Gaec du Breuil à La Guiche
Un bâtiment pensé pour le semi-plein air
Habituée à conduire ses bovins en plein-air, la famille Decerle s’est équipée d’un bâtiment à la fois économe et fonctionnel. Objectif : travailler dans de bonnes conditions et profiter des avantages d’une conduite en semi-plein air.
En 2009-2010, le Gaec du Breuil - que forment Christian et Anthony Decerle à La Guiche - s’est équipé d’une nouvelle stabulation. Le bâtiment a la particularité d’avoir été conçu dans une optique de semi-plein air. L’exploitation pratique en effet l’élevage en plein air depuis pas mal d’années. A l’installation d’Anthony, les associés qui souhaitaient faire évoluer quelque peu leur conduite, ont souhaité en « conserver les avantages », d’où un bâtiment agencé en conséquence.
Dehors par beau temps
L’implantation sur des terrains portants permet de lâcher les animaux durant les belles journées d’hiver. Une possibilité qui économise un peu de paille. La stabulation étant de type aire paillée en litière accumulée.
L’affouragement en libre-service est une autre particularité héritée du plein air. Les quatre cases de la stabulation sont équipées de libre-service de type “festons en ligne d’auge”. Ils sont implantés en bout de bâtiment, à proximité des portes d’accès du couloir d’alimentation. Cette disposition facilite les interventions au tracteur, que ce soit pour déposer les bottes ou bien pour défaire une balle « trop dure », indique Anthony. Le libre-service vaut pour le foin et l’enrubannage. L’autonomie est ainsi de trois jours ; les concentrés étant distribués au cornadis quotidiennement. Lorsque les stocks de fourrages sont limités, le libre-service est interrompu et la distribution rationnée au cornadis.
Local technique au centre
Toujours dans l’optique d’une conduite en semi plein-air, les associés ont voulu se doter d’un local technique placé au centre du bâtiment et assorti d’une batterie de boxs d’isolement. Après avoir connu la dureté du plein-air intégral, Anthony et son père tenaient absolument à s’équiper d’un outil de travail fonctionnel et confortable. Le local technique se trouve du côté de la case qui reçoit les vaches au vêlage. Il est entouré de quatre boxs d’adoption, tous munis d’une ou deux places de cornadis. Les passages d’hommes sont nombreux pour accéder aux différentes cases. A l’intérieur du local technique, une cage à césarienne est aménagée.
100 % douglas
Bien que très fonctionnel, le bâtiment imaginé par Anthony et son père est somme toute relativement simple. Le recours au béton a été réduit au minimum. L’un des longs pans du bâtiment est ouvert côté sud. Si la charpente et le toit sont en acier, les parements (murs) sont en bois, de même que le remplissage des portes. Situés à proximité d’un important massif forestier, les associés ont tenu à utiliser du douglas dans leur construction. En partie basse, le parement est fait de plateaux de douglas de 8 cm d’épaisseur. Les bardages sont également en douglas. Le bois provient de la Coopérative forestière Bourgogne Limousin (CFBL) et il a été débité par un scieur à façon muni d’une scierie mobile, en l'occurrence Jean-Michel Augoyard de Varennes-sous-Dun. Comme beaucoup d’éleveurs, les associés ont réalisé une grande partie des travaux eux-mêmes, notamment le montage des parties en bois.
Autoconstruction
Au final, la stabulation revient à un peu plus de 2.100 € par vache logée sans les subventions. « Sans autoconstruction, il aurait fallu compter environ 700 € de plus », précise Philippe Comte, technicien Bâtiment à la chambre d’agriculture qui a suivi le projet. Le recours au bois de douglas, en quantité, au niveau des parements, a permis de bénéficier d’une aide financière supplémentaire de la part de la Région. A noter aussi que les associés ont profité de ces travaux pour installer une centrale photovoltaïque sur le rampant sud du bâtiment. Un système qui donne de bons résultats en termes de production d’électricité.
Libre-service foin : simple et économique
Dehors par beau temps
L’implantation sur des terrains portants permet de lâcher les animaux durant les belles journées d’hiver. Une possibilité qui économise un peu de paille. La stabulation étant de type aire paillée en litière accumulée.
L’affouragement en libre-service est une autre particularité héritée du plein air. Les quatre cases de la stabulation sont équipées de libre-service de type “festons en ligne d’auge”. Ils sont implantés en bout de bâtiment, à proximité des portes d’accès du couloir d’alimentation. Cette disposition facilite les interventions au tracteur, que ce soit pour déposer les bottes ou bien pour défaire une balle « trop dure », indique Anthony. Le libre-service vaut pour le foin et l’enrubannage. L’autonomie est ainsi de trois jours ; les concentrés étant distribués au cornadis quotidiennement. Lorsque les stocks de fourrages sont limités, le libre-service est interrompu et la distribution rationnée au cornadis.
Local technique au centre
Toujours dans l’optique d’une conduite en semi plein-air, les associés ont voulu se doter d’un local technique placé au centre du bâtiment et assorti d’une batterie de boxs d’isolement. Après avoir connu la dureté du plein-air intégral, Anthony et son père tenaient absolument à s’équiper d’un outil de travail fonctionnel et confortable. Le local technique se trouve du côté de la case qui reçoit les vaches au vêlage. Il est entouré de quatre boxs d’adoption, tous munis d’une ou deux places de cornadis. Les passages d’hommes sont nombreux pour accéder aux différentes cases. A l’intérieur du local technique, une cage à césarienne est aménagée.
100 % douglas
Bien que très fonctionnel, le bâtiment imaginé par Anthony et son père est somme toute relativement simple. Le recours au béton a été réduit au minimum. L’un des longs pans du bâtiment est ouvert côté sud. Si la charpente et le toit sont en acier, les parements (murs) sont en bois, de même que le remplissage des portes. Situés à proximité d’un important massif forestier, les associés ont tenu à utiliser du douglas dans leur construction. En partie basse, le parement est fait de plateaux de douglas de 8 cm d’épaisseur. Les bardages sont également en douglas. Le bois provient de la Coopérative forestière Bourgogne Limousin (CFBL) et il a été débité par un scieur à façon muni d’une scierie mobile, en l'occurrence Jean-Michel Augoyard de Varennes-sous-Dun. Comme beaucoup d’éleveurs, les associés ont réalisé une grande partie des travaux eux-mêmes, notamment le montage des parties en bois.
Autoconstruction
Au final, la stabulation revient à un peu plus de 2.100 € par vache logée sans les subventions. « Sans autoconstruction, il aurait fallu compter environ 700 € de plus », précise Philippe Comte, technicien Bâtiment à la chambre d’agriculture qui a suivi le projet. Le recours au bois de douglas, en quantité, au niveau des parements, a permis de bénéficier d’une aide financière supplémentaire de la part de la Région. A noter aussi que les associés ont profité de ces travaux pour installer une centrale photovoltaïque sur le rampant sud du bâtiment. Un système qui donne de bons résultats en termes de production d’électricité.
Libre-service foin : simple et économique
Dans le cas d’une alimentation à base de foin, le libre-service s’avère la formule la plus économique et la plus simple à mettre en œuvre. Pas besoin de dérouleuse, ni mélangeuse, ni tracteur, font remarquer les éleveurs. L’approvisionnement peut être espacé à plusieurs jours d’intervalle, ce qui gagne du temps de travail. Le libre-service engendre toutefois une surconsommation de fourrage de l’ordre de +20 %. Mais les systèmes à “festons”, en lieu et place d’une barre au garrot, permettent de limiter les gaspillages.