Un complément de revenu par le broyage de bois
À Perpezat (Puy-de-Dôme), Alain Faydit a développé en complément de sa production laitière, une activité de broyage de bois pour réduire sa facture énergétique et compléter ses revenus.

Avec 140.000 litres de lait annuels et quelques génisses à viande, la production d’Alain Faydit à Perpezat ne suffisait plus. En 2007, lors de l’entretien de ses haies bocagères, lui vient l’idée de se diversifier. L’éleveur développe une activité de production de plaquettes bois et complète ainsi son revenu.
Un peu de beurre dans les épinards
« Le prix du lait n’a jamais cessé de diminuer. Je n’avais pas le courage d’investir des sommes considérables pour augmenter la production. C’est en taillant mes haies que j’ai eu cette idée. Pourquoi ne pas valoriser les branches issues de la taille plutôt que de les brûler ? » Dans un premier temps, l’éleveur puydomois décide d’installer dans sa propre maison une chaudière à plaquette pour « réduire ma facture de gaz ». Entre-temps, il apprend que deux de ses voisins installent également ce genre de chauffage. « Tous ces concours de circonstances : le prix du gaz, du lait, les nouvelles installations de chaudières… m’ont conforté dans mon projet de diversification de broyage plaquettes ». Il acquiert son premier broyeur pouvant avaler des branches d’un diamètre de 18 cm. Il construit également un bâtiment dédié au séchage naturel des plaquettes et crée sa microentreprise.
Développement de l’activité
Les années suivant la création de sa nouvelle entreprise, plusieurs particuliers et professionnels (gîtes, châteaux…) s’équipent de chaudières plaquettes. Un marché à prendre dont Alain Faydit n’hésite pas à se saisir. Il change son matériel et acquiert un plus gros broyeur, une grue pour le chargement et un tracteur de 175 chevaux. Bien entendu, les branches issues de l’entretien de ses haies ne suffisent plus à alimenter tous ses clients. « J’achète auprès de l’ONF, des chablis, des arbres tombés lors d’orages et de tempêtes dont on ne peut rien faire, hormis les broyer ».
Désormais, il alimente vingt cinq chaudières à plaquettes dans un rayon d’une heure de trajet (en tracteur) autour de son exploitation laitière. Son activité forestière l’occupe l’équivalent d’un tiers-temps. « Je broie le bois surtout à l’automne et l’hiver, et quelquefois entre l’ensilage et les foins. Comme il faut sept à huit mois de séchage des plaquettes avant l’utilisation, je travaille donc pour l’année suivante ».
Mélodie Comte
Un complément de revenu par le broyage de bois

Avec 140.000 litres de lait annuels et quelques génisses à viande, la production d’Alain Faydit à Perpezat ne suffisait plus. En 2007, lors de l’entretien de ses haies bocagères, lui vient l’idée de se diversifier. L’éleveur développe une activité de production de plaquettes bois et complète ainsi son revenu.
Un peu de beurre dans les épinards
« Le prix du lait n’a jamais cessé de diminuer. Je n’avais pas le courage d’investir des sommes considérables pour augmenter la production. C’est en taillant mes haies que j’ai eu cette idée. Pourquoi ne pas valoriser les branches issues de la taille plutôt que de les brûler ? » Dans un premier temps, l’éleveur puydomois décide d’installer dans sa propre maison une chaudière à plaquette pour « réduire ma facture de gaz ». Entre-temps, il apprend que deux de ses voisins installent également ce genre de chauffage. « Tous ces concours de circonstances : le prix du gaz, du lait, les nouvelles installations de chaudières… m’ont conforté dans mon projet de diversification de broyage plaquettes ». Il acquiert son premier broyeur pouvant avaler des branches d’un diamètre de 18 cm. Il construit également un bâtiment dédié au séchage naturel des plaquettes et crée sa microentreprise.
Développement de l’activité
Les années suivant la création de sa nouvelle entreprise, plusieurs particuliers et professionnels (gîtes, châteaux…) s’équipent de chaudières plaquettes. Un marché à prendre dont Alain Faydit n’hésite pas à se saisir. Il change son matériel et acquiert un plus gros broyeur, une grue pour le chargement et un tracteur de 175 chevaux. Bien entendu, les branches issues de l’entretien de ses haies ne suffisent plus à alimenter tous ses clients. « J’achète auprès de l’ONF, des chablis, des arbres tombés lors d’orages et de tempêtes dont on ne peut rien faire, hormis les broyer ».
Désormais, il alimente vingt cinq chaudières à plaquettes dans un rayon d’une heure de trajet (en tracteur) autour de son exploitation laitière. Son activité forestière l’occupe l’équivalent d’un tiers-temps. « Je broie le bois surtout à l’automne et l’hiver, et quelquefois entre l’ensilage et les foins. Comme il faut sept à huit mois de séchage des plaquettes avant l’utilisation, je travaille donc pour l’année suivante ».
Mélodie Comte