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Les Eleveurs Bio de Bourgogne

Un atout mutuel

Jeune éleveur installé à Pellerey en Côte-d’Or, Nicolas Boucherot
succède à Bernard Desjobert à la tête de la coopérative spécialisée "Les
Eleveurs Bio de Bourgogne". Rencontre.
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Pouvez-vous nous présenter votre exploitation ?
Nicolas Boucherot : je suis installé en Gaec avec mon père sur une exploitation de 220 ha, intégralement en agriculture biologique. Nous avons un troupeau de 80 vaches en race blonde d’Aquitaine. Tous les bovins sont engraissés. Nous produisons 50 à 60 veaux sous la mère et une vingtaine de vaches et génisses. L’exploitation compte également un atelier ovin d’une centaine de brebis.

Des projets ?
N. B. : nous sommes en cours d’agrandissement avec l’arrivée de mon frère comme nouvel associé dans le Gaec et la reprise d’une exploitation que nous allons convertir en bio. Toute la famille est impliquée dans la production bio : ma sœur s’est ainsi récemment installée en production de volailles et d’œufs.

Pour vous, quels sont les facteurs de réussite d’un élevage en bio ?
N. B. : la complémentarité des filières céréales et élevage est un élément important de la réussite d’un élevage en bio. La recherche de l’autonomie alimentaire est essentielle. Il ne faut pas dépendre d’éléments extérieurs pour l’alimentation. Pour nous, engraisser tous les bovins est également un élément clé de la conduite d’élevage en bio.

Quelle est la place de la petite coopérative Les Eleveurs Bio de Bourgogne au sein de Feder ?
N. B. : la coopérative met en avant l’agriculture biologique réunissant des producteurs tous engagés en AB et est une structure reconnue dans l’organisation des filières agrobiologiques bovine et ovine. Son lien d’adhésion à Global, partenaire depuis la création de la coopérative, nous permet de structurer notre filière bio avec les moyens d’un outil de commercialisation performant tel que Feder. Ce qui permet ainsi de garantir la compétitivité et la pérennité de notre organisation.
Le lien fort des Eleveurs Bio de Bourgogne avec Global et Feder est également un atout pour les éleveurs conventionnels de Global ou Socaviac qui s’intéressent à l’agriculture biologique : leur éventuelle conversion ne les oblige pas à quitter l’organisation qu’ils connaissent.