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Elvéa 71-58

Trente ans de résistance pour Elvéa 71-58 !

Depuis trente ans, l’association des éleveurs Elvéa 71-58 organise le commerce d’animaux entre éleveurs et opérateurs privés. Défendant le droit des éleveurs de valoriser eux-mêmes leur production, elle a dû s’adapter à un cadre réglementaire toujours plus contraignant pour le commerce libre.

Trente ans de résistance pour Elvéa 71-58 !

L’organisation de producteurs Elvéa 71-58 (Eleveurs et Acheteurs associés) fêtait ses trente ans le 27 septembre dernier à Gueugnon. C’est en 1989 que tout a commencé avec la création en Saône-et-Loire de deux associations de producteurs de viande, l’une sur le Brionnais et l’autre couvrant le reste du département, rappelait Serge Dravert, ancien adhérent. Les deux structures ont fusionné en 1992 pour donner l’ADEPV 71 présidée par Michel Ducarre. Montant en puissance, la nouvelle association des éleveurs et producteurs de viande a recruté son premier technicien en 1997, année où Gilles Muckensturm devenait président. En 2001, l’ADEPV 71 comptait quatre techniciens. En 2005, Jean-Michel Morel devenait président à son tour et trois ans plus tard, l’association prenait pour nom Elvéa 71. En 2011, le siège de la structure était installé à Charolles. L’année suivante, Elvéa 71 fusionnait avec son homologue de la Nièvre pour devenir Elvéa 71-58. Aujourd’hui, l’association compte 426 éleveurs adhérents pour un cheptel d’un peu plus de 40.000 vaches, 69 négociants et trois techniciens.

Nouveaux statuts

Pour ses trente ans, Elvéa 71-58 connait une nouvelle évolution qui l’oblige à revoir ses statuts. La réglementation européenne s’oppose désormais à ce que des acheteurs siègent dans une organisation de producteurs telle qu’Elvéa, expliquait le président national Philippe Auger. Ce « coup d’arrêt » de l’Europe a entraîné « un bras de fer » des éleveurs avec l’Etat français qui soupçonnait les associations d’être le théâtre « d’entente sur les prix entre éleveurs et acheteurs ». Se référant au discours du Président de la République exhortant les éleveurs à s’organiser, le réseau Elvéa, soutenu par la FNSEA, a obtenu la reconnaissance « d’acheteurs désignés » à la place du collège acheteurs. La garantie de paiement qu’Elvéa propose à ses adhérents est conservée. La facturation des animaux est déléguée aux acheteurs. Cette modification de statut, validée en assemblée générale extraordinaire, a permis de préserver les bases d’une organisation de filière entre éleveurs et commerçants. « Ce nouveau fonctionnement sans transfert de propriété permettra d’être acteur du processus de mise en place des filières rentrant dans la loi EGAlim », complétait Jean-Michel Morel.

Filières, logiciel et appli web, PSE…

Depuis trente ans, l’association devenue Elvéa 71-58 est une réponse au manque d’organisation tant reproché à la filière allaitante. Bien qu’ils soient attachés à une certaine liberté pour la commercialisation de leurs animaux, les éleveurs adeptes de la vente au négoce ont voulu se doter de filières organisées et pourvoyeuses de plus values. Pour ce faire, Elvéa 71-58 qualifie ses élevages pour différents cahiers des charges : charte des bonnes pratiques, Eleveurs et Engagés, IGP Charolais de Bourgogne, label rouge Charolais Terroir, AOP Bœuf de Charolles, filière Casino, Bœuf de Nos Régions, broutards non OGM Hérédia, broutards d’excellence Elvéa… L’association s’est dotée de son propre logiciel de gestion des troupeaux Oribase. Une nouvelle version est entrée en vigueur cette année comportant un certain nombre de nouveautés comme un lien direct avec les équarrissages ; la reprise des index de contrôle de performances ; la remontée des saillies d’insémination par la coopérative d’IA ; un lien direct avec l’EDE. Oribase propose également une nouvelle appli web sur Androïd ou Iphone pour une gestion du troupeau en temps réel…

Grâce à l’Acequal qui fédère plusieurs associations d’un grand sud est de la France, Elvéa 71-58 vient de se doter d’un Plan Sanitaire d’Elevage (PSE). Cet outil préventif aidera les éleveurs adhérents à mieux lutter contre les maladies grâce à une visite par un vétérinaire conseil débouchant sur la mise en place d’un protocole sanitaire (vaccins, antiparasitaires, gestion de reproduction, prescription de vitamines, minéraux, oligo-éléments…).

Trente ans de résistance pour Elvéa 71-58 !

Trente ans de résistance pour Elvéa 71-58 !

L’organisation de producteurs Elvéa 71-58 (Eleveurs et Acheteurs associés) fêtait ses trente ans le 27 septembre dernier à Gueugnon. C’est en 1989 que tout a commencé avec la création en Saône-et-Loire de deux associations de producteurs de viande, l’une sur le Brionnais et l’autre couvrant le reste du département, rappelait Serge Dravert, ancien adhérent. Les deux structures ont fusionné en 1992 pour donner l’ADEPV 71 présidée par Michel Ducarre. Montant en puissance, la nouvelle association des éleveurs et producteurs de viande a recruté son premier technicien en 1997, année où Gilles Muckensturm devenait président. En 2001, l’ADEPV 71 comptait quatre techniciens. En 2005, Jean-Michel Morel devenait président à son tour et trois ans plus tard, l’association prenait pour nom Elvéa 71. En 2011, le siège de la structure était installé à Charolles. L’année suivante, Elvéa 71 fusionnait avec son homologue de la Nièvre pour devenir Elvéa 71-58. Aujourd’hui, l’association compte 426 éleveurs adhérents pour un cheptel d’un peu plus de 40.000 vaches, 69 négociants et trois techniciens.

Nouveaux statuts

Pour ses trente ans, Elvéa 71-58 connait une nouvelle évolution qui l’oblige à revoir ses statuts. La réglementation européenne s’oppose désormais à ce que des acheteurs siègent dans une organisation de producteurs telle qu’Elvéa, expliquait le président national Philippe Auger. Ce « coup d’arrêt » de l’Europe a entraîné « un bras de fer » des éleveurs avec l’Etat français qui soupçonnait les associations d’être le théâtre « d’entente sur les prix entre éleveurs et acheteurs ». Se référant au discours du Président de la République exhortant les éleveurs à s’organiser, le réseau Elvéa, soutenu par la FNSEA, a obtenu la reconnaissance « d’acheteurs désignés » à la place du collège acheteurs. La garantie de paiement qu’Elvéa propose à ses adhérents est conservée. La facturation des animaux est déléguée aux acheteurs. Cette modification de statut, validée en assemblée générale extraordinaire, a permis de préserver les bases d’une organisation de filière entre éleveurs et commerçants. « Ce nouveau fonctionnement sans transfert de propriété permettra d’être acteur du processus de mise en place des filières rentrant dans la loi EGAlim », complétait Jean-Michel Morel.

Filières, logiciel et appli web, PSE…

Depuis trente ans, l’association devenue Elvéa 71-58 est une réponse au manque d’organisation tant reproché à la filière allaitante. Bien qu’ils soient attachés à une certaine liberté pour la commercialisation de leurs animaux, les éleveurs adeptes de la vente au négoce ont voulu se doter de filières organisées et pourvoyeuses de plus values. Pour ce faire, Elvéa 71-58 qualifie ses élevages pour différents cahiers des charges : charte des bonnes pratiques, Eleveurs et Engagés, IGP Charolais de Bourgogne, label rouge Charolais Terroir, AOP Bœuf de Charolles, filière Casino, Bœuf de Nos Régions, broutards non OGM Hérédia, broutards d’excellence Elvéa… L’association s’est dotée de son propre logiciel de gestion des troupeaux Oribase. Une nouvelle version est entrée en vigueur cette année comportant un certain nombre de nouveautés comme un lien direct avec les équarrissages ; la reprise des index de contrôle de performances ; la remontée des saillies d’insémination par la coopérative d’IA ; un lien direct avec l’EDE. Oribase propose également une nouvelle appli web sur Androïd ou Iphone pour une gestion du troupeau en temps réel…

Grâce à l’Acequal qui fédère plusieurs associations d’un grand sud est de la France, Elvéa 71-58 vient de se doter d’un Plan Sanitaire d’Elevage (PSE). Cet outil préventif aidera les éleveurs adhérents à mieux lutter contre les maladies grâce à une visite par un vétérinaire conseil débouchant sur la mise en place d’un protocole sanitaire (vaccins, antiparasitaires, gestion de reproduction, prescription de vitamines, minéraux, oligo-éléments…).

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