Production laitière
Un cadre pour gérer les volumes !
Suite à l’annonce de ministère de l’Agriculture qui officialisait la
suppression de la taxe fiscale "affectée" liée aux dépassements de
quotas laitiers, la FRPL Sud-Est a réagi sans tarder.
suppression de la taxe fiscale "affectée" liée aux dépassements de
quotas laitiers, la FRPL Sud-Est a réagi sans tarder.
« Dans un marché laitier dont les perspectives sont favorables du fait de la forte demande à l’export, on ne peut que regretter la frilosité des entreprises laitières à s’engager sur ces nouveaux marchés et permettre un développement de la production sur le territoire », observe la Fédération régionale des producteurs de lait du Sud-Est, pour qui, « aujourd’hui, la moindre augmentation de volume se traduit par une concurrence exacerbée des entreprises sur des produits de grande consommation sur le marché intérieur. Et les remous actuels sur le lait de consommation en sont s’il en était besoin encore une fois la preuve. Les entreprises doivent mettre tout en œuvre pour se développer, adapter leurs outils aux nouvelles demandes et permettre aux producteurs français d’aborder sereinement l’avenir ».
Une filière en mutation
« Nous sommes il est vrai à l’heure de changements majeurs dans la filière. La fin des quotas est programmée pour 2015 malgré nos oppositions et nos mises en garde répétées. Mais ce système va perdre toute efficacité avec la fin des pénalités laitières individuelles pour dépassement », dénonce la FRPL, qui réaffirme « la nécessité d’une maitrise des volumes dans un système encadré et équitable pour l’ensemble des producteurs quelle que soit l’entreprise ou le territoire... ».
Et de poursuivre. « Les contrats ont déjà formalisé –pour les producteurs livrant à des entreprises privées– un volume contractuel. Mais quelle sera la réaction des laiteries sur les volumes supplémentaires au delà du volume contractuel ? Les coopératives –avec leur problématique d’apport total– vont-elles laisser à leurs producteurs une liberté totale sur les volumes ? Il faut que toutes les entreprises privées comme coopératives mettent en place rapidement des règles concertées de maitrise des volumes pour les références au delà du quota. Une stratégie claire de développement d’outils industriels répartis sur l’ensemble du territoire doit être affirmée et négociée, y compris avec les collectivités territoriales ».
Sans cadre, la filière laitière est en danger... C’est une évidence. « Quelques points d’augmentation de collecte sur le printemps et c’est le marché tout entier qui dégringole... Comment dès lors imaginer l’avenir si chaque entreprise fait ce qu’elle veut avec les volumes ? », met en garde la FRPL. « Nous avons besoin urgemment de retrouver une cohérence et une équité au sein de cette filière. Le maintien de producteurs sur tout le territoire est à ce prix ! ».
Une filière en mutation
« Nous sommes il est vrai à l’heure de changements majeurs dans la filière. La fin des quotas est programmée pour 2015 malgré nos oppositions et nos mises en garde répétées. Mais ce système va perdre toute efficacité avec la fin des pénalités laitières individuelles pour dépassement », dénonce la FRPL, qui réaffirme « la nécessité d’une maitrise des volumes dans un système encadré et équitable pour l’ensemble des producteurs quelle que soit l’entreprise ou le territoire... ».
Et de poursuivre. « Les contrats ont déjà formalisé –pour les producteurs livrant à des entreprises privées– un volume contractuel. Mais quelle sera la réaction des laiteries sur les volumes supplémentaires au delà du volume contractuel ? Les coopératives –avec leur problématique d’apport total– vont-elles laisser à leurs producteurs une liberté totale sur les volumes ? Il faut que toutes les entreprises privées comme coopératives mettent en place rapidement des règles concertées de maitrise des volumes pour les références au delà du quota. Une stratégie claire de développement d’outils industriels répartis sur l’ensemble du territoire doit être affirmée et négociée, y compris avec les collectivités territoriales ».
Sans cadre, la filière laitière est en danger... C’est une évidence. « Quelques points d’augmentation de collecte sur le printemps et c’est le marché tout entier qui dégringole... Comment dès lors imaginer l’avenir si chaque entreprise fait ce qu’elle veut avec les volumes ? », met en garde la FRPL. « Nous avons besoin urgemment de retrouver une cohérence et une équité au sein de cette filière. Le maintien de producteurs sur tout le territoire est à ce prix ! ».
