Elevage en France
Stop ou encore !
Dans les semaines à venir, les orientations franco-françaises qui se
prendront seront déterminantes pour les régions d’élevage à l’herbe,
comme le grand Bassin allaitant. D’où l’appel de ce dernier aux
décideurs français…
prendront seront déterminantes pour les régions d’élevage à l’herbe,
comme le grand Bassin allaitant. D’où l’appel de ce dernier aux
décideurs français…
« Les éleveurs de races à viande du grand Bassin allaitant ont pris acte des différentes possibilités ouvertes par l’accord européen du 26 juin pour l’application de la future Pac en France », lancent-ils ainsi dans un récent communiqué. « Ils estiment que des opportunités ont été ouvertes et qu’il serait suicidaire de ne pas les saisir ». Le ton est donné. La mise en garde est faite.
Il faut dire que l’enjeu est de taille au regard de l’importance occupée par l’élevage dans l’économie du grand Bassin allaitant et de la France. « Rappelons que le travail d’un éleveur, ce sont sept emplois induits partout sur tout le territoire ! », rappellent-ils, alors que l’équilibre des territoires ruraux de la région allaitante est fragile. Pour preuve, « cette année encore, les éleveurs ont accusé des revenus extrêmement faibles. Non contents de figurer en bas de l’échelle des revenus, les éleveurs doivent faire face à de fortes contraintes liées à la conservation des prairies permanentes ne leur laissant aucune marge de manœuvre ». La revendication née des réflexions stratégiques sur l’avenir du bassin allaitant de Saône-et-Loire fait aujourd’hui l’unanimité : « ces obligations empêchent toute adaptation des exploitations, visant notamment à l’autonomie fourragère et exclusivement ciblées et supportées par les zones à contraintes naturelles. C’est une double peine ! »
Des attentes et des positions claires
Dans ce contexte, les éleveurs du grand bassin allaitant demandent que soient portés à leur maximum tous les leviers possibles pour orienter les soutiens vers l’élevage notamment :
- que les soutiens aux zones à contraintes naturelles soient portés au plafond autorisé par Bruxelles ;
- que la PMTVA (Prime au maintien du troupeau vaches allaitantes) soit portée à 250 € ;
- que les autres productions animales fragilisées avec des faibles revenus voient, elles aussi, leurs soutiens couplés augmenter.
Sur ce sujet, les éleveurs du grand Bassin allaitant dénoncent toutes les propositions visant à supprimer la PMTVA. C’est pourquoi « nous nous y opposons fermement, car cela reviendrait purement et simplement à saborder le troupeau allaitant français, ses éleveurs, ses filières, ses emplois ». En somme, les éleveurs sont le jeu d’un possible "Stop ou encore ?" qui semble se jouer dans quelques bureaux parisiens…
« Sauvez l’élevage, ce n’est pas planifier sa destruction en protégeant des situations de rentes non économiques. L’Etat français doit privilégier l’économie qui souffre et notamment l’élevage ». Là encore, la mise en garde est claire. C’est dans ce contexte que les éleveurs du grand Bassin allaitant ont décidé de se réunir en urgence ce mercredi pour finaliser leurs positions et leurs actions. On va en entendre parler…
Il faut dire que l’enjeu est de taille au regard de l’importance occupée par l’élevage dans l’économie du grand Bassin allaitant et de la France. « Rappelons que le travail d’un éleveur, ce sont sept emplois induits partout sur tout le territoire ! », rappellent-ils, alors que l’équilibre des territoires ruraux de la région allaitante est fragile. Pour preuve, « cette année encore, les éleveurs ont accusé des revenus extrêmement faibles. Non contents de figurer en bas de l’échelle des revenus, les éleveurs doivent faire face à de fortes contraintes liées à la conservation des prairies permanentes ne leur laissant aucune marge de manœuvre ». La revendication née des réflexions stratégiques sur l’avenir du bassin allaitant de Saône-et-Loire fait aujourd’hui l’unanimité : « ces obligations empêchent toute adaptation des exploitations, visant notamment à l’autonomie fourragère et exclusivement ciblées et supportées par les zones à contraintes naturelles. C’est une double peine ! »
Des attentes et des positions claires
Dans ce contexte, les éleveurs du grand bassin allaitant demandent que soient portés à leur maximum tous les leviers possibles pour orienter les soutiens vers l’élevage notamment :
- que les soutiens aux zones à contraintes naturelles soient portés au plafond autorisé par Bruxelles ;
- que la PMTVA (Prime au maintien du troupeau vaches allaitantes) soit portée à 250 € ;
- que les autres productions animales fragilisées avec des faibles revenus voient, elles aussi, leurs soutiens couplés augmenter.
Sur ce sujet, les éleveurs du grand Bassin allaitant dénoncent toutes les propositions visant à supprimer la PMTVA. C’est pourquoi « nous nous y opposons fermement, car cela reviendrait purement et simplement à saborder le troupeau allaitant français, ses éleveurs, ses filières, ses emplois ». En somme, les éleveurs sont le jeu d’un possible "Stop ou encore ?" qui semble se jouer dans quelques bureaux parisiens…
« Sauvez l’élevage, ce n’est pas planifier sa destruction en protégeant des situations de rentes non économiques. L’Etat français doit privilégier l’économie qui souffre et notamment l’élevage ». Là encore, la mise en garde est claire. C’est dans ce contexte que les éleveurs du grand Bassin allaitant ont décidé de se réunir en urgence ce mercredi pour finaliser leurs positions et leurs actions. On va en entendre parler…