Accès au contenu
Union de commercialisation Cérévia

Un déploiement actif

Adhésion de la coopérative La Dauphinoise, ouverture concrétisée vers le
bassin méditerranéen, mais encore déploiement vers l’Est, regroupement
des équipes sur un même site à Longvic (Côte-d’Or). L’union de
commercialisation Cérévia poursuit son déploiement…
125673--2519_Cerevia_Photo.jpg
Désormais, six groupes coopératifs –Dijon Céréales, Seineyonne, Bourgogne du Sud, Terres d’Alliance, Terre Comtoise et La Dauphinoise– sont associés au sein de l’union de commercialisation Cérévia dont l’assemblée générale se tenait le 6 novembre au Muséoparc d’Alésia à Venarey-lès-Laumes. Avec La Dauphinoise, le potentiel de commercialisation de Cérévia devrait atteindre 3,1 millions de tonnes en 2012-2013. « Elle sera aussi l’occasion pour l’union de rééquilibrer la balance blé-maïs », notait Didier Laurency, président de Cérévia, à l’occasion de l’assemblée générale.
De fait, avec la coopérative de l’Isère, c’est un point de plus sur la carte de Cérévia au long de l’axe Saône-Rhône, qui constitue la colonne vertébrale de l’Union. En 2011-2012, son positionnement à l’export (45 % des 2,8 millions de tonnes commercialisées) a été conforté sur le bassin méditerranéen grâce aux installations de Fos-sur-Mer. « Alors que les marchés italiens, grecs et espagnols représentaient jusqu’ici 85 à 90 % de notre activité, nous avons pu atténuer le recul de ces marchés, liés à la crise, en assurant de nouveaux débouchés au Maghreb, notamment en Algérie », expliquait Robert Bilbot, directeur.

A l’Est, c’est nouveau…


L’union a pour stratégie de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Et si le Sud est une destination phare, Cérévia a aussi mis en place avec l’opérateur ferroviaire Europorte une organisation, baptisée Flexi-Est, laquelle doit permettre de basculer rapidement d’un marché export à l’autre en fonction des demandes.
Depuis début 2012, en moyenne, pour quatre trains qui partent à destination de Fos-sur-Mer, deux partent vers l’Est. « Cette flexibilité et cette souplesse sont précieuses pour nous adapter en temps réel aux évolutions des marchés et rester compétitifs », avançait Robert Bilbot. Une compétitivité renforcée par l’arrivée de nouveaux wagons neufs acquis par le loueur VTG, qui permettent de disposer d’une charge utile supérieure aux anciens modèles (+100 tonnes pour un train complet).
Europorte et Cérévia ont également annoncé la création commune d’un opérateur ferroviaire territorial (OFT) baptisé "Bourgogne fret service" (lire notre édition du 16 novembre en page 17). Cet OFT doit permettre de mutualiser les flux et de créer des convois pour un ou plusieurs nouveaux clients dans l’agroalimentaire, mais aussi dans d’autres secteurs d’activité tels que, par exemple, le bois ou la métallurgie, en les faisant bénéficier des moyens existants. La bataille de la compétitivité pour Cérévia se joue en effet aussi dans le domaine de la logistique.

Tous ensemble pour gagner !


Depuis fin octobre 2012, les équipes de Cérévia sont regroupées dans des bureaux communs, au 5 avenue de Beauregard à Longvic. Un déménagement qui se veut synonyme d’une organisation interne plus efficace pour mieux répondre aux besoins des coopératives comme des clients. Ce plateau unique réunit en effet les métiers de vente, auparavant installés à Beaune, et les métiers d’exécution basés jusqu’alors au sein des différentes coopératives, ainsi que la facturation.
« Cette démarche de regroupement est synonyme d’efficience pour tous, des membres de l’équipe Cérévia aux clients, qui bénéficient de cette dynamique de travail simplifiée et plus directe », se félicitait Robert Bilbot.



Images