Stockage à la ferme
Un développement « structurel »
FranceAgriMer a dévoilé le 11 mai une nouvelle version de son bilan pour
le blé tendre, mettant en lumière l’existence « structurelle » du
stockage à la ferme. Côté export, un bon courant d’affaires est noté
vers les pays tiers.
le blé tendre, mettant en lumière l’existence « structurelle » du
stockage à la ferme. Côté export, un bon courant d’affaires est noté
vers les pays tiers.
Le « phénomène structurel » du stockage à la ferme - chiffré à 2,6 millions de tonnes fin 2015-16 - est « exacerbé par l’ampleur de la récolte et le choix d’une commercialisation différée », selon Olivia Le Lamer, chef de l’unité Grandes cultures de FranceAgriMer. Conséquence, la fluidité du marché s’en trouve affectée. « Des opérateurs disent avoir du mal à satisfaire la demande », a en effet constaté Ludovic Pâris, délégué pour la filière Céréalière. Une partie des stocks est mise en dépôt chez les collecteurs. FranceAgriMer les évaluait à 3,328 millions de tonnes au 1er avril, soit en nette hausse par rapport au 1,968 million de tonnes de l’an dernier à la même date.
Le président Rémi Haquin a relayé des « bruits » selon lesquels il ne serait « pas impossible que les mises en dépôt continuent à fin juin », un fait présenté comme « nouveau ». Selon lui, « les livraisons risquent d’être importantes en juillet, pendant la moisson ». La campagne 2015-16 pourrait ainsi s’achever sur un stock de 6,4 millions de blé tendre, un niveau élevé « pas vu depuis longtemps ».
Des exportations revues à la hausse
FranceAgriMer a par ailleurs revu à la hausse son estimation d’export de blé vers les pays tiers, à 12 millions de tonnes pour la campagne 2015-16 (contre 11,5 Mt le mois précédent). Les bonnes ventes de l’origine française tiennent principalement à sa compétitivité, « très marquée, voire absolue, depuis le début de la campagne », selon Olivia Le Lamer. 10,2 Mt ont déjà été embarquées depuis les ports au 6 mai, « avec une première semaine de mai très dynamique à presque 400.000 tonnes », a-t-elle souligné. Les exportations ont été particulièrement bonnes vers le Maroc (1,9 Mt à fin avril), dont la production de blé devrait être amputée de moitié en raison de la sécheresse, faisant bondir le poste d’importations de 40 %, selon le Conseil international des céréales (CIC).
Néanmoins, le stock de blé français restant à la fin de la campagne commerciale au 30 juin devrait être le plus élevé depuis des années, à 6,4 Mt (7,1 Mt estimé en avril) selon les nouvelles prévisions. Ce niveau s’explique par l’ampleur de la récolte 2015, qui avait atteint le volume record de 41 Mt, mais aussi par la réticence des agriculteurs à vendre leur moisson ces derniers mois, dans l’attente que les cours très bas finissent par remonter. Espoir déçu, les prix des céréales françaises à l’exportation restant « assez stables », a noté Olivia Le Lamer, en dépit de soubresauts courant avril liés « pas tellement à des modifications sur le plan des fondamentaux (du marché), mais aux achats des fonds » spéculatifs, selon elle.
Le président Rémi Haquin a relayé des « bruits » selon lesquels il ne serait « pas impossible que les mises en dépôt continuent à fin juin », un fait présenté comme « nouveau ». Selon lui, « les livraisons risquent d’être importantes en juillet, pendant la moisson ». La campagne 2015-16 pourrait ainsi s’achever sur un stock de 6,4 millions de blé tendre, un niveau élevé « pas vu depuis longtemps ».
Des exportations revues à la hausse
FranceAgriMer a par ailleurs revu à la hausse son estimation d’export de blé vers les pays tiers, à 12 millions de tonnes pour la campagne 2015-16 (contre 11,5 Mt le mois précédent). Les bonnes ventes de l’origine française tiennent principalement à sa compétitivité, « très marquée, voire absolue, depuis le début de la campagne », selon Olivia Le Lamer. 10,2 Mt ont déjà été embarquées depuis les ports au 6 mai, « avec une première semaine de mai très dynamique à presque 400.000 tonnes », a-t-elle souligné. Les exportations ont été particulièrement bonnes vers le Maroc (1,9 Mt à fin avril), dont la production de blé devrait être amputée de moitié en raison de la sécheresse, faisant bondir le poste d’importations de 40 %, selon le Conseil international des céréales (CIC).
Néanmoins, le stock de blé français restant à la fin de la campagne commerciale au 30 juin devrait être le plus élevé depuis des années, à 6,4 Mt (7,1 Mt estimé en avril) selon les nouvelles prévisions. Ce niveau s’explique par l’ampleur de la récolte 2015, qui avait atteint le volume record de 41 Mt, mais aussi par la réticence des agriculteurs à vendre leur moisson ces derniers mois, dans l’attente que les cours très bas finissent par remonter. Espoir déçu, les prix des céréales françaises à l’exportation restant « assez stables », a noté Olivia Le Lamer, en dépit de soubresauts courant avril liés « pas tellement à des modifications sur le plan des fondamentaux (du marché), mais aux achats des fonds » spéculatifs, selon elle.