profiter de l’engouement pour les vins "premium". « Il y a sans doute encore du travail à faire pour clarifier le positionnement des AOP et IGP », a commenté François Collache, directeur de la division vins et spiritueux de la Sopexa.
Le trio magique
Les vins français vont-ils profiter de ce retour en grâce auprès de la demande mondiale ? La réponse à cette question est nuancée. Les professionnels sont en moyenne moins optimistes pour 2011 sur la hausse des ventes des vins français par rapport à leurs anticipations globales de ventes de vins tranquilles. 54 % d’entre eux anticipent une hausse des ventes des vins tranquilles français pour 2011, contre 67 % pour l’ensemble du marché. Mais les opérateurs se montrent plus favorables à l’origine française pour 2012, 59 % des opérateurs pronostiquant des ventes en hausse des vins tranquilles français l’année prochaine. Les vins français se situent dans le trio de tête des nouveaux référencements envisagés par les professionnels pour 2011, derrière l’Espagne mais devant le grand rival à l’export, l’Italie.
Les vins français bénéficient enfin d’un net engouement dans les pays asiatiques, Chine et Hong-Kong en tête. Selon la directrice de la Sopexa, Cécile Bassot, « les vins français détiennent 46 % de parts de marché des vins tranquilles importés en Chine ». De son côté, l’Italie bénéficierait d’une ouverture plus grande à ses vins en 2011 et 2012 de la part de la Russie et du Canada. En marge de la présentation Wine Trade Monitor, Cécile Bassot a annoncé la présence d’un pavillon France au premier Sial Brésil, qui aura lieu à Sao Paulo du 25 au 28 juin 2012.
Les opérateurs commerciaux interrogés par Sopexa estiment que la croissance devrait profiter avant tout aux vins « premium », les plus chers de leurs gammes. 58 % des professionnels considèrent qu’il s’agira du segment du marché le plus dynamique cette année.
A l’inverse, vins de cépage et surtout vins premier prix, dont la demande avait fortement progressé pendant la crise, sont désormais moins demandés, estiment-ils. Alors que 70 % des opérateurs interrogés estimaient en 2009 que les premiers prix étaient « très » ou « assez » demandés, ils ne sont plus que 48 % à la classer dans cette catégorie cette année. Paradoxalement, les vins AOP/IGP ne semblent guère profiter de l’engouement pour les vins "premium". « Il y a sans doute encore du travail à faire pour clarifier le positionnement des AOP et IGP », a commenté François Collache, directeur de la division vins et spiritueux de la Sopexa.
Le trio magique
Les vins français vont-ils profiter de ce retour en grâce auprès de la demande mondiale ? La réponse à cette question est nuancée. Les professionnels sont en moyenne moins optimistes pour 2011 sur la hausse des ventes des vins français par rapport à leurs anticipations globales de ventes de vins tranquilles. 54 % d’entre eux anticipent une hausse des ventes des vins tranquilles français pour 2011, contre 67 % pour l’ensemble du marché. Mais les opérateurs se montrent plus favorables à l’origine française pour 2012, 59 % des opérateurs pronostiquant des ventes en hausse des vins tranquilles français l’année prochaine. Les vins français se situent dans le trio de tête des nouveaux référencements envisagés par les professionnels pour 2011, derrière l’Espagne mais devant le grand rival à l’export, l’Italie.
Les vins français bénéficient enfin d’un net engouement dans les pays asiatiques, Chine et Hong-Kong en tête. Selon la directrice de la Sopexa, Cécile Bassot, « les vins français détiennent 46 % de parts de marché des vins tranquilles importés en Chine ». De son côté, l’Italie bénéficierait d’une ouverture plus grande à ses vins en 2011 et 2012 de la part de la Russie et du Canada. En marge de la présentation Wine Trade Monitor, Cécile Bassot a annoncé la présence d’un pavillon France au premier Sial Brésil, qui aura lieu à Sao Paulo du 25 au 28 juin 2012.
