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Suite aux vendanges

Suite aux vendanges, une vinification qui s'annonce bien

Alors que les vendanges 2019 auront été très particulières suite au gel, à la grêle, à la sécheresse, aux brûlures et autres millerandages avec, à la clé, des volumes très en deçà des rendements habituels, la vinification ne devrait, pour sa part, pas s’avérer trop complexe. Reste à bien maîtriser les températures.

Suite aux vendanges, une vinification qui s'annonce bien

En passant d’un domaine à l’autre de la Côte Chalonnaise mardi dernier, il y avait une certaine unanimité au moment d’évoquer les vendanges et la vinification qui n’en était qu’à son démarrage. Chez Marie Jaqueson, installée à Rully, « la vinification ne fait que débuter. Au niveau degrés, nous sommes proches des 14°, aussi bien en rouge qu’en blanc. Il va falloir énormément refroidir. C’est une année où il faudra avoir encore plus de rigueur que d’habitude. Nos blancs sont encore à l’état de moults ». Du côté de Rémy Dury, toujours à Rully, « il y a de très bons degrés. Les levures indigènes ne vont sûrement pas aller au bout. Il y a beaucoup de concentration. Il n’y aura pas de souci avec le sucre. Pour l’instant, nous n’avons récolté que les blancs et seulement une cuvée de rouge. C’est encore difficile de se prononcer. Cela devrait donner un beau millésime ». Jean-Luc Duvernay à Mercurey, affiche un certain optimisme. « Côté fermentation, tout va bien. Nous avons des degrés de l’ordre de 13.5°. Il faudra bien maîtriser les températures, les degrés. Au domaine, nous sommes équipés en froid pour justement maîtriser les températures. Nous levurons systématiquement. Les levures indigènes ne pourront pas tout faire toutes seules. Nous essayons aussi de triturer le moins possible. Et nous encuvons par gravité ».

Des choix très personnels                                                                                       

A Saint-Martin-sous-Montaigu, Pascal Massenot estime que tous les voyants sont au vert. « Pour l’instant, tout va bien. L’acidité est parfaite. Il y aura juste à faire un peu de froid. Je dispose de deux refroidisseurs. La fermentation ne se fera qu’avec de la levure indigène. 2019 était une année idéale pour les labours dans les vignes qui, de ce fait, se portent très bien ». Enfin, au sein du domaine Chofflet-Valdenaire, Jonathan Brunot a choisi de « réaliser une préfermentation de quatre jours sur les rouges. Je levure cette année étant donné les degrés que nous avons. Je n’ai pas envie de prendre de risques. Il ne faut pas, côté températures, monter au-dessus de 28°-30°. En outre, je ne vais pas beaucoup piger ».

Suite aux vendanges, une vinification qui s'annonce bien

Suite aux vendanges, une vinification qui s'annonce bien

En passant d’un domaine à l’autre de la Côte Chalonnaise mardi dernier, il y avait une certaine unanimité au moment d’évoquer les vendanges et la vinification qui n’en était qu’à son démarrage. Chez Marie Jaqueson, installée à Rully, « la vinification ne fait que débuter. Au niveau degrés, nous sommes proches des 14°, aussi bien en rouge qu’en blanc. Il va falloir énormément refroidir. C’est une année où il faudra avoir encore plus de rigueur que d’habitude. Nos blancs sont encore à l’état de moults ». Du côté de Rémy Dury, toujours à Rully, « il y a de très bons degrés. Les levures indigènes ne vont sûrement pas aller au bout. Il y a beaucoup de concentration. Il n’y aura pas de souci avec le sucre. Pour l’instant, nous n’avons récolté que les blancs et seulement une cuvée de rouge. C’est encore difficile de se prononcer. Cela devrait donner un beau millésime ». Jean-Luc Duvernay à Mercurey, affiche un certain optimisme. « Côté fermentation, tout va bien. Nous avons des degrés de l’ordre de 13.5°. Il faudra bien maîtriser les températures, les degrés. Au domaine, nous sommes équipés en froid pour justement maîtriser les températures. Nous levurons systématiquement. Les levures indigènes ne pourront pas tout faire toutes seules. Nous essayons aussi de triturer le moins possible. Et nous encuvons par gravité ».

Des choix très personnels                                                                                       

A Saint-Martin-sous-Montaigu, Pascal Massenot estime que tous les voyants sont au vert. « Pour l’instant, tout va bien. L’acidité est parfaite. Il y aura juste à faire un peu de froid. Je dispose de deux refroidisseurs. La fermentation ne se fera qu’avec de la levure indigène. 2019 était une année idéale pour les labours dans les vignes qui, de ce fait, se portent très bien ». Enfin, au sein du domaine Chofflet-Valdenaire, Jonathan Brunot a choisi de « réaliser une préfermentation de quatre jours sur les rouges. Je levure cette année étant donné les degrés que nous avons. Je n’ai pas envie de prendre de risques. Il ne faut pas, côté températures, monter au-dessus de 28°-30°. En outre, je ne vais pas beaucoup piger ».

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