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Jean-Philippe Rose

Un chef de culture épanoui

Après une longue et fructueuse expérience dans le montage de tracteurs enjambeurs, Jean-Philippe Rose a ressenti le besoin de changement et l’envie de voir d’autres choses. C'est ce qui l’a poussé à intégrer l’EARL Baldassini à Cruzille. Aujourd’hui, il est pleinement épanoui dans sa nouvelle fonction.
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Avec un père déjà dans le métier, Jean-Philippe Rose a baigné depuis sa plus tendre enfance dans l’univers viticole. Logique alors qu’il décide d’orienter ses études vers ce domaine. Il suit pendant deux années une formation en BEP CAP mécanique agricole. Il poursuit avec l’obtention d’un bac professionnel en mécanique agricole suivi par alternance. Rapidement, il bascule dans le monde du travail. Pendant dix années, de 1999 à 2009, il est employé par l’entreprise Lauprêtre à Igé. Il se consacre plus particulièrement au montage de tracteurs enjambeurs. Mais après une décennie au sein de la société, Jean-Philippe Rose éprouve une envie d’ailleurs. « J’avais fait le tour dans la mécanique. J’avais besoin de changement. » Il intègre l’EARL Baldassini, basée à Cruzille, comme ouvrier viticole. Une structure où il est plus particulièrement chargé des traitements.

La nature commande


Pleinement épanoui dans son travail, Jean-Philippe Rose a vu ses fonctions évoluer au fil des années. « Aujourd’hui, mon poste a changé du fait notamment de la reprise de surfaces au sein de l’entreprise. » On peut ainsi décomposer son travail en trois grandes fonctions : gestion de l’équipe composée d’une quinzaine de personnes, traitements, mécanique et entretien de matériels. « Pour ce qui est de la gestion de l’équipe, j’ai appris sur le tas. Je m’occupe notamment de la répartition des tâches. Nous sommes quatre permanents. Pour le reste, nous prenons des saisonniers. De préférence qui connaissent le métier. Ce n’est pas toujours simple de gérer de l’humain même si, dans l’ensemble, cela se passe bien. » Quant aux traitements et la partie mécanique, « le travail va commencer avec le broyage des sarments. » S’il s’occupe aussi des engrais et de la préparation du matériel de traitement, Jean-Philippe Rose précise que certaines contraintes sont inhérentes à son métier. « Les traitements n’attendent pas. Il faut donc accepter de les réaliser parfois le week-end et les jours fériés. C’est la nature qui commande. »

Des changements en perspective


A seulement trente et un ans, Jean-Philippe Rose a déjà une longue expérience derrière lui qui permet d’avoir une bonne vision du monde viticole et de ses perspectives. Lorsque l’on évoque le futur, Jean-Philippe Rose pense que, au sein de son entreprise, « il y aura certainement besoin d’avoir quelqu’un qui se consacre à part entière à la partie mécanique. » Quant aux traitements, « cela va mieux cette année. Nous disposons de trois appareils de traitement. Nous faisons en sorte de procéder par chantier pour optimiser le temps de travail. » A titre personnel, il entend être encore plus efficient dans son rôle de chef de culture, de gestion des équipes et de direction du personnel. « L’équipe est jeune et cela se passe bien. Au niveau viticole, il va y avoir des changements. Cela va bouger d’ici quatre à cinq années. Beaucoup d’exploitants vont arriver à la retraite. Comme ils vont partir, il y aura des vignes à reprendre. »