Consommation mondiale de vins
Toujours à la hausse
A l’occasion de la présentation du salon Vinexpo, les organisateurs ont rendu publique une étude concernant les prévisions de production et de consommation de vins dans le monde d’ici à 2014. Si la production devrait rester à peu près stable, la consommation devrait continuer d’augmenter.
Le rôle des Etats-Unis et de la Chine sur le marché du vin irait en s’intensifiant sensiblement.
Le rôle des Etats-Unis et de la Chine sur le marché du vin irait en s’intensifiant sensiblement.

« Sur les cinq prochaines années, avec une météo stable, on prévoit une relative stabilité de la production mondiale », soulignait Robert Beynat, directeur général de Vinexpo, le 11 janvier à Paris en présentant une étude prospective du cabinet d’étude anglais International Wine and Spirit Record (ISWR) commandée par les organisateurs du salon.
Entre 2005 et 2009, la production mondiale moyenne annuelle s’est élevée à 3,083 milliards de caisses de 9 litres (27,7 milliards de litres). En 2011, la prévision reste au même niveau. Pour moitié, en 2010, cette production continue d’être assurée par trois pays : la France, l’Italie et l’Espagne. Fait marquant : la Chine –qui avait fait son entrée parmi les dix premiers pays producteurs en 2007– se hisse, trois ans plus tard, à la 7e place et connaîtrait d’ici 2014 la plus forte hausse de production (+77 % entre 2010 et 2014) !
Un écart qui se réduit entre production et consommation
La consommation mondiale de vins tranquilles et de vins effervescents a atteint 2,626 milliards de caisses en 2009 soit l’équivalent de 31,51 milliards de bouteilles de vin ou 23,634 milliards de litres, en hausse de 4,5 % par rapport à 2005. L’écart entre production et consommation est donc d’environ 4 milliards de litres.
Si la production reste stable à l’horizon 2014, la consommation mondiale de vin devrait, elle, continuer d’augmenter, de l’ordre de 3,18 % pour atteindre 2,729 milliards de caisses (24,561 milliards de litres). En dix ans (2005/2014), la consommation mondiale devrait alors augmenter de 8,6 %, soit 216 millions de caisses supplémentaires. Dans cette consommation, les vins tranquilles dominent largement : ils ont représenté 92,6 % des vins consommés dans le monde en 2009. Entre 2010 et 2014, la consommation de ces vins progressera de 72,90 millions de caisses de 9 litres (+2,98 %), les trois quarts de cette hausse viendraient des Etats-Unis, de la Chine et de la Russie. Les Etats-Unis –avec une hausse de consommation de 9,35 %– deviendraient le premier marché mondial de vins tranquilles en 2012 devant l’Italie et la France. Dans le même temps, la consommation baisserait de 4 % dans l’Hexagone, qui prendrait ainsi la 3e position mondiale.
Parmi les vins tranquilles, les rosés (9,9 % de la consommation totale en 2010) devraient connaître la plus forte croissance (7,7 %). Sur la même période, la consommation de vins rouges augmenterait de 3,85 % et celle de vins blancs de 2,44 %. Les vins effervescents devraient rester sur une croissance plus rapide que les autres vins. En 2010, ils représentaient 7,4 % de la consommation mondiale et devraient croître de 5,61 % (contre 2,98 % pour les vins tranquilles) d’ici 2014 pour atteindre 207 millions de caisses.
Progression plus rapide du chiffre d’affaires que des volumes
Le chiffre d’affaires réalisé par la vente de vins (prix consommateur) a atteint 183,105 milliards de dollars en 2009, en hausse de 9,25 % par rapport à 2005 alors que la croissance de consommation en volume était de 4,2 %. « En général, les consommateurs boivent mieux », observe Robert Beynat pour expliquer ce phénomène.
Entre 2010 et 2014, cette croissance du chiffre d’affaires devrait se poursuivre à un rythme supérieur à la croissance en volume, profitant surtout aux vins commercialisés à plus de 10 dollars la bouteille.
Les échanges mondiaux iraient en s’intensifiant. Aujourd’hui, une bouteille sur quatre consommée dans le monde est un vin importé. En 2014, la consommation de vin importé représentera 667 millions de caisses (+5,54 % par rapport à 2010) soit 26,44 % de la consommation mondiale.
« Sur dix ans, la consommation de vins tranquilles issus d’échanges internationaux va ainsi augmenter de 17,22 % alors que leur consommation totale progressera sur la même période de 8 % », selon ISWR. En 2010, la France reste le premier exportateur mondial de vin en valeur et l’Italie le premier en volume.
Vinexpo, du 19 au 23 juin à Bordeaux
Entre 2005 et 2009, la production mondiale moyenne annuelle s’est élevée à 3,083 milliards de caisses de 9 litres (27,7 milliards de litres). En 2011, la prévision reste au même niveau. Pour moitié, en 2010, cette production continue d’être assurée par trois pays : la France, l’Italie et l’Espagne. Fait marquant : la Chine –qui avait fait son entrée parmi les dix premiers pays producteurs en 2007– se hisse, trois ans plus tard, à la 7e place et connaîtrait d’ici 2014 la plus forte hausse de production (+77 % entre 2010 et 2014) !
Un écart qui se réduit entre production et consommation
La consommation mondiale de vins tranquilles et de vins effervescents a atteint 2,626 milliards de caisses en 2009 soit l’équivalent de 31,51 milliards de bouteilles de vin ou 23,634 milliards de litres, en hausse de 4,5 % par rapport à 2005. L’écart entre production et consommation est donc d’environ 4 milliards de litres.
Si la production reste stable à l’horizon 2014, la consommation mondiale de vin devrait, elle, continuer d’augmenter, de l’ordre de 3,18 % pour atteindre 2,729 milliards de caisses (24,561 milliards de litres). En dix ans (2005/2014), la consommation mondiale devrait alors augmenter de 8,6 %, soit 216 millions de caisses supplémentaires. Dans cette consommation, les vins tranquilles dominent largement : ils ont représenté 92,6 % des vins consommés dans le monde en 2009. Entre 2010 et 2014, la consommation de ces vins progressera de 72,90 millions de caisses de 9 litres (+2,98 %), les trois quarts de cette hausse viendraient des Etats-Unis, de la Chine et de la Russie. Les Etats-Unis –avec une hausse de consommation de 9,35 %– deviendraient le premier marché mondial de vins tranquilles en 2012 devant l’Italie et la France. Dans le même temps, la consommation baisserait de 4 % dans l’Hexagone, qui prendrait ainsi la 3e position mondiale.
Parmi les vins tranquilles, les rosés (9,9 % de la consommation totale en 2010) devraient connaître la plus forte croissance (7,7 %). Sur la même période, la consommation de vins rouges augmenterait de 3,85 % et celle de vins blancs de 2,44 %. Les vins effervescents devraient rester sur une croissance plus rapide que les autres vins. En 2010, ils représentaient 7,4 % de la consommation mondiale et devraient croître de 5,61 % (contre 2,98 % pour les vins tranquilles) d’ici 2014 pour atteindre 207 millions de caisses.
Progression plus rapide du chiffre d’affaires que des volumes
Le chiffre d’affaires réalisé par la vente de vins (prix consommateur) a atteint 183,105 milliards de dollars en 2009, en hausse de 9,25 % par rapport à 2005 alors que la croissance de consommation en volume était de 4,2 %. « En général, les consommateurs boivent mieux », observe Robert Beynat pour expliquer ce phénomène.
Entre 2010 et 2014, cette croissance du chiffre d’affaires devrait se poursuivre à un rythme supérieur à la croissance en volume, profitant surtout aux vins commercialisés à plus de 10 dollars la bouteille.
Les échanges mondiaux iraient en s’intensifiant. Aujourd’hui, une bouteille sur quatre consommée dans le monde est un vin importé. En 2014, la consommation de vin importé représentera 667 millions de caisses (+5,54 % par rapport à 2010) soit 26,44 % de la consommation mondiale.
« Sur dix ans, la consommation de vins tranquilles issus d’échanges internationaux va ainsi augmenter de 17,22 % alors que leur consommation totale progressera sur la même période de 8 % », selon ISWR. En 2010, la France reste le premier exportateur mondial de vin en valeur et l’Italie le premier en volume.
Vinexpo, du 19 au 23 juin à Bordeaux
La prochaine édition du salon professionnel Vinexpo se tiendra du 19 au 23 juin à Bordeaux sur 90.000 m2 (palais des congrès, trois halls d’exposition, jardins, Club du Lac, salles de conférences, de dégustations et services). Il espère accueillir 50.000 visiteurs de 140 pays (contre 46.621 venus de 135 pays en 2009). D’ores et déjà, 2.400 exposants de 45 pays ont décidé d’y participer. Parmi eux un nouveau venu, le Mexique qui vient surtout promouvoir la tequila. Pour cette nouvelle édition, un nouvel espace sera consacré à la dégustation.