Lycée viticole de Davayé
Tous les goûts sont dans la nature et la pomme
Les vingt élèves de la classe de seconde générale du lycée agricole Lucie Aubrac ont analysé douze variétés de pommes anciennes du patrimoine pomologique français, une
façon de “nourrir” le cours de biologie en approchant par les sens la
biodiversité.... Chacun a ainsi goûté avec sa subjectivité
reconnaissant tour à tour : rhum, ananas, cacao, buis, sapin, kiwi,
pissenlit, savon, thé vert, rose... Tous les goûts sont dans la nature, surtout... dans la pomme !
façon de “nourrir” le cours de biologie en approchant par les sens la
biodiversité.... Chacun a ainsi goûté avec sa subjectivité
reconnaissant tour à tour : rhum, ananas, cacao, buis, sapin, kiwi,
pissenlit, savon, thé vert, rose... Tous les goûts sont dans la nature, surtout... dans la pomme !
Sur la table, de nombreuses variétés toutes plus différentes les unes que les autres : la Reinette clochard, la Pomme framboise, la Belle fille de salins, la Winter Banana et huit autres encore... Eblouissant spectacle pour les yeux d'abord...
Il s'agissait pour ces adolescents de 15 ans de pratiquer l'analyse sensorielle suivant des critères très précis.
L'expérience s'est déroulée ainsi : tout d'abord l'examen olfactif : l' odeur, le parfum particulier de chaque pomme... puis l'étape des quatre saveurs bien sûr, les arômes de l’arrière nez, les sensations tactiles en bouche, consistance, fermeté, jutosité… mais encore les sensations d’arrière goût... pour aboutir au jugement global final.
[WEB]Ainsi, dans la « Rose Blanche », Marie reconnait avec certitude un goût de Malabar,
tandis que Doriane hume une bonne senteur d’herbe fraiche dans la « pomme d’Api étoilée ». Quant à Mathilde, très concentrée, elle trouve étrangement, à la « Belle Joséphine »,
une fin de bouche qui rappelle... la structure d’un médicament... Etrange ?
En tout cas, ces testeurs en herbe ont eu des réactions très professionnelles alors
qu'ils n’ont jamais pratiqué l’œnologie. De plus, très peu d'entre eux sont issus de
familles de viticulteurs et ils se destinent plutôt à des carrières scientifiques.
Et pourtant, ils ont su identifier par le nez, la bouche... du cassis, de la vanille, de
l’abricot séché, des agrumes, de la figue, du litchi, du pain, des senteurs de sous bois, du champignon… et proposer de nombreuses connotations viti-vinicoles telles que le
raisin trop mûr, lejeune vin, le verjus, la fermentation… Serait-ce l’empreinte des
vendanges du vignoble du lycée Lucie Aubrac ?
Dans le chapitre des originalités, la « Debonde » rappelle à Clémence « le produit pour
les vitres », appétissant ! Pendant que d’autres perçoivent plutôt cette inoubliable odeur
de colle, vous savez, celle qui parfume les classes de maternelle !
Une certaine pomme a pour eux un aspect « peau de crapaud », une autre, une odeur de « cave de mon voisin », ou une « odeur d’engrais »... Celle-ci encore rappelle « la pomme qu’on déguste avec le boudin », délicieux !
Et le bonbon Arlequin a été signalé plusieurs fois... A chaque génération, sa Madeleine
de Proust...
En fin d’exercice, les jeunes lycéens devaient indiquer leur variété préférée, et cette
année encore, même si Evan a trouvé la « Pomme de Neige » carrément trop bonne ! », c'est la « Cousinotte d’hiver » qui a été élue ! Une valeur sûre ![/WEB]
Il s'agissait pour ces adolescents de 15 ans de pratiquer l'analyse sensorielle suivant des critères très précis.
L'expérience s'est déroulée ainsi : tout d'abord l'examen olfactif : l' odeur, le parfum particulier de chaque pomme... puis l'étape des quatre saveurs bien sûr, les arômes de l’arrière nez, les sensations tactiles en bouche, consistance, fermeté, jutosité… mais encore les sensations d’arrière goût... pour aboutir au jugement global final.
[WEB]Ainsi, dans la « Rose Blanche », Marie reconnait avec certitude un goût de Malabar,
tandis que Doriane hume une bonne senteur d’herbe fraiche dans la « pomme d’Api étoilée ». Quant à Mathilde, très concentrée, elle trouve étrangement, à la « Belle Joséphine »,
une fin de bouche qui rappelle... la structure d’un médicament... Etrange ?
En tout cas, ces testeurs en herbe ont eu des réactions très professionnelles alors
qu'ils n’ont jamais pratiqué l’œnologie. De plus, très peu d'entre eux sont issus de
familles de viticulteurs et ils se destinent plutôt à des carrières scientifiques.
Et pourtant, ils ont su identifier par le nez, la bouche... du cassis, de la vanille, de
l’abricot séché, des agrumes, de la figue, du litchi, du pain, des senteurs de sous bois, du champignon… et proposer de nombreuses connotations viti-vinicoles telles que le
raisin trop mûr, lejeune vin, le verjus, la fermentation… Serait-ce l’empreinte des
vendanges du vignoble du lycée Lucie Aubrac ?
Dans le chapitre des originalités, la « Debonde » rappelle à Clémence « le produit pour
les vitres », appétissant ! Pendant que d’autres perçoivent plutôt cette inoubliable odeur
de colle, vous savez, celle qui parfume les classes de maternelle !
Une certaine pomme a pour eux un aspect « peau de crapaud », une autre, une odeur de « cave de mon voisin », ou une « odeur d’engrais »... Celle-ci encore rappelle « la pomme qu’on déguste avec le boudin », délicieux !
Et le bonbon Arlequin a été signalé plusieurs fois... A chaque génération, sa Madeleine
de Proust...
En fin d’exercice, les jeunes lycéens devaient indiquer leur variété préférée, et cette
année encore, même si Evan a trouvé la « Pomme de Neige » carrément trop bonne ! », c'est la « Cousinotte d’hiver » qui a été élue ! Une valeur sûre ![/WEB]
