Livre : Histoire de Vinzelles
Un Cru historique !
Savoir d’où l’on vient pour comprendre où l’on va. Ce dicton est plus
que jamais d’actualité. Michel Moreau, correspondant pour le Journal de
Saône-et-Loire et vice-président du conseil de la Cave coopérative des
Grands crus blancs, vient de publier un livre sur l’Histoire de
Vinzelles pour donner des repères et transmettre des savoirs aux
générations futures.
que jamais d’actualité. Michel Moreau, correspondant pour le Journal de
Saône-et-Loire et vice-président du conseil de la Cave coopérative des
Grands crus blancs, vient de publier un livre sur l’Histoire de
Vinzelles pour donner des repères et transmettre des savoirs aux
générations futures.
Passionné par « cette vie rustique –dans le bon sens du terme - de cette commune de moins de 1.000 habitants », il découpe, archive, classe, compile les articles et documents. Souhaitant « laisser une trace de cette richesse », il se lance dans le défi d’écrire un livre. Plutôt que de réécrire l’histoire, il décide de s’appuyer sur le travail de Jean-Claude Longepierre, l’ancien instituteur de Vinzelles. Son fils Henri, avait eu l’idée en 1983 de le publier sous forme de polycopiés reliés, agrémentés de dessins et de cartes postales collées. Les 300 exemplaires étant épuisés aujourd’hui, Michel Moreau obtient l’accord du précédent maire André Trognot, et de son conseil municipal, pour rééditer ce manuscrit. Il le numérise en le retapant à l’ordinateur. « Il m’a fallu pendant cinq ans retrouver le vrai caractère de l’écriture en vieux "françois" ». C’est la trame de la première partie du livre.
L’Histoire de Vinzelles continue
Le manuscrit de Jean-Claude Longepierre va du Moyen-Âge à 1911. Un siècle manquait donc. Michel Moreau ne veut pas voir « l’histoire du village s’arrêter ». Il décide de poursuivre en privilégiant les photos scannées, agrémentées de petits textes, pour intéresser les natifs de Vinzelles et les curieux de passage.
L’occasion de découvrir tous les bouleversements intervenus au XXe siècle. Les modes de vie changent radicalement. Arrivé en 1942, Michel Moreau se souvient : « Nous sommes passés d’un village paisible du Mâconnais vivant en autarcie jusqu’à la seconde guerre mondiale, à la modernisation, avec l’arrivée du chemin de fer, de la TSF, du téléphone… ». Aux alentours des années 1970, les derniers chemins sont goudronnés pour accéder aux lotissements. Les vignes prennent le pas sur les vaches. Dans les années 80 s’amplifie aussi la disparition des épiciers au profit des grandes surfaces. Les trois-quarts de la population ont changé : Vinzelles est devenu un peu le « satellite » de Mâcon et de Lyon. Ces faits sont également resitués par rapport à des grands événements nationaux ou internationaux ayant marqué les esprits. Michel Moreau s’est appuyé sur son expérience de correspondant du JSL, mais aussi sur des documents, sur des archives de la mairie… qui constituent la deuxième partie de l’ouvrage.
Deux Vinzellois témoignent
La troisième partie est comme un hommage au travail de son ami Marc Goy, lui aussi correspondant du JSL, qui a écrit de nombreuses chroniques. La sélection d’une centaine de documents signés de sa plume témoigne de la vie du village, avec beaucoup d’anecdotes sur la vigne, le vin ou la gastronomie. D’ailleurs saviez-vous que le pont d’Arciat était devenu un temps le théâtre d’une plage ? Savez-vous pourquoi la route qui mène à Vinzelles depuis Mâcon, s’appelle la route des Allemands ?... Des centaines de réponses attendent les lecteurs curieux.
Evidemment, la vigne tient une place importante pour ce vigneron. Si dans la première partie, l’agriculture et les sols sont présentés, la deuxième partie évoque des événements plus contemporains comme « la guerre des trois Pouilly n’aura pas lieu ». Leurs délimitations résonnent aujourd’hui alors que Pouilly-Vinzelles et Pouilly-Loché souhaitent obtenir des 1ers crus. Des savoirs précieux pour toutes les générations de vignerons présents et à venir.
L’Histoire de Vinzelles continue
Le manuscrit de Jean-Claude Longepierre va du Moyen-Âge à 1911. Un siècle manquait donc. Michel Moreau ne veut pas voir « l’histoire du village s’arrêter ». Il décide de poursuivre en privilégiant les photos scannées, agrémentées de petits textes, pour intéresser les natifs de Vinzelles et les curieux de passage.
L’occasion de découvrir tous les bouleversements intervenus au XXe siècle. Les modes de vie changent radicalement. Arrivé en 1942, Michel Moreau se souvient : « Nous sommes passés d’un village paisible du Mâconnais vivant en autarcie jusqu’à la seconde guerre mondiale, à la modernisation, avec l’arrivée du chemin de fer, de la TSF, du téléphone… ». Aux alentours des années 1970, les derniers chemins sont goudronnés pour accéder aux lotissements. Les vignes prennent le pas sur les vaches. Dans les années 80 s’amplifie aussi la disparition des épiciers au profit des grandes surfaces. Les trois-quarts de la population ont changé : Vinzelles est devenu un peu le « satellite » de Mâcon et de Lyon. Ces faits sont également resitués par rapport à des grands événements nationaux ou internationaux ayant marqué les esprits. Michel Moreau s’est appuyé sur son expérience de correspondant du JSL, mais aussi sur des documents, sur des archives de la mairie… qui constituent la deuxième partie de l’ouvrage.
Deux Vinzellois témoignent
La troisième partie est comme un hommage au travail de son ami Marc Goy, lui aussi correspondant du JSL, qui a écrit de nombreuses chroniques. La sélection d’une centaine de documents signés de sa plume témoigne de la vie du village, avec beaucoup d’anecdotes sur la vigne, le vin ou la gastronomie. D’ailleurs saviez-vous que le pont d’Arciat était devenu un temps le théâtre d’une plage ? Savez-vous pourquoi la route qui mène à Vinzelles depuis Mâcon, s’appelle la route des Allemands ?... Des centaines de réponses attendent les lecteurs curieux.
Evidemment, la vigne tient une place importante pour ce vigneron. Si dans la première partie, l’agriculture et les sols sont présentés, la deuxième partie évoque des événements plus contemporains comme « la guerre des trois Pouilly n’aura pas lieu ». Leurs délimitations résonnent aujourd’hui alors que Pouilly-Vinzelles et Pouilly-Loché souhaitent obtenir des 1ers crus. Des savoirs précieux pour toutes les générations de vignerons présents et à venir.