Philippe et Alexandre Labonde
Un canard sans fausse note
Plus besoin de se rendre dans le Sud-Ouest pour se ravitailler en foie gras, terrine, confits de gésiers, rillettes, galantines et autres magrets de canards. Direction la Ferme de Rivault à Autun pour aller à la rencontre de Philippe et Alexandre Labonde.
Lorsque les fêtes de fin d’année approchent, le premier réflexe consiste à réfléchir aux plats qui orneront la table. Et parmi les mets appréciés des gourmets, il y a l’incontournable et indispensable foie gras. Du Sud-Ouest ? Pas forcément comme le démontre depuis plus de deux décennies Philippe Labonde.
Installé à la Ferme de Rivault à Autun dans les années 1980, il attend 1991 pour acquérir un savoir-faire en matière de gavage suite à l’initiative de l’ancien directeur de la Maison familiale d’Etang-sur-Arroux de lancer une telle formation. Mais se pose le problème d’approvisionnement de canards. Une association de producteurs de foie gras est alors créée sous l’égide d’un technicien de la chambre d’agriculture, permettant à une filière de se mettre en place. Néanmoins, de longues années durant, Philippe Labonde rencontrera des difficultés pour trouver de manière pérenne un abattoir.
Abattre et transformer sur place
L’année 2010 marque un tournant pour l’exploitation puisque son fils Alexandre vient travailler avec lui. Une arrivée qui impulse une nouvelle dynamique et ouvre d’autres perspectives. Avec, en premier lieu, la création d’un atelier d’abattage et de transformation avec l’aide de la chambre d’agriculture. Les travaux débutent en 2010 et se terminent en mai 2011 avec le démarrage de l’activité. C’est à la fin de cette même année qu’ils obtiennent l’agrément pour tuer pour le compte d’autres personnes. Ce n’est qu’au printemps 2012 qu’ils disposent de l’agrément de transformation. Comptant aujourd’hui deux associés sur une surface de 32 hectares, la SCEA de Rivault gave environ 120 canards par bande à raison de 19 à 20 bandes par an. « Nous élevons nos canetons dès l’âge d’un jour. Ils proviennent du couvoir de Monjtoly dans l’Ain. Nous faisons l’élevage, le gavage, l’abattage, la transformation et la commercialisation. Nous avons aussi 125 brebis avec vente directe d’agneau ». Pour ce qui est des canards, « nous maîtrisons tout de A à Z. Nous avons ainsi de meilleurs résultats. Nous avons toutefois des soucis de main d’œuvre pour l’abattage ».
Bienvenue à la Ferme de Rivault
Quant au volet commercialisation, il revêt plusieurs aspects avec une nouveauté. « Nous sommes adhérents au magasin de producteurs de Pont de Vaux depuis un an. Le bilan est très positif. Nous sommes en pleine croissance. Nous présentons dans ce magasin canards et agneaux. Nous avons pour obligation d’assurer une permanence deux à trois journées par mois. C’est Alexandre qui s’en charge. Vendre dans ce lieu nous a permis de voir ce qui plaisait et les attentes des clients ».
Du foie gras entier à la terrine en passant par les confits de gésiers, le pâté de foie, les rillettes, les galantines, les magrets et les cassoulets, l'exploitation propose ces différents produits à la vente aussi bien sur le marché d’Autun en matinée le mercredi et le vendredi que dans la boutique Loiseau à Saulieu et à la ferme sous forme de vente directe. « Nous accueillons une soixantaine de camping-cars chaque année. Nous organisons aussi des dégustations pour les groupes et nous participons aux actions de Terroir de Saône-et-Loire - Bienvenue à la ferme ».
En parallèle, Philippe et Alexandre Labonde n’hésitent pas à participer à des évènements aussi différents que Bourgogne en bouche à Autun, la Journée gourmande à Saulieu, la Ronde du Couchois, le Marché des plaisirs gourmands à Mâcon « où nous avons une clientèle », le salon Vins & Saveurs à Chalon-sur-Saône ou encore les Francos Gourmandes à Tournus. Quant au futur, il pourrait prendre une forme innovante. « Si nous arrivons à être trois sur l’exploitation, nous pourrions remonter un peu en brebis, arriver à 150. Cela nous permettrait de faire trois périodes d’agnelage. Nous pourrions peut-être rajouter une partie touristique avec la création de yourtes qui prendraient la forme de chambres d’hôtes. Car nous sommes une ferme dans la ville, dans un lieu privilégié. En plus, Autun a un fort potentiel touristique ».
Installé à la Ferme de Rivault à Autun dans les années 1980, il attend 1991 pour acquérir un savoir-faire en matière de gavage suite à l’initiative de l’ancien directeur de la Maison familiale d’Etang-sur-Arroux de lancer une telle formation. Mais se pose le problème d’approvisionnement de canards. Une association de producteurs de foie gras est alors créée sous l’égide d’un technicien de la chambre d’agriculture, permettant à une filière de se mettre en place. Néanmoins, de longues années durant, Philippe Labonde rencontrera des difficultés pour trouver de manière pérenne un abattoir.
Abattre et transformer sur place
L’année 2010 marque un tournant pour l’exploitation puisque son fils Alexandre vient travailler avec lui. Une arrivée qui impulse une nouvelle dynamique et ouvre d’autres perspectives. Avec, en premier lieu, la création d’un atelier d’abattage et de transformation avec l’aide de la chambre d’agriculture. Les travaux débutent en 2010 et se terminent en mai 2011 avec le démarrage de l’activité. C’est à la fin de cette même année qu’ils obtiennent l’agrément pour tuer pour le compte d’autres personnes. Ce n’est qu’au printemps 2012 qu’ils disposent de l’agrément de transformation. Comptant aujourd’hui deux associés sur une surface de 32 hectares, la SCEA de Rivault gave environ 120 canards par bande à raison de 19 à 20 bandes par an. « Nous élevons nos canetons dès l’âge d’un jour. Ils proviennent du couvoir de Monjtoly dans l’Ain. Nous faisons l’élevage, le gavage, l’abattage, la transformation et la commercialisation. Nous avons aussi 125 brebis avec vente directe d’agneau ». Pour ce qui est des canards, « nous maîtrisons tout de A à Z. Nous avons ainsi de meilleurs résultats. Nous avons toutefois des soucis de main d’œuvre pour l’abattage ».
Bienvenue à la Ferme de Rivault
Quant au volet commercialisation, il revêt plusieurs aspects avec une nouveauté. « Nous sommes adhérents au magasin de producteurs de Pont de Vaux depuis un an. Le bilan est très positif. Nous sommes en pleine croissance. Nous présentons dans ce magasin canards et agneaux. Nous avons pour obligation d’assurer une permanence deux à trois journées par mois. C’est Alexandre qui s’en charge. Vendre dans ce lieu nous a permis de voir ce qui plaisait et les attentes des clients ».
Du foie gras entier à la terrine en passant par les confits de gésiers, le pâté de foie, les rillettes, les galantines, les magrets et les cassoulets, l'exploitation propose ces différents produits à la vente aussi bien sur le marché d’Autun en matinée le mercredi et le vendredi que dans la boutique Loiseau à Saulieu et à la ferme sous forme de vente directe. « Nous accueillons une soixantaine de camping-cars chaque année. Nous organisons aussi des dégustations pour les groupes et nous participons aux actions de Terroir de Saône-et-Loire - Bienvenue à la ferme ».
En parallèle, Philippe et Alexandre Labonde n’hésitent pas à participer à des évènements aussi différents que Bourgogne en bouche à Autun, la Journée gourmande à Saulieu, la Ronde du Couchois, le Marché des plaisirs gourmands à Mâcon « où nous avons une clientèle », le salon Vins & Saveurs à Chalon-sur-Saône ou encore les Francos Gourmandes à Tournus. Quant au futur, il pourrait prendre une forme innovante. « Si nous arrivons à être trois sur l’exploitation, nous pourrions remonter un peu en brebis, arriver à 150. Cela nous permettrait de faire trois périodes d’agnelage. Nous pourrions peut-être rajouter une partie touristique avec la création de yourtes qui prendraient la forme de chambres d’hôtes. Car nous sommes une ferme dans la ville, dans un lieu privilégié. En plus, Autun a un fort potentiel touristique ».