Toujours pas d’accord pour les .vin et .wine
gestion des noms de domaines sur internet, a été chargée de recourir à
une expertise juridique pour régler le différend sur la protection des
indications géographiques dans le cadre de l’attribution des noms de
domaine de premier niveau « .vin » et « .wine ». La question fait
parallèlement l’objet de discussions engagées entre les sociétés
candidates et le secteur viticole.
Protéger les indications géographiques
Parallèlement, des discussions ont débuté entre les sociétés qui postulent pour les deux noms et le secteur viticole. La Fédération européenne des vins d’origine (Efow), qui a participé à ces échanges dans la capitale argentine, demande à l’Icann de ne pas déléguer en l’état « .vin » et « .wine » et d’inciter les candidats à proposer des solutions concrètes.
Au sein de l’instance consultative de l’Icann, dans laquelle siègent les gouvernements, une coalition de 34 pays emmenée par l’UE, suivie par les pays d’Amérique latine et d’Afrique, a plaidé, à Buenos Aires, pour une prise en compte de la protection des indications géographiques dans l’attribution des noms de domaine liés aux termes « vin » et « wine », souligne l’Efow. Une lettre en ce sens avait d’ailleurs été adressée à l’Icann par Neelie Kroes, la commissaire européenne chargée de la stratégie numérique.
En revanche, poursuit l’Efow, trois pays, dont les États-Unis, ont soutenu que ces deux noms de domaine pouvaient être délégués en l’état.
La prochaine session de l’Icann aura lieu à Singapour en mars 2014.
Le secteur viticole prêt à soutenir les noms de domaine
Pour la première fois en quatre mois, « des discussions constructives » entre certains candidats à l’achat de noms de domaine et les producteurs de vins ont été engagées à Buenos aires, notent dans un communiqué commun publié le 26 novembre la Fédération européenne des vins d’origine (Efow) et son homologue français, la Cnaoc. « Il reste maintenant à ces sociétés à proposer, comme d’autres l’ont fait par exemple sur le “ .bio ”, une solution permettant de protéger les indications géographiques (IG). Nous rappelons que ces nouveaux noms de domaines représentent une belle opportunité pour notre secteur si et seulement si les sociétés candidates protègent nos IG. Nous sommes prêts à soutenir et à faire la promotion de ces noms de domaine si nos noms y seront protégés », soulignent les deux fédérations.