Orages de grêles
Trois zones de dégâts
Samedi 30 juin, de violents orages de grêle ont frappé la Saône-et-Loire et plus largement la Bourgogne. Pour le département, trois zones ont été recensées en viticulture avec des estimations allant de 5 à 30 % de dégâts sur grappes.
Les conseillers de secteur du service Vigne & Vin de la chambre d'agriculture ont réalisé une première estimation ce lundi (voir carte ci-dessous).
La zone la plus touchée est la zone du Sud Chalonnais - Nord Mâconnais, le long de la vallée de la Grosne. Entre Cluny et Buxy, l'orage s'est déplacé latéralement provoquant entre 10 à 30 % de dégâts sur grappes. Jully-lès-Buxy est la commune qui a le plus souffert, ainsi que le secteur de Saint-Boil jusqu'à Saint-Gengoux-le-National.
Dans le même temps, le Nord Mâconnais (Chapaize, Lugny...) a également vu la grêle "perforer" les feuilles, sans les "hacher". Les impacts sur grappes ont là aussi détruit les baies.
Vigilance...
Si Benjamin Alban, conseiller de secteur pour le service Vigne & Vin, rappelle qu'aucune étude n'a pour l'heure prouvé l'efficacité d'une quelconque cicatrisation avec une pulvérisation appliquée juste derrière l'épisode de grêle, en revanche, il pourrait s'avérer préférable pour les viticulteurs de modifier, d'adapter leur stratégie anti-pourriture pour augmenter ses chances de ne pas voir pourrir les organes blessés (feuilles, grappes, mais aussi les bois...). D'autant que la climatologie reste propice au développement de la pourriture avec des temps chauds et humides. Les foyers pourraient se multiplier dans le vignoble sinon. Les feuilles perforées ont néanmoins séché avec la chaleur de ce début de semaine. Une perte de rendement pourrait être envisageable, mais sans impact sur la qualité.
La deuxième zone est le secteur du Beaujolais nord. Romanèche-Thorins, La Chapelle-de-Guinchay, Saint-Amour, Leynes... Cette dernière a connu une grêle d'intensité moindre mais montant par endroits jusqu'à 15 % d'impacts sur grappes.
La troisième zone est celle des Maranges où la grêle a frappé plus localement (5 à 10 % des baies). Le Couchois semble avoir été épargné.
Côté maladies, en mildiou, " il faut encore tenir une dizaine de jours " pour arriver au stade fermeture de grappe. Les pertes de rendements seront comptabilisées à partir du 14 juillet avec plus de précision suite à la pression particulièrement élevée de cette année, laquelle a néanmoins été maîtrisée dans la plupart des cas.
Enfin, des piqûres d'oïdium continuent de se répandre. Entre 25 et 30 % des parcelles du réseau de surveillance sont touchées et " cela continue de se dégrader ". De fait, à dix semaines des vendanges, la moindre grappe avec de l'oïdium dans une parcelle doit constituer une alerte.
La zone la plus touchée est la zone du Sud Chalonnais - Nord Mâconnais, le long de la vallée de la Grosne. Entre Cluny et Buxy, l'orage s'est déplacé latéralement provoquant entre 10 à 30 % de dégâts sur grappes. Jully-lès-Buxy est la commune qui a le plus souffert, ainsi que le secteur de Saint-Boil jusqu'à Saint-Gengoux-le-National.
Dans le même temps, le Nord Mâconnais (Chapaize, Lugny...) a également vu la grêle "perforer" les feuilles, sans les "hacher". Les impacts sur grappes ont là aussi détruit les baies.
Vigilance...
Si Benjamin Alban, conseiller de secteur pour le service Vigne & Vin, rappelle qu'aucune étude n'a pour l'heure prouvé l'efficacité d'une quelconque cicatrisation avec une pulvérisation appliquée juste derrière l'épisode de grêle, en revanche, il pourrait s'avérer préférable pour les viticulteurs de modifier, d'adapter leur stratégie anti-pourriture pour augmenter ses chances de ne pas voir pourrir les organes blessés (feuilles, grappes, mais aussi les bois...). D'autant que la climatologie reste propice au développement de la pourriture avec des temps chauds et humides. Les foyers pourraient se multiplier dans le vignoble sinon. Les feuilles perforées ont néanmoins séché avec la chaleur de ce début de semaine. Une perte de rendement pourrait être envisageable, mais sans impact sur la qualité.
La deuxième zone est le secteur du Beaujolais nord. Romanèche-Thorins, La Chapelle-de-Guinchay, Saint-Amour, Leynes... Cette dernière a connu une grêle d'intensité moindre mais montant par endroits jusqu'à 15 % d'impacts sur grappes.
La troisième zone est celle des Maranges où la grêle a frappé plus localement (5 à 10 % des baies). Le Couchois semble avoir été épargné.
Côté maladies, en mildiou, " il faut encore tenir une dizaine de jours " pour arriver au stade fermeture de grappe. Les pertes de rendements seront comptabilisées à partir du 14 juillet avec plus de précision suite à la pression particulièrement élevée de cette année, laquelle a néanmoins été maîtrisée dans la plupart des cas.
Enfin, des piqûres d'oïdium continuent de se répandre. Entre 25 et 30 % des parcelles du réseau de surveillance sont touchées et " cela continue de se dégrader ". De fait, à dix semaines des vendanges, la moindre grappe avec de l'oïdium dans une parcelle doit constituer une alerte.