Un consortium de reprise

« Il ne s’agit pas d’un consortium au sens d’une holding, mais d’une offre coordonnée. On coordonne, on guide, puis viendra le moment où chacun prendra ses responsabilités dans la gestion quotidienne », a détaillé Philippe Tillous-Borde, le conseiller de Sofiprotéol, groupe financier créé et géré par les producteurs d'oléoprotéagineux. « Il s’agit d’une offre coordonnée et structurante des activités du groupe Doux, concernant la globalité des activités et des marchés de Doux et répondant aux souhaits des pouvoirs publics. Enfin, elle assure des débouchés aux éleveurs de la région et s’efforce de préserver l’emploi, tout en veillant à ne pas fragiliser économiquement les entreprises impliquées dans la reprise », indique pour sa part le communiqué de Sofiproteol. L’offre n’inclut donc pas le remboursement des dettes de Doux à l’égard de ses banques, notamment vis-à-vis de la banque britannique Barclays. La proposition inclut, en revanche, la dette vis-à-vis des éleveurs. D’autres offres de reprise ont également été déposées. Selon l’administrateur judiciaire, Régis Vallot, il y en aurait sept dont Daviet, Cavac Ciab, Financière Turenne-Lafayette, mais aussi des entreprises participant à la coordination des offres. Décision le 16 juillet. Le tribunal de commerce de Quimper prendra sa décision après avoir examiné les différentes propositions des candidats.