Trente années de bonheur

117 expositions en 30 ans !
Le 4 juillet 1981 reste une date importante pour une seconde raison. Il s’agit en effet de l’inauguration de la première exposition temporaire au château de Pierre-de-Bresse intitulée "Mémoire d’un territoire". Depuis lors, 116 autres expositions se sont succédé à un rythme particulièrement soutenu. Avec, comme temps fort, le rendez-vous de 2008 baptisé "La galerie de l’architecture". L’occasion alors de présenter une sorte de rétrospective synthétisant trente années de collectage. Côté souvenirs, on évoquera aussi le sauvetage du "Musée du blé et du pain" de Verdun-sur-le-Doubs en 1982, la publication du premier guide-découverte de la Bresse bourguignonne en 1984, l’inauguration de la première galerie d’exposition permanence intitulée "Douze idées pour une expo" en 1985, la conservation in situ des anciennes machines du journal "L’Indépendant" et de sa collection complète à Louhans en 1986, ou encore l’ouverture de toutes les autres antennes jusqu’à celle sur l’eau au Moulin de Montjay (lire à ce sujet notre édition du 17 décembre 2010 en page Oxygène) ainsi que le transfert du "Musée du terroir" de Romenay sur son site du champ bressan en 2010. Pour Dominique Rivière, « chaque ouverture d’antenne a été un moment très fort. J’ai également une énorme satisfaction d’avoir pu conserver le musée de l’imprimerie ».
Une dynamique conservée
L’Ecomusée de la Bresse bourguignonne continue de s’appuyer sur la présence d’expositions permanentes évoquant, illustrant et expliquant les milieux naturels, l’histoire, les aspects de la vie traditionnelle et les situations économique et sociale actuelles. Pour autant, le site de Pierre-de-Bresse accueille chaque année une très riche programmation d’événements et de manifestations. Avec, cette année notamment, Thé ou champagne du 20 février au 20 mars, le festival du film documentaire L’ici et l’ailleurs du 26 au 28 mars, la Foire aux plantes rares les 9 et 10 avril, la Nuit des musées les 14 et 15 mai, le Marché des potiers de Bourgogne les 13 et 14 août et bien évidemment les Automnales du château du 2 octobre au 6 novembre. Côté nouveautés, on signalera la création d’une visite guidée quotidienne du lundi au samedi à 14 h 30, de Musicques de joyes le 3 juillet avec le Laostic Bourgogne, de la Nocturne du château le 30 juillet avec une insolite visite et de la soirée jazz surprise le 20 août.
S’il n’y a pas pour l’instant de projet d’installation de nouvelles antennes, il y aura dès cette année une remise à jour de l’ensemble des antennes qui existent. Un travail qui devrait s’étaler sur une dizaine d’années pour, notamment, revoir l’accessibilité et enrichir les collections.
Pour tout renseignement, Ecomusée de la Bresse bourguignonne, tél. : 03.85.76.27.16.
Trois expositions temporaires à découvrir absolument
Après Les images de Monique en début d’année, trois expositions temporaires vont se succéder en 2011. En premier lieu, il y aura du 19 mars au 25 septembre Tire-bouchons, sécateurs, fers à repasser et autres moulins à poivre… L’occasion de découvrir de nombreuses pièces exceptionnelles lors de ce voyage au pays des collectionneurs. Du 16 avril au 30 septembre, place sera laissée à La grande vaisselle. Cette fois, les visiteurs pourront admirer des pièces de grande taille. En effet, l’association professionnelle Poteries en Bourgogne est invitée pour l'occasion à présenter ses créations. Une belle opportunité d’apprécier le travail de soixante céramistes qui initieront le public à cette grande vaisselle décalée et rutilante. Enfin, du 1er octobre au 18 décembre, l’écomusée conclura son année en proposant de remonter le cours de l’histoire avec Les Bouchard, une famille d’artistes et de collectionneurs. Hussards et fonctionnaires de la République, ils ont occupé des postes prestigieux. Esprits curieux avant tout, ils se sont essayés - avec un égal succès - aussi bien à la musique qu’à la littérature et à la photographie. Mais c’est avec la sculpture, la peinture et l’aquarelle qu’ils ont excellé. Ils ont également parcouru le pourtour de la Méditerranée à la recherche des civilisations classiques. Paradoxalement, c’est au cœur de la Bresse, dans leur maison de Montret, qu’ils ont accumulé leurs plus grands trésors.