Autonomie alimentaire
Un dossier prioritaire
Plus que jamais, la profession entend porter le dossier de la plus grande autonomie alimentaire des exploitations d'élevage, alors que la sécheresse a mis en exergue la fragilité des systèmes d'élevage tout en herbe. Plus d'autonomie, cela veut dire la possibilité pour les éleveurs de procéder -ou de faire procéder- au retournement d'une partie de leurs surfaces en herbe, surfaces aujourd'hui totalement figées par les diverses réglementations, qu'elles soient européennes ou franco-françaises, et ce, en vue de cultiver des céréales destinées à l'autoconsommation. On le sait, en production bio, la question de l'autonomie est centrale. Elle l'est tout autant -certes dans une moindre mesure- pour les élevages conventionnels.
Ce sujet, la profession entend le porter alors que les discussions sur la nouvelle Pac, laquelle s'appliquera dès 2014, sont d'ores et déjà largement avancées et, qu'une fois encore, nos régions intermédiaires sont particulièrement exposées.
Ce sujet, la profession entend le porter alors que les discussions sur la nouvelle Pac, laquelle s'appliquera dès 2014, sont d'ores et déjà largement avancées et, qu'une fois encore, nos régions intermédiaires sont particulièrement exposées.