Tendance plutôt négative pour l’immobilier en Saône-et-Loire
Les notaires de Saône-et-Loire ont présenté lundi 24 juin les chiffres de l’immobilier sur les 15 derniers mois (année 2018 et premier trimestre 2019). Une situation plutôt morose dans tout le département en termes de niveau de prix de vente de maisons et appartements (anciens) et des terrains à bâtir qui contraste avec le léger rebond enregistré sur le reste de la France.

La situation de l’immobilier en Saône-et-Loire est moins satisfaisante que la moyenne régionale. « Les chiffres sont à la baisse sur des montants qui ne font pas rêver les marchands de bien », commente avec humour le président de la chambre des notaires de Saône-et-Loire, François-Stanislas Thomas. « Nous restons cependant un territoire où les gens du cru peuvent acheter leur logement avec un endettement raisonnable », modère-t-il.
Les notaires du département ont présentés lundi 24 juin à Mâcon les chiffres de vente enregistrés en 2018 et au premier trimestre 2019.
Ainsi, le nombre de ventes connaît une évolution de + 1,7 % se répartissant notamment en - 4,2 % en appartements anciens, - 12,6 % en terrain à bâtir contre + 7,2 % en maisons anciennes.
Si les prix sont en moyenne à la hausse sur le reste des régions françaises (hors région parisienne), la tendance est légèrement à la baisse dans le département.
Le niveau bas des maisons anciennes
Du côté des maisons anciennes, la Bourgogne Franche-Comté affiche le prix médian le plus bas au niveau national à 130.000 €. Ce même prix est par exemple de 205.400 € en Auvergne Rhône-Alpes. Au cœur de la région, la Saône-et-Loire est à 119.500 € quand la Côte d’Or est à 169.000 €. Au cœur du département, sont en dessous de ce prix médian les secteurs de Bresse-Louhans (117.500 €), de la communauté urbaine Creusot Montceau (90.000 €), du Charolais (82.000 €), l’axe nord-sud le long de la Saône affichant donc les prix les plus élevés.
Pour aller plus dans le détail, des communes comme Givry, la Chapelle-de-Guinchay, Demigny, Charnay-lès-Mâcon arrivent en tête avec des prix médians de vente à plus de 185.000 €, « des prix toujours à la hausse ». À l’opposé, le nord ouest affichent des niveaux médians pouvant descendre à 47.000 €, « des prix toujours à la baisse ».
Les terrains à bâtir en baisse
Concernant les terrains à bâtir, force est de constater qu’en dix ans, en Saône-et-Loire, le niveau des prix médians de vente n’a pas augmenté : après une augmentation enregistrée en 2013 et 2014 et un pic en 2016, la forte chute de 2017 s’est poursuivie par une nouvelle baisse en 2018 (-3,6 %), pour se retrouver au niveau de 2009, soit un prix médian de vente de 34.000 €. En comparaison avec le reste de la France, ce prix médian frôle actuellement les 60.000 € (il était d’un peu plus de 55.000 € en 2009). Ainsi, la Bourgogne Franche-Comté aurait là aussi les prix médians les plus bas à 46.900 € (contre 81.000 € en Auvergne Rhône-Alpes). Au cœur de la région, lorsque la Saône-et-Loire est donc à 34.000 €, la Côte d’Or est à 55.900 € et la Nièvre à 25.000 €.
Il faut par ailleurs constater que le nombre de ventes augmente pour les petits terrains (- 900 m²) et baisse pour les très grands terrains (+ 5.000 m²). Mais là aussi, « les disparités au cœur de département font apparaître un rapport de 1 à 3 des prix médians entre le Macônnais (60.000 €) et le Charolais (20.800 €) ».
Tendance plutôt négative pour l’immobilier en Saône-et-Loire

La situation de l’immobilier en Saône-et-Loire est moins satisfaisante que la moyenne régionale. « Les chiffres sont à la baisse sur des montants qui ne font pas rêver les marchands de bien », commente avec humour le président de la chambre des notaires de Saône-et-Loire, François-Stanislas Thomas. « Nous restons cependant un territoire où les gens du cru peuvent acheter leur logement avec un endettement raisonnable », modère-t-il.
Les notaires du département ont présentés lundi 24 juin à Mâcon les chiffres de vente enregistrés en 2018 et au premier trimestre 2019.
Ainsi, le nombre de ventes connaît une évolution de + 1,7 % se répartissant notamment en - 4,2 % en appartements anciens, - 12,6 % en terrain à bâtir contre + 7,2 % en maisons anciennes.
Si les prix sont en moyenne à la hausse sur le reste des régions françaises (hors région parisienne), la tendance est légèrement à la baisse dans le département.
Le niveau bas des maisons anciennes
Du côté des maisons anciennes, la Bourgogne Franche-Comté affiche le prix médian le plus bas au niveau national à 130.000 €. Ce même prix est par exemple de 205.400 € en Auvergne Rhône-Alpes. Au cœur de la région, la Saône-et-Loire est à 119.500 € quand la Côte d’Or est à 169.000 €. Au cœur du département, sont en dessous de ce prix médian les secteurs de Bresse-Louhans (117.500 €), de la communauté urbaine Creusot Montceau (90.000 €), du Charolais (82.000 €), l’axe nord-sud le long de la Saône affichant donc les prix les plus élevés.
Pour aller plus dans le détail, des communes comme Givry, la Chapelle-de-Guinchay, Demigny, Charnay-lès-Mâcon arrivent en tête avec des prix médians de vente à plus de 185.000 €, « des prix toujours à la hausse ». À l’opposé, le nord ouest affichent des niveaux médians pouvant descendre à 47.000 €, « des prix toujours à la baisse ».
Les terrains à bâtir en baisse
Concernant les terrains à bâtir, force est de constater qu’en dix ans, en Saône-et-Loire, le niveau des prix médians de vente n’a pas augmenté : après une augmentation enregistrée en 2013 et 2014 et un pic en 2016, la forte chute de 2017 s’est poursuivie par une nouvelle baisse en 2018 (-3,6 %), pour se retrouver au niveau de 2009, soit un prix médian de vente de 34.000 €. En comparaison avec le reste de la France, ce prix médian frôle actuellement les 60.000 € (il était d’un peu plus de 55.000 € en 2009). Ainsi, la Bourgogne Franche-Comté aurait là aussi les prix médians les plus bas à 46.900 € (contre 81.000 € en Auvergne Rhône-Alpes). Au cœur de la région, lorsque la Saône-et-Loire est donc à 34.000 €, la Côte d’Or est à 55.900 € et la Nièvre à 25.000 €.
Il faut par ailleurs constater que le nombre de ventes augmente pour les petits terrains (- 900 m²) et baisse pour les très grands terrains (+ 5.000 m²). Mais là aussi, « les disparités au cœur de département font apparaître un rapport de 1 à 3 des prix médians entre le Macônnais (60.000 €) et le Charolais (20.800 €) ».