13e Printemps du viré-clessé
Un cru, 30 découvertes
Le cru viré-clessé a fêté ce week-end son 13e printemps. La météo idéale a fait se déplacer les foules, venues en nombre d’abord pour découvrir les vins des trente caves ouvertes. Les produits du terroir et l’artisanat rivalisaient amicalement avec les millésimes. Présent spécialement pour l’occasion, le petit train chargeait les dégustateurs et donnait un aspect ludique et surtout pratique pour relier les caves réparties sur les deux villages. élu jeudi dernier, le nouveau président de l’ODG, Jacky Montbarbon du Domaine du même nom à Viré, fait ici le point sur l’appellation.
« Ce 13e Printemps s’est bien passé. Nous avons plus d’affluence que les années passées avec 3.700 verres écoulés, soit une hausse de +10 % par rapport à l’an dernier. Cela correspond à environ 5 à 6.000 visiteurs puisque nous estimons que deux personnes sur trois achètent un verre. Autre satisfaction, la vente bouteille semble avoir été –pour la plus grande majorité des caves– supérieure aux années précédentes. Malgré le contexte économique difficile, on ne peut pas parler de crise pour cette manifestation. Le week-end était très positif et porte l’appellation vers le haut. La fête ne s’arrête pas au week-end puisque nous observons également des clients qui reviennent le lendemain. Cette opération de promotion est donc positive. Nous avons davantage fait déguster. Cette opération de communication importante pour notre appellation permet de marquer des points dans les esprits des clients du fait du niveau qualitatif des viré-clessé. On se rend cependant compte que nous avons encore besoin de plus de promotion. Les touristes passent sur l’autoroute A6 sans savoir forcément qu’ils passent à côté de l’appellation Viré-Clessé. Cette année nous avons quand même vu des clients venir de loin : Luxembourg, Angleterre, nord de la France...
La production du millésime 2010 a été de 25.000 hl de vins. à remettre en perspective par rapport aux 7.000 hl de 1998, lors de la reconnaissance de l’appellation en AOC. La vente bouteille reste majoritaire. La vente négoce représente environ 10 % (2.600 hl) et les cours sont stables à 620 la pièce (3.900 francs en 2000, soit environ 600 ). Il y a plus de demande clientèle et on ressent un intérêt grandissant de la part du négoce. En enlevant les prix extrêmes, la majorité des ventes bouteilles se fait dans une fourchette de prix allant de 6 à 13 , 20-25 pour les bouteilles les plus chères. L’avenir du viré-clessé est devant lui avec la vente bouteille et le négoce qui peut faire monter la commercialisation, notamment à l’export. Nos marchés sont pour l’heure la France et l’Angleterre, l’Allemagne et la Belgique principalement. Nous visons les marchés émergents à moyen-long terme avec le travail des négociants et des coopératives qui partent vers la Chine ou les pays de l’Est actuellement. Les vignerons en cave particulière se mobilisent eux plus sur des événements comme des salons nationaux et peut-être aussi sur les salons internationaux (Vinexpo, Bruxelles...). L’Union achetait auparavant une place collective à Londres, par exemple. Il faut que ce soit équitable et le travail de l’Union est de renforcer l’unité entre producteurs pour aller tous dans un même sens, d’organiser ensemble des opérations de communication comme ces portes ouvertes et de continuer à être dynamiques et soudés pour mettre en valeur nos terroirs et nos rapport qualité/prix. Nous envisagerons peut-être aussi de démarrer des démarches pour obtenir des premiers crus car l’intérêt est évident. En résumé, l’appellation monte et ça se sent dans la commercialisation ».
La production du millésime 2010 a été de 25.000 hl de vins. à remettre en perspective par rapport aux 7.000 hl de 1998, lors de la reconnaissance de l’appellation en AOC. La vente bouteille reste majoritaire. La vente négoce représente environ 10 % (2.600 hl) et les cours sont stables à 620 la pièce (3.900 francs en 2000, soit environ 600 ). Il y a plus de demande clientèle et on ressent un intérêt grandissant de la part du négoce. En enlevant les prix extrêmes, la majorité des ventes bouteilles se fait dans une fourchette de prix allant de 6 à 13 , 20-25 pour les bouteilles les plus chères. L’avenir du viré-clessé est devant lui avec la vente bouteille et le négoce qui peut faire monter la commercialisation, notamment à l’export. Nos marchés sont pour l’heure la France et l’Angleterre, l’Allemagne et la Belgique principalement. Nous visons les marchés émergents à moyen-long terme avec le travail des négociants et des coopératives qui partent vers la Chine ou les pays de l’Est actuellement. Les vignerons en cave particulière se mobilisent eux plus sur des événements comme des salons nationaux et peut-être aussi sur les salons internationaux (Vinexpo, Bruxelles...). L’Union achetait auparavant une place collective à Londres, par exemple. Il faut que ce soit équitable et le travail de l’Union est de renforcer l’unité entre producteurs pour aller tous dans un même sens, d’organiser ensemble des opérations de communication comme ces portes ouvertes et de continuer à être dynamiques et soudés pour mettre en valeur nos terroirs et nos rapport qualité/prix. Nous envisagerons peut-être aussi de démarrer des démarches pour obtenir des premiers crus car l’intérêt est évident. En résumé, l’appellation monte et ça se sent dans la commercialisation ».